N’ayons pas peur des mots, quand après de nombreuses années d’un travail passionnant, arrive le moment de profiter d’une retraite qui sonne le glas d’une activité professionnelle accaparante, il est très difficile de ne pas se laisser enfermer dans la nostalgie du souvenir qui passe...

C’est alors que surgit avec force un réel besoin de communiquer, de dire aux autres et à ses proches ce dont on a été témoin, acteur, de leur communiquer l’éphémère et volatile mémoire vivante d’un passé encore présent qui ne saurait disparaître totalement sans laisser de traces… on ne peut pas vivre tout le temps sur des souvenirs mais il est naturelle de les communiquer.

Monsieur Guy Paris, au soir de son existence ne pouvait partir sans parler de ses 42 ans de jeunesse au service d’une institution qui avait fait appel à lui pour occuper les esprits et les corps meurtris des légionnaires blessés de retour d’Indochine.

Au-delà de ce qui peut être dit, monsieur Paris décide d’écrire ce qu’il a vécu en prenant comme fil conducteur les différents directeurs qu’il a connus, poussant l’audace jusqu’à réussir un récit agréable, touchant, clairvoyant, étoffé d’émotions, point de belles phrases ciselées, mais une tentative constante de cerner au plus près un sentiment, un argument, une réflexion.

Mais de nos jours, toute aventure humaine est mesurée et oser publier un livre relève trop souvent du simple “parcours du combattant” tant il est vrai qu’écrire, c’est utiliser un langage intime où les mots perdent leur sens dès que ne se fait plus entendre la voix, tout un monde devient alors invisible… Les vieux aujourd’hui n’intéressent plus personne et eux aussi inéluctablement deviennent invisibles…

Au moment où le manuscrit est prêt, l’auteur se retrouve démuni face au mur de l’intérêt qui impose ses règles, conditionnées par les éventuelles retombées médiatiques et financières. Il n’est plus question aujourd’hui de s’aventurer à perdre le moindre centime, la prise de risque doit être réduite au minimum.

Monsieur Guy Paris, malgré tout, choisi de publier son livre en ne cherchant d’autre bénéfice que celui de ne pas jeter aux oubliettes une très belle aventure humaine où la solidarité légionnaire ne fut et n’est pas un vain mot, donnant à sa manière au monde, une belle leçon de savoir-faire.

Il fait le choix de lancer une forme de souscription et nous propose son ouvrage au prix de 25 euros auxquels s’ajoutent 3 euros 60 de port.

M. Guy Paris

Chemin de Cataran

83910 - Pourrières