Comprendre l’autre, c’est le rencontrer avec la naissance d’une pensée raisonnée, rationnelle, de la réflexion, c’est l’irruption de la lumière qui est apparue pour la première fois dans un monde encore confus et obscur. Toute la morale politique et la philosophie visent la clarté. Apprendre à penser, à réfléchir, à être précis, à peser les termes de son discours, à échanger les concepts, à écouter l’autre, c’est être capable de dialoguer, c’est le seul moyen d’endiguer la violence effrayante qui monte autour de nous.

La parole est le rempart contre la bestialité. Quand on ne sait pas, quand on ne peut pas s’exprimer, quand on ne manie que des vagues approximations, comme malheureusement beaucoup de gens de nos jours, quand la parole n’est pas suffisante pour être entendue, pas assez élaborée parce que la pensée est confuse et embrouillée, alors... il ne reste que les poings, les coups, la violence fruste, stupide, aveugle.


Le dicton dit: «qu’il n’y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre» mais il faut bien savoir que ce personnage ne saurait ne pas savoir qu’un pet ne peut laisser un sourd indifférent…


CM