Grande affluence en ce jeudi  27 août 2015 au local « Tisselank » de notre amicale pour souhaiter l’anniversaire  des 98 ans de notre grand ancien François MONARCHA. Auparavant,  le Lieutenant-Colonel   BOUCHEZ  Directeur de l’IILE lui remettait  la Croix du Combattant Volontaire avec agrafe 39/45 et  AFN tant attendue. Cette manifestation venait clôturer ce que notre Président appela « l’année MONARCHA » après   que le  Général MAURIN, commandant la Légion Etrangère, l’avait désigné porteur à « Camerone » de la main en bois du Capitaine DANJOU et le décore  de la Croix d’Officier de la Légion d’Honneur. Cette remise de décoration,  après la lecture de son passé glorieux, s’était   déroulée le 25 août  dans la salle d’honneur du Musée devant le drapeau de notre Amicale accompagné de ceux des  anciens combattants de Trets, de la Légion d’Honneur de la Région d’Aubagne  et  en présence de notre Président l’A/C (er) ANGOT ainsi que des représentants  du bureau, des membres de la famille du récipiendaire  et d’une délégation  de cadres de la maison mère dont le  directeur du SMFELE et de l’IILE .  Etaient également présents : le Général GUIGNON (2s)  grand-croix  de la LH, le Général  (2s) GAUSSERES Président de la FSALE,  le Général (2s) LE FLEM  Président de la SAMLE et le Lt- Colonel  ROUSSEAU Commandant le 1er RE. A l’issue de cette cérémonie, François, ému mais digne faisait une courte déclaration chaleureuse et pertinente. Pour terminer cette journée émouvante, tous les participants se retrouvaient au mess des Officiers pour un déjeuner « Légion ».  Notre ancien, doyen répertorié des amicales Légion, reste le dernier  à avoir rencontré en 1936 à Sidi-Bel Abbes le général ROLLET, père Légion. Tout un symbolique  ce Grand Monsieur Légionnaire, magnifique Soldat,  qui participa au sein du RMLE aux combats  de  la seconde guerre mondiale, Tunisie, débarquement de Provence, Campagne de  France qui menèrent  à la Libération de notre Pays.  Nommé chef de section au feu dans la lignée de ces sous-officiers au titre évocateur de Maréchaux de la Légion, il sera un des  premiers à entrer dans Colmar et ne sera stopé dans sa marche en avant par une blessure  grave à la veille de la capitulation de l’Allemagne, devenant ainsi fils de France non par le sang reçu, mais par son sang versé. C’est toujours au service de la France qu’il entreprendra une brillante  deuxième carrière dans  les forces de police. Si comme on le chante « l’amour du chef l’obéissance sont de plus pure tradition  » la réciproque est vraie s’agissant du respect et de  l’affection portés  par ceux qui ont commandé à la Légion. Homme discret, il fut repéré par le lieutenant-colonel (er) CLERC, vice-président de notre amicale, qui a rencontré notre Ancien et lui proposa de venir rejoindre notre amicale ou il s’avéra un compagnon au caractère trempé mais  entreprenant véritable cinéaste qui filmait toutes nos manifestations avec montage original et humour. Par la suite, le Colonel (er) NOIROT écrivait ses mémoires permettant ainsi de l’extraire de l’anonymat dans lequel il avait sombré. C’est entouré de toute notre affection y compris de celle d’Anne-Marie TISSELANK, présidente des féminines que s’est terminée ce jour anniversaire devant le film tourné par son fils retraçait agréablement cette « année MONARCHA ».