1er septembre 1915 : le 2e Régiment de marche du 1er Etranger arrive à Plancher les Mines dans la matinée. Il est renforcé par un peloton de sapeurs comprenant :

-Un officier : lieutenant Gallochon, commandant la section de bombardiers.

-Un adjudant adjoint : l’adjudant-chef Lamaret.

-Une section de sapeurs de 36 hommes.

-Une section de sapeurs ouvriers d’art de 9 hommes.

-Et une section de bombardiers de 19 hommes.

Le 2e Régiment de Marche du 2e Etranger est en station àPlancher-Bas. Il travaille conjointement avec le Régiment frère à l’aménagement des boyaux de Limagne et deNavarre.

5 septembre 1915 : le 2e Régiment de marche du 1er Etranger est passé en revue par le général Codet,commandant la Division Marocaine. Le capitaineLeroy est nommé officier de la Légion d’honneur. Le sous-lieutenant Arbaud est décoré de la Médaille Militaire.

Ensuite le Régiment quitte Plancher les Mines pour s’installer à Pré-Besson et poursuit son instruction au combat.

8 septembre 1915 : le général d’Urbal signe l’ordre N°102 de la 10e Armée pour la prise des Ouvrages Blancs, le 9 mai 1915, par le 2e Régiment de marche du 1er Etranger, lui attribuant sa première citation à l’ordre de l’armée : "Chargé le 9 mai, sous les ordres du lieutenant-colonel Cot, d'enlever à la baïonnette une position allemande très fortement retranchée, s'est élancé à l‘attaque, officiers en tête, avec un entrain superbe, gagnant d'un seul bond plusieurs kilomètres de terrain, malgré une très vive résistance de l'ennemi et le feu violent de ses mitrailleuses".

Le 13 septembre 1915, le 2e Régiment de marche du 1er Etranger participe à une grande revue, en présence du Président de la République, pour la remise de son drapeau. Puis le Président de la République attache au drapeau la croix de guerre avec palmes.

Le 2e Régiment de Marche du 2e Etranger est également passé en revue par le Président de la République, qui lui remet son drapeau.

Mi-septembre 1915 : après deux mois bien remplis par des travaux de fortifications et de manœuvres d’instruction, la division marocaine, qui reçoit en renfort le 2e R.M. du 2e R.E., reprend sa place au combat en Champagne.

A partir du 15 septembre, le 2e R.M. du 1er Etranger est transporté par voie ferrée des Unités pour un autre secteur du Front. Embarquement en gare de Champagney.

De son côté ; le 2e R.M. du 2e Etranger fait mouvement par voie ferrée au départ de la gare de St Hilaire le Temple, puis s’installe au parc de Nautivet et au camp de la Noblette.

Le 18 septembre, les mouvements sont terminés. Le 2e R.M. du 1er Etranger s’installe dans les deux petits bois de la côte 160, au nord-est de Suippes et procède à l’aménagement de boyaux de protection et d’abris pour résister à un éventuel bombardement de l’ennemi.

Avec le 2e Régiment de Marche du 2e Etranger, de nuit, le 2e Régiment de Marche du 1er Etranger procède à l’aménagement du boyau deLimagne, entre la côte 170 et la côte 158.

Le 21 septembre, le 2e R.M. du 1er Etranger reçoit le renfort en provenance de Lyon sous le commandement du capitaine Bernard, composé de 7 officiers et de 109 hommes.

Dans la nuit du 22 au 23 septembre, les travaux s’achèvent. Le lieutenant de Givre du 2e R.M. du 2e Etranger est très sérieusement blessé alors qu’il surveille les travaux.

Le 23 septembre, le colonel chef de corps du 2e R.M. du 1er Etranger remet la Médaille Militaire au sergent Ebel devant le front du bataillon « B ».

Composition du 2e Régiment de Marche du 1er Etranger :

-chef de corps : lieutenant-colonel Cot ;

-Bataillon « A », commandant Burel, composé de 4 compagnies :

-A1 capitaine Leroy, A2 capitaine Junod, A3 capitaine François, A4 capitaine Auger.

-Bataillon « B », commandant Decléve, également à 4 compagnies :

-B1 capitaineRuelland, B2 capitaine de Sampigny, B3 capitaine Tortel, B4 capitaine de Cellery d’Allens.

 

Du 24 au 29 septembre 1915 : la deuxième offensive de Champagne.

 

Les troupes en présence.

Du côté français, deux armées renforcées, la 4e Armée française du général de Langle de Cary et la 2e Armée française du général Pétain, sont déployées. Elles sont composées chacune de quatre corps d'armée et d'un corps de cavalerie. La 4e Armée comprend les 4e, 32e, 7e corps d'armée, le 2e Corps d'armée colonial et le 2e corps de cavalerie. La 2e Armée comprend le 14e, 11e et 30e corps d’armée, le 1er corps d’armée colonial et le 3e corps de cavalerie.

Du côté allemand, la IIIe armée allemande du général Von Einem comprend un corps d'armée d'active, le 14e, et deux corps de réserve, le 12e et le 8e auxquels viennent s'ajouter la 50e division et deux divisions d'infanterie placées à la gauche de la Ve Armée allemande sous les ordres du Kronprinz soit, au total, 7 divisions et demi. Toutefois, pour compenser leur faiblesse en effectif, les Allemands se sont profondément retranchés sur leurs positions, faisant montre d'une maîtrise certaine de la fortification de campagne. Leurs lignes sont organisées sur des positions avantageuses composées de points d'appuis fortifiés et d'un réseau complexe de tranchées et de barbelés. Ils exploitent les contre-pentes pour limiter les effets de l'artillerie sur leurs ouvrages défensifs et leurs lignes de ravitaillement.

  • Après l'échec en Artois, zone trop « étroite », le général Joffre veut concentrer ses attaques sur la Champagne qui semblerait être le secteur de prédilection de l'armée française. Il prépare avec soin cette bataille pendant trois mois. Avec cette nouvelle offensive, le général Joffre a toujours l’espoir de forcer une brèche dans le front ennemi. Par ailleurs, On se bat également en Argonne, où la 3e armée du général de Sarrail prête main forte sur l'aile droite de la 4e armée. Ici aussi, une seconde fois, les combats sont sanglants.

 

Le 22 septembre commence la préparation d’artillerie, par temps clair. Pour la première fois, le G.Q.G. donne une grande importance à cette préparation qui doit broyer les infrastructures allemandes. Mais la pluie commence à tomber dans la nuit du 24 au 25. Une pluie serrée, par instants torrentielle, qui ne va pas cesser jusqu’au 28. La craie de Champagne s’est transformée en glaise collante ou en boue liquide, aggravant encore les conditions de progression sous le feu ennemi.

 

24 septembre : le général Joffre donne à lire une déclaration à tous les soldats : « Soldats de la République ! Après des mois d'attente qui nous ont permis d'augmenter nos forces et nos ressources, tandis que l'adversaire usait les siennes, l'heure est venue d'attaquer pour vaincre et pour ajouter de nouvelles pages de gloire à celles de la Marne et des Flandres, des Vosges et d'Arras. Derrière l'ouragan de fer et de feu déchaîné grâce au labeur des usines de France, où vos frères ont nuit et jour travaillé pour vous, vous irez à l'assaut tous ensemble, sur tout le front, en étroite union avec les armées des Alliés. Votre élan sera irrésistible. Il vous portera d'un premier effort jusqu'aux batteries de l'adversaire au-delà des lignes fortifiées qu'il nous oppose. Vous ne lui laisserez ni trêve ni repos jusqu'à l'achèvement de la victoire. Allez-y de plein cœur pour la délivrance du sol de la patrie, pour le triomphe du droit et de la liberté. Joffre. »

  • A 9H45, l'attaque est lancée entre la vallée de la Suippeset la lisière ouest de la forêt d’Argonne. Les soldats portent le nouvel uniforme bleu horizon et un casque. Le général Joffre a nommé le général Castelnau responsable de la manœuvre. Ce dernier dirige la 2e armée du général Pétain et la 4e de Langle de Cary. Pétain commence par lancer le corps colonial, mais les réserves arrivent avec du retard. Les pertes sont lourdes. Langle de Cary attaque à gauche, mais la situation est encore pire.

  • Les deux régiments de marche du 1er et du 2e Etranger, fraternellement unis dans la division marocaine, doivent participer à l’attaque aves la 1ère brigade de la division marocaine, mais sans faire partie de la première vague d’assaut. Ils semblent être réservés pour l’exploitation de la percée.

  • Les hommes de la première vague arrivent devant des barbelés presque partout intacts et le feu mortel des mitrailleuses jaillit d’ouvrages au ras du sol Les notes du G.Q.G. n’ont pas pris en compte que les barbelés ne seront presque pas détruits.

  • La 37e division (Constantine) enlève le bois de la Raquette, solidement fortifié, et s’enfonce de plusieurs kilomètres.

  • La division marocaine, 5 kilomètres sur sa droite, rencontre plus de difficultés dans les bois du Trou Bricot. Le 4e bataillon du 1er Régiment de Marche des Tirailleurs marocains parvient à percer mais se retrouve isolé.

  • Pendant deux jours, les messages envoyés vers les Q.G. sont inexacts et sèment la confusion. Là où l’attaque progresse au-delà des crêtes, les fantassins arrivent devant des tranchées allemandes creusées à contre-pente, invisibles à l’artillerie, intactes, et le barrage des mitrailleuses est alors rigoureusement infranchissable. En fait, l’attaque est partout stoppée sur ces deuxièmes positions.

  • A 10 heures 30, la 10e Division d’infanterie coloniale du général Marchand, qui progresse vigoureusement vers la ferme Navarin, doit faire demi-tour parce qu’un déluge de l’artillerie lourde française lui tombe dessus. Le général est grièvement blessé pendant cette attaque.

 

25 septembre : vers minuit, en exécution de l’ordre d’opérations numéro 3 du 22 septembre de la 1ére Brigade, le 2e R.M. du 2e Etranger quitte son bivouac. Le bataillon « C » et la compagnie de pionniers se dirigent vers le boyau du Languedoc, les bataillons « D » et « G » et la compagnie de mitrailleuses vers le boyau deLorraine.

  • A 1 heure du matin, le 2e R.M. du 1er Etranger prend ses dispositions de combat : le bataillon « A », la compagnie de mitrailleuses Mesnil, la compagnie de mitrailleuses Gabet quittent le bivouac et viennent se placer dans le boyau duJapon, entre le boyau de Navarreet celui du Nivernais.

  • A 2 heures du matin, le bataillon « B » et la compagnie de pionniers partent et s’installent dans le boyau du Japon, entre le boyau deNavarre et la route de Souain.

  • Dans chaque bataillon on prend les dispositions préparatoires pour le combat : groupement des unités, repas froid, outil portatif au ceinturon, etc…

  • A 4 heures du matin tout le monde est en place.

  • A 9 heures 15, l’attaque est déclenchée.

  • Le 2e R.M. du 2e R.E. reçoit l’ordre de se porter dans la tranchée de Marseille. Le mouvement s’exécute rapidement, mais subit quelques pertes du fait du bombardement ennemi : capitaine Jung blessé, 4 hommes tués et 10 blessés.

  • A 11 heures, le 2e R.M. du 1er R.E. reçoit l’ordre de se porter à hauteur de la place de l’Opéra ; le 2e R.M. du 2e R.E. reçoit l’ordre de se porter dans la partie ouest des ouvrages de Wagram. Après avoir reçu le baptême du feu en Champagne, dans les secteurs de Reims et de Paissy, seul le 2e R.M. du 2e R.E. est engagé dans la bataille .Les mouvements s’exécutent dans une atmosphère de gaz lacrymogènes et suffocants. Mais déjà les unités subissent des pertes sensibles du fait de mitrailleuses allemandes pas encore détruites, et qui font perdre un grand nombre d’hommes. Après un assaut meurtrier, le régiment s’empare de la butte de Souain et des ouvrages Wagram, avec le soutien des coloniaux de la division du général Marchand sur leur flanc gauche. Le Chef de Corps, le lieutenant-colonel Lecomte-Denis est blessé. Il est provisoirement remplacé par le commandant Rozet. Ce succès ouvre la voie à d’autres unités. Les pertes sont de 3 officiers et 31 légionnaires tués, 168 blessés et 57 disparus.

  • Le Chef de Corps du 2e R.M. du 1er R.E. reçoit l’ordre de porter le Régiment dans les tranchées de premières lignes allemandes en nettoyant le saillant dePresbourg encore garni d’une mitrailleuse allemande qui balaie tout ce qui se présente. Le mouvement s’exécute sous le feu de l’artillerie allemande de gros calibre qui bat le terrain à parcourir.

  • La situation est critique, car les unités de la Légion subissent de lourdes pertes du fait de ce bombardement intensif.

  • Jusqu’à 16 heures 30, les unités de Légion restent sur leurs positions. Puis elles se portent en sécurité dans les bois alentours.

  • Pour son héroïque conduite pendant l’attaque, le 2e Régiment de marche du 2e Etranger gagne une citation à l’ordre de l’armée.

  • En Champagne, 1 800 hommes du 3e Zouaves, constitué au départ en grande partie d’Israélites, sont hors de combat ; 40 officiers, le colonel et 2 chefs de bataillon sur 3 sont tués ; en fin de journée restent 350 hommes et 7 officiers.

  • Le 2e Zouaves combat vers Nampcel ; il occupe le secteur de Quennevières et du Bois Saint-Mard.  Le 2e Zouaves reçoit sa première citation à l’ordre de l’armée après s’être emparé de trois lignes de tranchées et du Bois Volant. Mais le 2e Zouaves perd dans les combats 24 officiers et 1 100 hommes.

  • Le général Marchand avec la 10e Division d’infanterie coloniale, atteint d’un seul bond la deuxième position allemande, faisant plus de 4 000 prisonniers et enlevant 26 canons. Une nouvelle citation et la plaque de Grand Officier de la Légion d’honneur lui sont décernées.

 

26 septembre : toute la journée le 2e R.M. du 2e R.E. reste en position d’attente aux abords de la route de Somme-Py.Le Régiment subit une série de bombardements qui oblige les hommes à se terrer. Les pertes sont de 3 tués, 56 blessés et 1 disparu. Le 2e R.M. du 1er R.E. subit également toute la journée un bombardement intensif qui fait des ravages dans les rangs des légionnaires. Les pertes sont de 12 tués dont le lieutenant François Lestrade, de 96 blessés dont le capitaine François, les sous-lieutenants Joyeau et 41 disparus.

 

27 septembre : pour le 2e R.M. du 1er R.E. qui bivouaque dans le bois jouxtant le boyau de l’Archiduchesse,la journée se passe à aménager des tranchées abris pour se protéger des bombardements incessants de l’ennemi, continuant à lui faire subir de lourdes pertes. Les pertes sont de 11 tués dont le sous-lieutenant Louis Boutonnet, de 38 blessés dont le capitaine Leroy et le sous-lieutenant Voelkel.

    • Vers 5 heures 30, le 2e R.M. du 2e R.E. reçoit l’ordre d’aller prendre une position plus élargie aux abords de la côte 171, dans les tranchées de Berlin et deBohème, récemment conquises.

  • La situation n'a progressé que de quelques mètres. Le général Pétain suspend l'attaque.

  • Mais, à 19 heures, le général Castelnau demande un nouvel effort aux chefs d’unité.

 

28 septembre : le général Castelnau relance l’offensive tandis que le général Joffre lui téléphone, promettent de nouvelles divisions.

    • A 16 heures, l’assaut est donné sur tout le front du groupe d’armées ; cette fois, le 2e Régiment de marche du 1er Etranger y participe. L’objectif qui lui a été désigné est la ferme Navarin, à gauche de la butte de Souain. Les deux Régiments de Légion unissent leurs efforts dans le même secteur pour s’emparer de la ferme de Navarin, proche de la butte de Souain.

    • La position de départ se trouve au sommet d’une espèce de saillant ; inutile de tenter d’attaquer par la gauche ou par la droite ; il faut y aller de face. La ferme en ruines se détache sur un fond de ciel gris foncé, au-delà du lourd rideau de pluie.

    • Le 2e R.M. du 2e R.E. monte à l’assaut en premier, mais se heurte à un dispositif de l’ennemi imprenable. Dans cette action le Régiment perd 10 officiers et 310 hommes.

    • Puis à son tour le 2e R.M. du 1er R.E. du lieutenant-colonel Cot reçoit l’ordre de continuer l’offensive sur la deuxième ligne ennemie et de s’emparer de la tranchée de la « Kultur ». La ferme de Navarin est fortement protégée par un formidable réseau de tranchées et de barbelés ; derrière, il y a une accumulation sans précédent d’armes automatiques et de combattants. Malgré un intense bombardement préparatoire, les positions ennemies sont encore presque intactes et, quand les légionnaires s’élancent à l’assaut, ils se trouvent face aux lignes de défense allemandes à peine entamées. Des sapeurs, tenant des cisailles, arrivent jusqu’au réseau ; ils tombent sur les premiers fils. Les légionnaires progressent sous un feu dense de l’artillerie allemande et se heurtent aux mitrailleuses installées dans cette tranchée. Les compagnies tentent l’une après l’autre de percer ce rideau de fer et de feu et ne peuvent avancer que de quelques dizaines de mètres seulement. L’ennemi, devant cette furieuse attaque, concentre son artillerie sur le petit coin de terrain auquel les légionnaires s’accrochent et c’est l’effroyable massacre. Les compagnies de tête sont presque anéanties. Cependant, personne ne songe à reculer d’un pas. Mais ce sacrifice n’est pas vain. Dérouté, l’ennemi a détourné la presque totalité de son feu et de ses réserves sur le 2e R.M. du 1er R.E. Pendant ce temps, les autres unités du Corps d’Armée, qui attaquent à l’ouest, réussissent la percée des lignes allemandes et prennent à revers l’ennemi installé sur la fameuse butte de Souain. En avant la Légion ! deux fois, trois fois, quatre fois. Un clairon, le caporal Bouilloux, sonne interminablement le Boudin tandis que les copains tombent autour de lui. Quelques légionnaires franchissent en rampant un réseau de barbelés ; puis ils s’immobilisent. Des centaines de légionnaires sont accrochés aux barbelés. Le légionnaire suisse, Frédéric Sauser, alias Blaise Cendars, tombe, un bras arraché. Tous les officiers et la plupart des gradés sont tués ; 12 officiers sont tués : les deux chefs de bataillon Eugène Burel et Eugène Decléve, les capitaines Jacob Junod, Bernard, Edouard Tortel, Jean de Cellery d’Allens, les lieutenants François Lestrade, Joseph Szafraniec dit Franice et Gustave Vernet, les sous-lieutenants Louis Boutonnet, François Cabau et Noël Gouaux ; 12 officiers sont blessés et 3 disparus ; 608 hommes sont tués, blessés ou disparus. Parmi eux, un jeune Américain, Henry Farnsworth.

    • Les deux Chefs de Corps rendent compte simultanément à l’Etat-major de la Division qu’ils ne peuvent poursuivre leurs missions. Les deux unités sont alors mises en réserve et rejoignent le camp de la Noblette.

 

Le 29 septembre, pris d’urgence, le général Castelnau doit abandonner l'offensive. Les munitions manquent toujours terriblement : « En définitive, la lutte sur le front franco-anglo-belge pendant l'année 1915 apparaît comme une course entre notre matériel offensif chaque jour grandissant, et les organisations défensives allemandes de jour en jour plus solides. »

 

Le 8 octobre, l’offensive de Champagne s’achève sur un échec sanglant. La seconde bataille de Champagne a fait 27 851 tués; 98 305 blessés, 53 658 prisonniers et disparus du côté français et des pertes beaucoup plus faibles du côté allemand. Le front a progressé de 3 à 4 km mais la rupture n'a pas été réalisée. Les Allemands ont su faire face dans un premier temps avec les réserves locales et, dans un deuxième temps, avec l'arrivée du 10e corps destiné initialement à la Russie. Elle a démontré l'impossibilité de franchir dans un seul mouvement deux lignes de défense et la nécessité de traiter chacune des lignes séparément. Elle a aussi démontré le manque de coopération entre les armes au sein des armées françaises, notamment entre l'artillerie lourde et l'infanterie. Elle a vu l'introduction du casque Adrian et l'utilisation massive de l'artillerie de tranchée. Elle a été un succès non négligeable au plan logistique et des mouvements.

    • Champagne sera inscrit sur les drapeaux des 2e, 3e, 8e Zouaves, 2e, 3e, 7e R.T.A., 4e R.T.T., R.M.L.E. et 1er R.T.M.

 

11 novembre 1915 : après les terribles pertes éprouvées en Champagne, soit 1 632 légionnaires tués, blessés ou disparus, les deux régiments de marche de la Légion étrangères sont dissous ; c’est avec les débris du 2e R.M. du 1er Etranger et du 2e R.M. du 2e Etranger que le R.M.L.E., Régiment de Marche de la Légion Etrangère, est formé sous les ordres du lieutenant-colonel Cot. Il compte 71 officiers et 3 115 légionnaires. La Légion Etrangère n’est plus représentée que par ce légendaire régiment.

  • Le drapeau du R.M.L.E. porte la fourragère verte rayée de rouge, aux couleurs de la Croix de Guerre 1914-1918, avec trois citations à l’ordre de l’armée, deux gagnées par le 2e Régiment de Marche du 1er Etranger, le 09.05.1915 dans l’Artois et le 28.09.1915 en Champagne, et une gagnée par le 2e Régiment de marche du 2e Etranger , le 25.09.1915 en Champagne.

 

30 janvier 1916 : le général Gouraud signe l’ordre N°478 de la 4e Armée pour le combat de la ferme de Navarin, le 28 septembre 1915, du 2e Régiment de marche du 1er Etranger lui attribuant sa deuxième citation à l’ordre de l’armée :  "Pendant les opérations du 20 septembre au 2I octobre 1915, sous le commandement du lieutenant-colonel Cot, a fait preuve des plus belles qualités de courage, d'entrain et d'endurance. le 28 septembre, avec un admirable esprit de sacrifice, s'est élancé à l‘assaut d'une position qu'il fallait enlever à tout prix et, malgré le feu violent des mitrailleuses ennemies, est parvenu jusque dans les tranchées allemandes". ‘’Au cours de cette attaque qui malheureusement ne pouvait réussir en raison de la solidité de la position allemande que notre artillerie n’avait pas suffisamment ébranlée, les légionnaires ont fait preuve comme le 9 mai, d’un entrain et d’un courage admirables. Ni les feux de barrage de l’artillerie, ni les tirs foudroyant des mitrailleuses n’ont provoqué la moindre défaillance et les hommes ont jusqu’au bout, malgré la perte de presque tous les cadres, conservé une superbe contenance’’.

 

 

Major Hubert Midy & Jean Balazuc P.P.P.

Septembre 2015

 

Sources.

L’Algérie, œuvre française du professeur Goinard. 1984.

L’Armée d’Afrique de 1830 à l’indépendance de l’Algérie – Capitaine Pierre Montagnon.

Le 1er Etranger – Philippe Cart-Tanneur & Tibor Szecsko. 1986.

Histoire de la Légion Etrangère de 1831 à nos jours- Capitaine Pierre Montagnon. 1999.

Histoire de la Légion Etrangère 1831-1981 – Georges Blond. 1981.

Mémoire. Septembre 1915. L’offensive de Champagne. Major Hubert Midy. FSALE. 2015.

J.M.O. du 2e R.M. du 1er Etranger et du 2e R.M. du 2e Etranger.

Site du Mémorial de Puyloubier

Site Mémoire des hommes du S.G.A.

Site du Mémorial du R.M.L.E. Base 1914-1918.

Wikipédia.

Généraux de l’offensive de Champagne

côté français

de Castelnau Edouard, commandant en chef de l’offensive.

Codet, commandant la division marocaine.

Gouraud Henri, commandant la 4e armée française de la fin 1915 à la fin 1918, avec un intermède de quelques mois au Maroc an 1916.

Joffre Joseph, commandant en chef des armées françaises au G.Q.G.

de Langle de Cary Fernand, commandant la 4e armée française.

Marchand Jean-Baptiste, commandant la 10e division d’infanterie coloniale.

Pétain Philippe, commandant la 2e armée française.

Sarrail Maurice, commandant la 3e armée française.

D’Urbal Victor, commandant la 10e armée française du 02.04/1915 au 04.04.1916.

côté allemand

von Einem, commandant la 3e armée allemande.

le Kronprinz, commandant deux divisions de la 5e armée allemande.

Ludendorff Eric, commandant le G.Q.G. allemand.

 

Chefs de corps du 2e Régiment de marche du 1er Etranger.

  • 12 septembre 1914 - 8 mai 1915, colonel Pein.

  • 8 mai 1915 - 9 mai 1915, colonel Cot.

  • 9 mai 1915 - 13 juin 1915, en intérim, commandant Collet.

  • 13 juin 1915 - 11 novembre 1915, colonel Cot.

 

Chefs de corps du 2e Régiment de marche du 2e Etranger.

  • 29 août 1914 au 2 décembre 1914 : lieutenant-colonel Passard.

  • 3 décembre 1914 au 10 décembre 1914 : chef de bataillon Gueilhers (intérim).

  • 11 décembre 1914 au 25 septembre 1915 : colonel Lecomte-Denis (blessé le 25).

  • 26 septembre 1915 au 18 octobre 1915 : commandant Rozet (intérim).

  • 19 octobre 1915 au 11 novembre 1915 : lieutenant-colonel Colonel de Lavenne de Choulot.

 

Officiers du 2e Régiment de Marche du 1er Etranger, tués lors de l’offensive de Champagne.

Bernard, capitaine ; arrivé en renfort le 21.09.1915 ; tué le 28.09.1915 à Souain dans la Marne.

Boutonnet Louis Jacques Marie, né le 28.12.1886 à Dreux en Eure et Loir ; sous-lieutenant ; tué à l’ennemi le 27.09.2015 au nord de Souain.

Burel Eugène Fortuné, né le 29.03.1859 à Alfortville ; commandant le bataillon A ; tué le 28.09.2015 à la ferme de Navarin à Souain.

Cabau François ou Cabaud, né le 19.02.1885 à Genos dans les Hautes Pyrénées ; sous-lieutenant ; tué le 28.09.1915 à Souain.

de Cellery d’Allens Jean Marie Georges Joseph, né le 15.03.1865 à Arnave en Ariège ; capitaine, commandant la compagnie B4 ; tué le 28.09.2015 à Souain dans la Marne.

Decléve Eugène Jules, né le 05.02.1865 à Bordeaux dans la Gironde ; commandant le bataillon B ; tué le 28.09.1915 à Souain.

Gouaux Noël Henri Joseph, né le 25.12.1832 à Bordères dans les Hautes Pyrénées ; sous-lieutenant ; tué le 28.09.1915 à Souain.

Junod Jacob Edouard, né le 03.02.1875 à Plainpalais en Suisse ; capitaine, commandant la compagnie A1 ;blessé lors des combats du 09.05.1915 à Neuville-sur-Vaast ; tué le 29.09.1915 à Souain.

Lacroix-Andrevet Marcel Pierre, né le 05.07.1877 à Paris ; sous-lieutenant ; tué à l’ennemi le 25.09.1915 à Souain.

Lestrade François Eugène, né le 27.03.1886 à Paris ; lieutenant ; tué le 26.09.1915 à Souain.

Seguin de la Salle Louis Georges, né le 10.02.1872 à Paris ; lieutenant ; tué le 07.10.1915 à Souain.

Szafraniec dit Franice Joseph, né le 06.03.1879 à Dambréa en Pologne annexée par les Russes ; lieutenant ; tué le 28.09.1915 à Souain

Tortel Edouard, né le 26.05.1878 à Montélimar dans la Drôme ; capitaine, commandant la compagnie B3 ; tué à l’ennemi le 28.09.1915 dans la région de Souain.

Zolotareff Nicolas, né le 08.05.1877 à Rybinsk en Russie ; sous-lieutenant ; tué le 25.09.1915 à Vienne le Château dans la Marne.

Vernet Gustave Léon, né le 31.05.1879à Meysseen Ardèche ; lieutenant ; disparu le 29.09.1915 à Souain.

 

Officiers de la Légion Etrangère du 2e Régiment de marche du 2e Etranger, tués lors de l’offensive de Champagne.

Colin Victor, officier de la Légion Etrangère, tué le 02.10.1915.

de Givre, lieutenant, très sérieusement blessé le 21.09.1915 ; décédé le 25.09.1915.

de Montesquiou de Fezensac Léon Odon Anatole Marie, né le 12.07.1873 à Briis-sous-Forges ; lieutenant au 2e Régiment de Marche du 2e Etranger ; tué à l’ennemi le 25.09.1915 à Souain.

 

Sous-officiers du 2e Régiment de marche du 1er Etranger tués lors de l’offensive de Champagne.

Assa Rafaël, né le 27.05.1891 à Constantinople en Turquie ; sergent ; tué le 28.09.1915 à Souain.

Beller Jean Aimé, né le 17.07.1878 à Arbus dans les Basses Pyrénées ; adjudant-chef ; disparu le 28.09.1915 à Souain.

Coutoupis Dimitrios, né le 24.10.1893 à Thasos en Grèce ; sergent ; disparu le 25.09.1915 à Bois Sabot.

Dimitresco Thomas, n’ le 09.02.1886 à Bucarest en Roumanie ; sergent ; tué le 28.09.1915 à Souain.

Doroszynski Thadane Vincent, né le 05.04.1878 à Poson en Pologne ; sergent ; tué le 28.09.1915 à Souain.

Dunesme Léon, né le 15.04.1884 à Schaerbeck en Belgique ; sergent ; disparu le 28.09.1915 à Souain.

Gerber Antonin Rémy Charles, né le 22.07.1887 à Lyon dans le département du Rhône ; recruté à Bône dans le département de Constantine ; sergent ; tué à l’ennemi le 28.09.1915 à Souain.

Lacoudree Armand Jules Albert, né le 10.05.1888 à Combray dans le Calvados ; sergent ; tué le 28.09.1915 à Souain.

Looss Georges Théodore Jacques Léon, né le 11.04.1883 à Poitiers dans la Vienne ; adjudant ; tué le 29.09.1915 à Souain.

Pages Louis Léon, né le 03.08.1892 à Saint-Victor-la-Coste dans le département du Gard ; sergent ; tué le 28.09.1915 à Souain.

Ramus Charles, né le 13.07.1875 à Bâle en Suisse ; sergent-fourrier ; tué en donnant l’assaut aux positions ennemies à Souain le 28.09.1915.

Urcun Jean Jacques, né le 28.02.1875 à Charleroi en Belgique ; sergent ; disparu le 28.09.1915 à Souain.

Vek Aloïs, né le 25.07.1883 à Brandyse-sur-Elle en Autriche ; sergent ; tué à l’ennemi le 27.09.1915 à Souain.

 

Sous-officiers du 2e Régiment de marche du 2e Etranger tués lors de l’offensive de Champagne.

Descossy Pierre, né le 29.04.1889 à Banyuls-dels-Aspres dans les Basses Pyrénées ; adjudant ; tué à l’ennemi le 25.09.1915 à Souain.

Elsner Max, né le 13.01.1873 à Trébitsch en Autriche ; sergent ; tué à l’ennemi le 25.09.1915 à Souain.

Hubmann Otto, né le 22.07.1877 à Kaltenluimen en Suisse ; sergent ; disparu le 30.09.1915 à Souain.

Letellier Gaston René Louis, né le 24.01.1891 à Octeville dans de département de la Manche ; sergent ; tué à l’ennemi le 25.09.1915 à Souain.

Steffen Georges, né en 1888 à Dommeldange au Luxembourg ; sergent fourrier ; tué le 28.09.1915 à Souain.

Teffen ou Steffen Auguste, né en 1888 à Rommeldange au Luxembourg ; adjudant-chef ; tué le 28.09.1915 à Souain.

 

Caporaux du 2e Régiment de marche du 1er Etranger tués lors de l’offensive de Champagne.

Bainier Marcel, né le 01.07.1896 à Courfaivre en Suisse ; caporal ; tué le 28.09.1915 à Souain.

Da Costa Valentin, né le 01.09.1883 à Lisbonne au Portugal ; caporal ; tué à l’ennemi le 26.09.1915 à Souain.

Dimech Paul dit Dimeck, né le 22.04.1887 à Bône dans le département de Constantine ; caporal ; tué le 28.09.1915 à Souain.

Gasi Pierre, né le 03.04.1893 à Genève en Suisse ; caporal ; tué à l’ennemi le 28.09.1915 au nord de Souain.

Grad Bernard, né le 01.11.1884 à Caïffa en Syrie ; caporal, tué le 28.09.1915 à Souain.

Itzig Henry, né le 16.06.1890 à Mexico au Mexique ; caporal ; tué le 29.09.1915 à Souain.

Kummer Jean, né le 09.03.1875 à Berne en Suisse ; caporal ; tué le 28.09.1915 à Souain.

Manfredini Umberto Edmondo Santo, né le 27.03.1880 à Ferrara en Italie ; caporal ; tué le 28.09.1915 à Souain.

Marco Jean, né le 06.01.1887 à Alger dans le département d’Alger ; caporal ; tué le 28.09.1915 à Souain.

Mathurin-Lecocq Juan, né le 20.02.1885 à Montevideo en Uruguay ; caporal ; tué à l’ennemi le 28.09.1915 dans le secteur de Souain.

Senmarti Jean Tomas Mariano, né le 30.08.1878 à Mallen en Espagne ; caporal ; tué le 29.09.1915 à Souain.

Seyrig Jean Roger, né le 06.03.1897 à Hérimoncourt dans le Doubs ; caporal ; tué le 02.10.1915 à Souain.

Sourdan Joseph, caporal ; tué le 30.09.1915 à Souain.

Talone da Costa e Silva Valentin, né le 01.09.1883 à Lisbonne au Portugal ; caporal ; tué à l’ennemi eu nord de Souain le 28.09.1915.

 

 

 

 

 

Caporaux du 2e Régiment de marche du 2e Etranger tués lors de l’offensive de Champagne.

Damianoff Anghel, né le 04.11.1887 près de Sofia en Bulgarie ; caporal ; tué le 01.10.1915 à Souain.

Dardane Auguste Léon ou Dadain, né le 10.01.1874 à Labazoge dans la Mayenne ; caporal ; tué le 30.09.1915 à Souain.

Hallet Ernest Louis, né le 22.10.1874 à Germaine dans la Marne ; caporal ; disparu le 01.10.1915 à Souain.

 

Légionnaires du 2e Régiment de marche du 1er Etranger tués lors de l’offensive de Champagne.

Achen Michel Augustin, né le 12.06.1885 aux Trois-Vierges au Luxembourg ; tué le 26.09.1915 à Souain.

Achoud Georges Auguste, né le 07.02.1889 à Beyrouth au Liban ; tué à l’ennemi le 28.09.1915 à Souain.

Alvarez Julien, né le 19.08.1891 à Madrid en Espagne ; disparu le 28.09.1915 à Souain.

Ananiantz Achot, né le 20.10.1893 à Tauris en Iran ; tué à l’ennemi le 28.09.1915 à Souain.

André Claude Emile Joseph, né le 03.01.1886 à Freycenet-la-Tour dans la Loire ; tué le 28.09.1915 à Souain.

Aradas Clemente Bandelio Laurenzo dit Aradou, né le 03.09.1890 à Bañolas en Espagne ; tué le 28.09.1915 à Souain.

Arambouro Eulage, né le 13.10.1892 à Miogno en Espagne ; disparu le 28.09.1915 à Souain.

Azzi Joseph, né le 14.02.1875 à Dosola en Italie ; disparu le 28.09.1915 à Souain.

Bak Joéli, né le 21.08.1889 à Bucarest en Roumanie ; tué le 28.09.1915 à Souain.

Bauler Henri, né le 15.07.1894 à Schadgen au Luxembourg ; tué à l’ennemi le 28.09.1915 à Souain.

Belmessieri Joseph Jean Dante, né le 20.02.1874 à Pellegrino en Italie ; tué le 28.09.1915 à Souain.

Berla David, né le 08.10.1886 à Panein en Roumanie ; tué à l’ennemi le 27.09.1915 à Souain.

Bertin André Grat Joseph, né le 14.09.1885 à Etroubles en Italie ; tué à l’ennemi le 27.09.1915 à Souain.

Beullens Henri, né le 02.02.1868 à Marcinelle en Belgique ; tué le 28.09.1915 à Souain.

Bianchi Léopold Louis Justin, né le 22.11.1892 à Vernix en Suisse ; tué le 25.09.1915 à Souain.

Blanes Jose Huesca, né le 01.06.1888 à San-Vincente en Espagne ; tué le 28.09.1915 à Souain.

Blaser Hans, né le 12.09.1891 à Lauperswil en Suisse ; légionnaire du 3e R.M. du 1er Etranger ; tué le 29.09.1915 à Souain.

Bochinsky Martin, né le 15.12.1877 à Krotozana en Pologne ; disparu le 28.09.1915 à Souain.

Boers Hermann, né le 11.06.1886 à Amsterdam dans les Pays-Bas ; tué à l’ennemi le 28.09.1915 à Souain.

Bouffoni Armand, né le 31.10.1893 à Albertacce en Haute-Corse ; tué le 28.09.1915 à Souain.

Breithoff Michel, né le 24.09.1895 à Paris ; tué à l’ennemi le 28.09.1915 à Souain.

Brodler Adolphe, né le 05.03.1878 à Bâle en Suisse ; disparu le 28.09.1915 à Souain.

Brun Joseph, né le 03.10.1881 à Schaffouse en Suisse ; tué le 28.09.1915 à Souain.

Cabraz Louis Joseph, né le 17.08.1888 à Valpelline en Italie ; disparu le 28.09.1915 à Souain.

Canavaros Georges, né en 05.1893 à Laconia en Grèce ;tué le 25.09.1915 à Souain.

Caracachian Léon, né en 1888 à Constantinople en Turquie ; tué à l’ennemi le 28.09.1915 à Souain.

Cerda Honoré Gomila, né le 08.02.1883 aux Iles Baléares en Espagne ; disparu le 28.09.1915 à Souain.

Cerutti Séraphin Jean, né le 30.10.1889 à Yvonand en Suisse ; tué le 28.09.1915 à, Souain.

Chanut Jean Marie, né le 20.02.1880 à Falgoux dans le Cantal ; tué le 29.09.1915 à Souain.

Chappuis Claudius, né le 28.10.1887 à La Motte-en-Bauges en Savoie ; tué le 28.09.1915 à Souain.

Chautems Samuel Adrien, né le 23.11.1885 à Genève en Suisse ; tué à l’ennemi le 29.09.1915 à Souain.

Cipriani Alexandre dit Simonetti, né le 09.07.1888 à Castellane-di-Mercurio en Haute Corse ; tué le 28.09.1915 à Souain.

Clerici Charles, né le 30.09.1876 à Lurate-Abatte en Italie ; tué à l’ennemi le 27.09.1915 à Souain.

Cohenoff Simon, né le 24.04.1878 à Widdin en Bulgarie ; disparu le 28.09.1915 à Souain.

Collet Emile, né le 21.08.1881 à Genève en Suisse ; disparu le 28.09.1915 à Souain.

Coudrachow Georges, né le 06.07.1884 à Kurmarsk en Russie ; disparu le 25.09.1915 devant Saint-Hilaire le Grand.

Couri Georges, né le 24.10.1887 à Baïme en Syrie ; disparu le 27.09.1915 à Souain.

Cuello Auguste, né le 28.08.1896 à Escalona en Espagne ; disparu le 28.09.1915 à Souain.

Dalla Costa Michel Antoine, né le 10.05.1890 à Cevins en Savoie ; tué le 28.09.1915 à Souain.

De Carvalho Raphaël Xavier, né le 22.04.1896 à Porto au Portugal ; tué le 28.09.1915 à Souain.

De Souza Manöel, né le 08.12.1878 à Amieira au Portugal ; disparu le 28.09.1915 à Souain.

Delpech Louis Raymond, né le 22.01.1890 à Chambon-sur-Voueize dans la Creuse ; tué le 28.09.1915 à Souain.

Delrue Alfred dit Delruc, né le 24.02.1888 à Lannoy dans le Nord ; tué le 29.09.1915 à Souain.

Disdero Joseph, né le 17.07.1891 à Sampeyre en Italie ; tué le 29.09.1915 à Souain.

Drtad Kotchian, né le 11.10.1884 à Trébizonde en Turquie ; tué le 29.09.1915 à Souain.

Dubois Emile Paul Auguste, né le 12/.12.1876 à Laval dans la Mayenne ; disparu le 28.09.1915 à Souain.

Duborgel Louis Paul, né le 01.08.1889 à Paris ; tué le 28.09.1915 à Souain.

Egli Heinrich, né le 24.05.1888 à Zurich en Suisse ; tué à l’ennemi le 26.09.1915 à Souain.

Eminian Hampart, né en 08.1896 à Constantinople en Turquie ; tué le 28.09.1915 à Souain.

Enard Alfred Gustave, né le 14.08.1892 à Munich en Allemagne ; tué à l’ennemi le 28.09.1915 au nord de Souain.

Eskenazi Haïm ou Eskissazi Heisse, né en 1889 à Constantinople en Turquie ; tué le 28.09.1915 à Souain.

Espartero Bartholomé, né le 24.07.1890 à Barcelone en Espagne ; tué le 28.09.1915 à Souain.

Exposito Daniel, né le 12.01.1890 en Espagne ; tué à l’ennemi le 28.09.1915 à Souain.

Farre Augustin, né le 20.08.1887 à Jou en Espagne ; tué le 28.09.1915 à Souain.

Feldmay Jacob, né le 22.12.1891 à Jassy en Roumanie ; disparu le 28.09.1915 à Souain.

Fillietroz Léon, né le 28.07.1889 à Quart en Italie ; disparu le 28.09.1915 à Souain.

Forcella Louis François, né le 02.04.1886 à Montpellier dans l’Hérault ; tué le 28.09.1915 à Souain.

Freiburghaus Alfred, né le 25.07.1881 à Villars-sous-Yens en Suisse ; tué à l’ennemi le 29.09.1915 à Souain.

Gache Samuel, né le 12.12.1988 à Buenos-Aires en Argentine ; tué à l’ennemi le 28.09.1915 à Souain.

Gaibrois Louis Henri, né le 08.01.1894 à Colombes dans la Seine ; disparu le 28.09.1915 à Souain.

Gaultier Louis Georges Marie, né le 02.05.1889 à Saint-Sulpice-sur-Rille dans l’Orne ; tué à l’ennemi le 28.09.1915 à Souain.

Gertsch Hermann Henri, né le 02.06.1895 à Neufchâtel en Suisse ; tué à l’ennemi le 28.09.1915 à Souain.

Ghinsberg Jacob, né le 07.04.1893 à Bucarest en Roumanie ; tué le 28.09.1915 à Souain.

Gilabert Joseph, né le 06.07.1895 à Sidi-Bel-Abbès dans le département d’Oran ; disparu le 28.09.1915 à Souain.

Gisello, tué le 28.09.1915 à Souain.

Golda Marcel, né le 09.08.1892 à Vevey en Suisse ; disparu le 28.09.1915 à Souain.

Golderon Bernard, né le 22.05.1890 à Varlin en Roumanie ; disparu le 27.09.1915 à Souain.

Goldstein Moïse, né le 05.05.1888 à Toulelia en Roumanie ; tué le 28.09.1915 à Souain.

Graziani Dominique, né le 18.12.1883 à Porto-Rico ; tué à l’ennemi le 28.09.1915 à Souain.

Gruber Alfred dit Maillard, né le 21.12.1883 à Eschau dans le Bas-Rhin ; tué le 28.09.1915 à Souain.

Hamed Emile, né le 21.08.1892 à Pressenn en Albanie ; disparu le 28.09.1915 à Souain.

Herdler Charles Jules, né le 29.01.1887 à Schmollen en Allemagne ; tué à l’ennemi le 28.09.1915 à Souain.

Izquierdo Justo, né le 27.03.1889 à Hunel-del-Mercado en Espagne ; tué le 28.09.1915 à Souain.

Jentgen Mathias, né le 25.03.1884 à Schifflange au Luxembourg ; tué à l’ennemi le 28.09.1915 à Souain.

Jimenez Elie Louis Désiré, né le 31.03.1894 à Curzay-sur-Vonne dans la Vienne ; disparu le 28.09.1915 à Souain.

Jiranck François, né le 27.07.1892 à Mlada-Boleslav en Bohême-Moravie ; tué à l’ennemi le 26.09.1915 à Souain.

Karels Dominique Pierre, né le 09.12.1882 à Winscler au Luxembourg ; tué à l’ennemi le 27.09.1915 à Souain.

Kauf Charles Alfred, né le 12.12.1897 à Paris ; tué lors de l’attaque de la ferme Navarin le 28.09.1915.

Kellaris Charalambos, né le 10.08.1892 à Lemnos en Grèce ; tué à l’ennemi dans le secteur de Souain le 28.09.1915.

Kiener Charles, né le 28.03.1878 à Muri en Suisse ; tué le 28.09.1915 à Souain.

Lambert Louis, né le 01.01.1895 à Neufchâtel en Suisse ; disparu le 28.09.1915 à Souain.

Lammens Fernand Louis Maximilien, né le 24.01.1891 à Anderlecht en Belgique ; disparu le 28.09.1915 à Souain.

Larcher Charles François, né le 17.06.1893 en Italie ; tué à l’ennemi le 27.09.1915 à Souain.

Lauvray Ernest Adrien, né le 27.05.1891 à Lesse en Moselle ; tué à l’ennemi le 27.09.1915 au Bois des Cuisines, à Wez-Prunay, près de Mourmelon.

Lecoultre Arnold, né le 29.12.1894 au Bouveret en Suisse ; tué le 28.09.1915 à Souain.

Leibovici Israël, né le 10.08.1893 à Bucarest en Roumanie ; disparu le 28.09.1915 à Souain.

Leone Benedetto, né le 14.01.1895 à Vallebona en Italie ; tué le 28.09.1915 à Souain.

Longchamp Irénée, né le 21.12.1883 à Ponthaux en Suisse ; tué le 28.09.1915 à Souain.

Lucas Pierre Marie, né le 21.09.1877 à Loyat dans le Morbihan ; tué le 28.09.1915 à Souain.

Marchand Auguste, né le 24.08.1891 à Paris ; tué le 29.09.1915 à Souain.

Marengo Giuseppe Giovanni, né le 20.11.1894 à Turin en Italie ; disparu au nord de Souain le 28.09.1915.

Masson Paul Edmond, né le 09.06.1897 à Saint-Maurice en Suisse ; disparu au nord de Souain le 28.09.1915.

Mechoulam Missim, né le 04.08.1889 à Constantinople en Turquie ; tué le 28.09.1915 à Souain.

Melik-Sarkissiantz Arsène dit Melick, né le 20.05.1889 à Taurus en Turquie ; tué à l’ennemi le 28.09.1915 au nord de Souain.

Morawski Victor, né le 24.08.1877 à Cracovie en Pologne ; tué le 28.09.1915 à Souain.

Moretti Jean, né le 12.08.1885 à Locatella en Italie ; tué le 28.09.1915 à Souain.

Nincewich Antonio, né le 14.01.1892 à Taros en Serbie ; disparu le 28.09.1915 à Souain.

Olivier Henri Louis, né le 20.01.1890 à Genève en Suisse ; tué le 29.09.1915 à La Cheppe – Suippes le 29.09.1915.

Omet Jean, né le 14.06.1897 à Olsenitza en Roumanie ; tué le 28.09.1915 à Souain.

Pache Gustave Louis, né le 12.02.1885 à Epalinges en Suisse ; tué le 28.09.1915 à Souain.

Paris Francisco, né en 1885 à Tourris en Espagne ; tué le 28.09.1915 à Souain.

Pedrini Basilio, né le 30.10.1894 à Milan en Italie ; tué le 01.10.1915 au nord de Souain.

Pernau-Y-Sans Juan, né le 14.03.1886 à Arba en Espagne ; tué à l’ennemi le 27.09.1915 à Souain.

Pesciotti Jean, né le 04.05.1895 à Pessano en Italie ; tué le 28.09.1915 à Souain.

Pichon Eugène Ernest, né le 11.02.1886 à Brest dans le Finistère ; tué le 28.09.1915 à Souain.

Pieracci Nazzarano, né le 28.08.1887 à Citta-di-Castello en Italie ; disparu le 28.09.1915 à Souain.

Pilger Pierre, né le 19.12.1884 à Willerscheidgen au Luxembourg ; tué le 28.09.1915 à Souain.

Pini Jean Hector, né le 08.06.1894 à Barretali en Haute-Corse ; tué le 28.09.1915 à Souain.

Pisantin Gaspard, tué le 28.09.1915 à Souain.

Pivaro Jean Baptiste, né le 21.08.1876 à Pontecchio en Italie ; tué le 28.09.1915 à Souain.

Poch Jaime dit Rock, né le 30.06.1893 à Barcelone en Espagne ; tué le 27.09.1915 à Souain.

Reichert Camille, né le 05.06.1891 à l’Ile Saint-Denis dans le département de la Seine ; tué le 28.09.1915 à Souain.

Repik Laurent, né le 05.01.1884 à Wracour en Tchécoslovaquie ; tué à l’ennemi le 28.09.1915 à Souain.

Riessen Théophile, né le 10.02.1890 à Lenwarden aux Pays-Bas ; tué le 28.09.1915 à Souain.

Riondel Antoine, né le 21.05.1882 à Versoy en Suisse ; disparu le 28.09.1915 à Souain.

Rios Nicolas Gonzales, né le 15.03.1874 à Beria en Espagne ; tué à l’ennemi le 28.09.1915 à Souain.

Rivera Pablo, né le 28.04.1888 à Pardial en Espagne ; tué le 22.09.1915 à Souain.

Rober Gustave Alvin, né le 29.01.1896 à Heiden en Suisse ; tué le 28.09.1915 à Souain.

Rosenspan Don, né le 18.08.1888 à Braïla en Roumanie ; disparu le 28.09.1915 à Souain.

Rosenspier Isaac, né le 10.09.1881 à Routchouch en Bulgarie ; disparu le 28.09.1915 à Souain.

Rubio Eduardo dit Roubic, né le 13.10.1880 à Madrid en Espagne ; tué le 27.09.1915 à Souain.

Sarfati Albert Abraham, né le 26.07.1884 à Constantinople en Turquie ; tué le 28.09.1915 à Souain.

Sastre de Castroverde Manuel, né le 31.03.1888 à Lorca en Espagne ; disparu le 28.09.1915 à Souain.

Saugy Georges Emile, né le 08.05.1883 à Lode en Suisse ; tué le 26.09.1915 à Souain.

Schaer Paul Jean Elie, né le 14.08.1894 à Paris ; tué le 28.09.1915 à Souain.

Schaller Léopold Lucien, né le 08.05.1887 à Méziré dans le Territoire de Belfort ; tué le 28.09.195 à Souain.

Schlegel Jean, né le 25.09.1882 à Saint-Gall en Suisse ; disparu le 25.09.1915 à Souain.

Sekler Léon, né le 17.07.1893 à Wiesen en Suisse ; tué le 27.09.1915 à Souain.

Serrano Mariano Vicente, né le 08.09.1888 à Saragosse en Espagne ; tué à l’ennemi le 27.09.1915 à Souain.

Soreff Jacques, né le 15.08.1894 à Andrinople en Turquie ; disparu le 28.09.1915 au nord de Souain.

Speck Alfred, né le 25.09.1880 à Fribourg en Suisse ; disparu au nord de Souain le 28.09.1915.

Sprauck Jean, né le 13.01.1893 à Alzingen au Luxembourg ; tué à l’ennemi le 25.09.1915 dans le secteur de Souain.

Stretti Guiseppe Mariano Gaetano, né le 13.07.1890 à Livourne en Italie ; tué le 28.09.1915 à Souain.

Sush Aloïs, né le 03.06.1886 à Parine en Tchécoslovaquie ; disparu le 28.09.1915 à Souain.

Tarice Joseph dit Taricco, né le 11.12.1881 à Turin en Italie ; tué le 28.09.1915 à Souain.

Teran Marian, né le 22.09.1891 à Burgos en Espagne ; tué à l’ennemi au nord de Souain le 28.09.1915.

Toresani Charles Louis Frédéric, né le 11.05.1889 à Milan en Italie ; tué le 28.09.1915 à Souain.

Torres Joseph Marie, né le 22.01.1882 à San-Pedro-del-Valle en Espagne ; tué à l’ennemi le 29.09.1915 à Souain.

Touron Victor, né le 18.12.1887 à Bruxelles en Belgique ; disparu le 28.09.1915 à Souain.

Treboul Jean, tué le 28.09.1915 à Souain.

Tronick Wolf, né en 1891 à Alavenic en Russie ; tué le 26.09.1915 à Souain.

Valente Raymond, né le 22.04.1884 à Gaète en Italie ; tué le 28.09.1915 à Souain.

Verney Edmond, né le 14.06.1880 à Besançon dans le Doubs ; tué le 26.06.1915 à Souain.

Vernez Henri, né le 27.02.1868 à Villarzel en Suisse ; tué le 28.09.1915 à Souain.

Vonlanthen François, né le 02.02.1893 à Guin en Suisse ; tué le 29.09.1915 à Souain.

Vuille Auguste, né le 18.03.1896 à Saint-Imier en Suisse ; tué le 28.09.1915 à Souain.

Vullierme François Marie dit Perrier, né le 23.12.1876 à Annecy-le-Vieux en Savoie ; tué le 28.09.1915 à Souain.

Wanty Emile, né le 02.02.1885 à Beaumont en Belgique ; tué le 28.09.1915 à Souain.

Weingartner Paul Louis Lucien, né le 08.01.1894 à Alger dans le département d’Alger ; tué à l’ennemi le 28.09.1915 à Souain.

Zimocki Alphonse Lucien Etienne, né le 18.07.1883 à Longwy en Meurthe et Moselle ; tué à l’ennemi le 30.09.1915 à Souain.

 

Légionnaires du 2e Régiment de marche du 2e Etranger tués lors de l’offensive de Champagne.

Adjemian Stéphane, né le 15.05.1885 à Constantinople en Turquie ; disparu le 28.09.1915 à Souain.

Ahmed Ben Abdallah, né le 01.01.1882 à Casablanca au Maroc ; tué le 25.09.1915 à Souain.

Aijes Antonio, né le 27.04.1889 à Alméria en Espagne ; tué le 25.09.1915 à Souain.

Anigsztein Jacob, né le 29.05.1888 à Varsovie en Pologne ; disparu le 25.09.1915 à Souain.

Balimann Charles, né le 01.10.1888 à La-Chaux-de-Fonds en Suisse ; tué à l’ennemi le 01.10.1915 à Souain.

Bans Georges, né le 24.09.1875 à Saint-Ingbert en Allemagne ; tué le 25.09.1915 à Souain.

Bareille Ferdinand Victor, né le 06.06.1861 à Lyon dans le Rhône ; tué à l’ennemi le 30.09.1915 à Souain.

Basmadjian Héraut dit Basmard, né le 02.02.1895 à Ardleker en Turquie ; tué le 25.09.1

Berman Mayer, né le 07.08.1884 à Hava-Zagosky en Russie ; disparu le 25.09.1915 devant Auberive.

Besse Ami, né le 09.05.1893 à Martigny en Suisse ; tué le 28.09.1915 à Souain.

Blondeau Jean Léon, né le 18.04.1877 à Beckerich au Luxembourg ; tué le 25.09.1915 à Souain.

Blumenfeld Arzy, né le 29.08.1885 à Buchus en Roumanie ; tué l’ennemi le 25.09.1915 à Souain.

Briand Yves Marie, né le 16.06.1879 au Merzer dans les Côtes-d’Armor ; tué à l’ennemi le 25.09.1915 à Souain.

Bruel Antonio, né le 15.04.1894 à Tarragone en Espagne ; tué à l’ennemi le 25.09.1915 à Souain.

Bugnon Jules Germain, né le 23.08.1893 à Riaz en Suisse ; tué à l’ennemi le 26.09.1915 à Souain.

Calphas Démosthène, né le 07.01.1878 à Bruxelles en Belgique ; tué à l’ennemi le 25.09.1915 à Souain.

Camerini Attilio Bruno Giovanni, né le 07.01.1878 à Bruxelles en Belgique ; tué à l’ennemi le 25.09.1915 à Souain.

Chable Henri, né le 07.11.1887 à Levisham en Angleterre ; tué à l’ennemi le 25.09.1915 à Souain.

Codina Joseph ou Coduna José dit Codunat, né le 30.08.1894 à Ripoll en Espagne ; tué le 25.09.1915 à Souain.

Cogliabassi Nicolas ou Coglabassi, né le 02.09.1892 à Soutari en Albanie ; tué le 25.09.1915 à Souain.

Crausaz Auguste, né le 13.01.1888 à Lutry-Hermanches en Suisse ; tué à l’ennemi le 02.10.1915 à Souain.

Delahaye Charles, né le 07.08.1893 à Lausanne en Suisse ; tué à l’ennemi le 25.09.1915 à Souain.

Denicola Pierre, né le 24.03.1885 à Rossa en Suisse ; tué à l’ennemi le 25.09.1915 à Souain.

Drecher Lazare, né le 22.02.1887 à Jassy en Roumanie ; tué à l’ennemi le 28.09.1915 à Souain.

Farnsworth Henry Wilson, né le 07.08.1890 à Didham aux U.S.A. ; tué à l’ennemi le 28.09.1915 sur la butte de Souain. Son père, en 1920, fait édifier sur les lieux où tomba son fils, un monument dédié à la Légion Etrangère qui rappelle ce sacrifice.

Golay Charles, né le 07.08.1883 à Lausanne en Suisse ; disparu le 29.09.1915 à Souain.

Goldenberg Edouard, né le 08.12.1894 à Bucarest en Roumanie ; tué à l’ennemi le 01.10.1915 à Souain.

Graff Armand, né le 17.04.1878 à Barbe-Rufien en Suisse ; tué à l’ennemi le 25.09.1915 à Souain.

Grossmann Henri, né le 12.07.1881 à Zurich en Suisse ; tué le 01.10.1915 à Souain.

Guardiola Gaspard dit Cordiola, né le 02.02.1874 à Madrid en Espagne ; tué le 30.09.1915 à Souain.

Hoff Joseph dit Huff, né le 06.07.1891 à Bruxelles en Belgique ; tué le 25.09.1915 à Souain.

Larue Louis Charles, né à Culan dans le Cher ; tué à l’ennemi le 25.09.1915 à Souain.

Larriba Jean Yvan, né le 29.05.1892 à Zalla en Espagne ; tué à l’ennemi le 27.09.1915 à Souain.

Leemann Gottfried, né le 14.05.1891 à Staita en Suisse ; tué le 28.09.1915 à Souain.

Matthey Henri Armand, né le 26.12.1892 à Locle en Suisse ; tué le 25.09.1915 à Souain.

Mazuranian Karekine, né le 22.04.1893 à Amassia en Turquie ; tué le 25.09.1915 à Souain.

Meller David, né en 04.1887 à Bucarest en Roumanie ; disparu le 28.09.1915 à Souain.

Miese Emile, né le 31.12.1884 en Belgique ; disparu le 28.09.1915 à Souain.

Olinger Bernard, né le 16.04.1884 à Berg dans le Luxembourg ; tué le 25.09.1915 à Souain.

Palla Natale, né le 24.09.1880 à Sospirolos en Italie ; tué le 28.09.1915 à Souain.

Perlmann Ruben, né le 26.09.1881 à Bucarest en Roumanie ; tué à l’ennemi le 25.09.1915 à Souain.

Philippe Joseph Guillaume, né le 14.01.1880 à Keryados-Ploemeur dans les Côtes-d’Armor ; tué le 25.09.1915 à Souain.

Pichon Georges, né le 08.04.1896 à Plainpalais en Suisse ; disparu le 25.09.1915 à Souain.

Quelvennec François, né le 14.08.1882 Poullaonat dans le Finistère ; tué à l’ennemi le 28.09.1915 à Souain.

Quinche James Edouard, né le 16.09.1882 à Neufchâtel en Suisse ; disparu le 28.09.1915 à Souain.

Rasem Carqué, né en 1890 à Yokohama au Japon ; tué le 28.09.1915 à Souain.

Reiter Jean, né le 22.08.1884 à Paris ; tué le 26.09.1915 à Souain.

Saby, tué le 01.10.1915 à Souain.

Sancey Raymond Clément, né le 23.12.1880 à Varnéville dans la Meuse ; tué à l’ennemi le 25.09.1915 à Souain.

Schvetzoff Alexandre, né le 13.08.1886 à Viasko en Russie ; disparu devant Auberive le 27.09.1915.

Sinner Nicolas René, né le 14.02.1889 à Levallois-Perret dans le département de la Seine ; tué le 28.09.1915 à Souain.

Spiegelberg Charles, né le 29.02.1890 à Yverdon-les-Bains en Suisse ; tué le 25.09.1915 à Souain.

Stas Maurice, né le 18.09.1875 à Liège en Belgique ; tué à l’ennemi le 27.09.1915 à Souain.

Susperregui Joseph, né le 27.03.1879 à Irun en Espagne ; tué à l’ennemi le 25.09.1915 à Souain.

Taravella Joseph Auguste, né le 25.12.1893 à Nogent-sur-Marne dans le département de la Seine, Seine & Oise; disparu le 25.09.1915 à Souain.

Thérinos Porphyrios, né le 07.06.1883 à Inoi en Grèce ; tué à l’ennemi le 28.09.1915 à Souain.

Trukenbrod Charles Victor, né le 22.02.1889 à Sion en Suisse ; disparu le 25.09.1915 à Souain.

Varma-Gayanchaud, né le 07.12.1891 à Anrisar en Inde ; tué à l’ennemi le 25.09.1915 à Souain.

Verdera Ernesto, né le 01.04.1886 à Virnaroz en Espagne ; tué à l’ennemi le 26.09.1915 à Souain.

Vuillet Louis dit Van der Bans, né le 15.03.1896 à Saint-Désert dans la Saône & Loire ; tué à l’ennemi le 25.09.1915 à Souain.

Yovanovitch Mirko, né le 26.11.1892 à Munich en Serbie ; tué le 25.09.1915 à Souain.

 

Officiers de la Légion Etrangère blessés lors de l’offensive de Champagne.

François, capitaine, commandant la compagnie A3, au 2e R.M. du 1er Etranger,blessé le 26.09.2015.

Joyeau, sous-lieutenant au 2e R.M. du 1er Etranger,blessé le 26.09.2015.

Jung, capitaine au 2e R.M. du 2e Etranger,blessé le 25.09.2015.

Lecomte-Denis, lieutenant-colonel, chef de corps du 2e R.M. du 2e Etranger ; blessé le 28.09.2015.

Leroy, capitaine, commandant la compagnie A1 au 2e R.M. du 1er Etranger ;il reçoit la croix d’officier de la Légion d’Honneur du général Codet, le 05.09.1915 ; blessé le 27.09.2015.

Marteau, sous-lieutenant au 2e R.M. du 1er Etranger,blessé le 26.09.2015.

Voelkel, sous-lieutenant au 2e R.M. du 1er Etranger,blessé le 27.09.2015.

 

Autres officiers du 2e Régiment de marche du 1er Etranger.

Arbaud, sous-lieutenant ; le général Codet lui remet la Médaille militaire le 05.09.1915.

Auger, capitaine, commandant la compagnie A4.

Gabet, commandant une compagnie de mitrailleuses.

Gallochon, lieutenant, chef d’une section de bombardiers arrivée en renfort le 01.09.1915.

Mesnil, commandant une compagnie de mitrailleuses.

Ruelland, capitaine, commandant la compagnie B1.

de Sampigny, capitaine, commandant la compagnie B2.

Sous-officiers du 2e Régiment de marche du 1er Etranger.

Ebel, sergent ; le colonel Cot lui remet la Médaille militaire le 23.09.1915.

Lamaret, adjudant-chef, adjoint au chef de la section de bombardiers arrivée en renfort le 01.09.1915.

 

Sous-officiers du 2e Régiment de marche du 1er Etranger.

Ebel, sergent ; le colonel Cot lui remet la Médaille militaire le 23.09.1915.

Lamaret, adjudant-chef, adjoint au chef de la section de bombardiers arrivée en renfort le 01.09.1915.

 

Bouilloux, caporal de la Légion Etrangère ; lors de l’offensive de Champagne, debout sur le no man’s land, il sonne interminablement le Boudin tandis que ses copains tombent autour de lui.

 

Cendrars Blaise,de son vrai nom Frédéric Louis Sauser, est un écrivain français d’origine suisse, né le 01.09.1887 à La Chaux-de-Fonds, dans le canton de Neuchâtel (Suisse) ; légionnaire suisse ; il tombe, le bras droit arraché lors de l’offensive de Champagne le 28.09.1915. Le 16.02.1916, il est naturalisé français. Il est mort à Paris le 21.01.1961. 

 

Cot, lieutenant-colonel, nommé le 8 mai 1915 commandant du 2e Régiment de Marche du 1er Etranger ; blessé par un éclat d’obus lors de l’attaque du 9 mai 1915 ;  puis colonel nommé le 11 novembre 1915 commandant du R.M.L.E. Il quitte son régiment le 15 février 1917 pour prendre le commandement de la 70e Brigade d’Infanterie.

 

Lecomte-Denis René Charles Auguste, né en 1865 ; saint-cyrien de la promotion 1884-1886 Le Foutchéou ; lieutenant-colonel de l’Infanterie d’active ; chef de corps du 2e Régiment de marche du 2e Etranger du 1er décembre 1914 au 25 septembre 1915 : blessé à Souain, lors de l’assaut sur les ouvrages Wagram. Commandant l’infanterie divisionnaire de la 169e division le 02.01.1957 puis de la 40e division le 05.09.1917 ; il termine sa carrière comme général de brigade.