Histoire : 1920, la Légion s’installe au Maroc.

 

Novembre 1919 : le R.M.L.E. après une campagne exceptionnelle en France pendant la 1ère Guerre Mondiale, est envoyé au Maroc, bien que seul son 3ème bataillon soit au complet.

  • Dès son implantation au Maroc, le R.M.L.E. reconstitue ses deux premiers bataillons.
  • Le 3ème bataillon, ayant seul les effectifs suffisants, participe, sous les ordres du commandant Nicolas, secondé par le capitaine Maire, à une série de durs combats.

Le 23 juin 1920, face aux dissidents du Rass Tarcha, le capitaine Arbaud, commandant la 2ème compagnie, tombe, frappé à mort.

Le 20 juillet 1920, par décret, le R.M.L.E. change de nom : à compter du 15 novembre 1920, le R.M.L.E. devient le 3ème Régiment étranger.

Paul Deschanel

Le 5 août 1920, le président de la République, Paul Deschanel promulgue une loi, que viennent d’adopter la Chambre des députés et le Sénat, autorisant la création d’un régiment étranger de cavalerie, d’un régiment d’artillerie et d’un bataillon du génie. Seul le premier de ces corps est créé.

Le 15 novembre 1920, le 4ème Régiment étranger est créé administrativement à partir de trois anciens bataillons du 1er Régiment étranger du Maroc, devenus autonomes à la fin de la Première Guerre mondiale. Un quatrième bataillon venant du 2ème R.E. lui est rattaché provisoirement.

De décembre 1920 à mai 1921, quatre escadrons sont successivement formés à Saïda en Algérie au sein du 2ème Etranger puis expédiés sur la Tunisie choisie comme garnison pour ce 1er R.E.C.

  • Les officiers et de nombreux sous-officiers proviennent des régiments de cavalerie de Métropole ou d’Afrique, spahis et chasseurs. Quelques cadres ont été simplement mutés des R.E.I.
  • La troupe est formée de deux blocs ethniques très majoritaires, les Russes Blancs des armées Wrangel et Denikine, qui ont rejoint l’Occident après leurs défaites de 1920, et des soldats allemands et hongrois, fuyant leurs pays en désagrégation.
  • La forte proportion de soldats de métier expérimentés et bons cavaliers, souvent gradés dans leurs armées d’origine, assure immédiatement au 1erE.C. la valeur opérationnelle qu’on attend de lui.

1920 : Le 1er Etranger de Cavalerie, le Royal Etranger, est créé à Saïda : le premier escadron est constitué par des Cosaques. Ce nouveau régiment est un aimant pour nombre d’officiers français de cavalerie fascinés par la Légion. Le R.E.C. s’implante finalement à Sousse en Tunisie. La création d’unités de cavalerie à la Légion va se faire sans grandes difficultés grâce à un recrutement essentiellement russe des armées blanches. Il en sera de même pour la motorisation de ces mêmes unités qui va accroître leur mobilité et permettre d’atteindre les tribus sur le terrain. Les légionnaires cavaliers ont l’allure de la cavalerie d’Afrique mais l’uniforme se rapproche de celui du fantassin de la Légion.

  • La Légion retrouve sa place outre-mer ; elle amorce une montée en puissance qui va durer vingt années avec en 1935 la création du 5ème Etranger et en 1939 celle du 6.
  • Ces créations sont le résultat de l’action entamée par de hauts responsables de la défense nationale et, en premier lieu, le général Henri Mordacq, ancien officier de Légion, proche collaborateur de Georges Clémenceau. Il rêve de la création de divisions entières de Légion étrangère, mariant infanterie, cavalerie, artillerie et génie.

 

Le 2ème Régiment étranger.

Le 2ème R.E.I., abandonnant sa traditionnelle garnison de Saïda, vient rejoindre le 4ème R.E.I. au Maroc. Meknès va bientôt l’accueillir comme garnison principale.

  • Quatorze années de combat au Maroc attendent le 2èmeE.I.

 

Le 3ème Régiment étranger.

En 1920, le prestigieux R.M.L.E. du colonel Rollet reçoit les premiers renforts et devient le 3ème R.E.I.

De 1920 à 1943, le P.C. du régiment et la C.H.R. s’implantent à Fès. Les légionnaires occupent le camp de Dahr Mahrès qui domine la ville, capitale religieuse du Maroc.

  • Le 1er bataillon change souvent d’implantation autour de Fès, Meknès, el-Mers, Immouzer, Azrou et Itzer ; sous les ordres de son premier chef, le commandant Barrière, son fanion est cité à l’ordre de l’armée en 1923 ; à partir de 1925, pendant six ans, le commandant de Tscharner, officier suisse servant à titre étranger, est à la tête du bataillon.
  • Le 2ème bataillon aura pour chef les commandants Lalès, Naegelin et Maire ; après un an de garnison principale à Sefrou, près de Fès, son implantation est liée aux tours de relève entre les bataillons, dans la zone d’activité du régiment. Il est également cité à l’ordre de l’armée en 1923.
  • Le 3ème bataillon livre treize combats sanglants entre 1920 et 1921, sous les ordres du commandant Nicolas. Son fanion est le premier à recevoir la croix de guerre avec palme en 1922. Implanté d’abord à Fès, il tient ensuite les différents secteurs du Moyen-Atlas, du Rif et du territoire autonome du Tafilalet. Après les commandants Boutry, Flan, Lambert et Huret, le prince Aage en prend le commandement de 1937 à 1940, année de sa mort.
  • (S259-31).

 

Le 4ème Régiment étranger.

  • Les trois bataillons du 1er Etranger restés au Maroc constituent le 4ème  R.E.I. à Marrakech. Le P.C. du régiment et l’état-major s’installent à Marrakech, capitale du sud marocain et dont la célèbre Koutoubia sera le point de ralliement des unités disséminées dans les postes et chantiers.
  • Le 4ème régiment devient le 4ème Régiment étranger d’infanterie lors de la création du 1er Régiment étranger de cavalerie.
  • Le 1er bataillon est commandé en 1920 par le chef de bataillon Lambert qui, depuis 1918, assure le commandement du I/1erR.E.
  • Sa garnison est à Béni-Mellal, ses unités sont implantées dans le territoire du Tadla et du pays Zaïan. Mais les relèves entre les bataillons, en principe tous les deux ans, voient son implantation successive à Kasbah Tadla puis à Marrakech qui devient sa base définitive.
  • A sa création en 1920, le 2ème bataillon est commandé par le chef de bataillon Astraud. Formé à Marrakech, il tourne entre les garnisons de Kasbah Tadla, Béni-Mellal, Agadir et Marrakech même, enfin il se stabilise à Ouarzazate.
  • Le 3ème bataillon voit le jour en 1899 sous le nom de 6e bataillon du 1er Etranger, il sert essentiellement au Maroc jusqu’à son intégration au sein du 4.  A ses débuts, il s’installe à Bou Denib. A partir de 1921, il tient garnison successivement à Aïn Leuh, Marrakech, Kasbah Tadla jusqu’en 1928 où Agadir devient sa base définitive. Excepté une courte interruption, le bataillon restera, de 1920 à 1929, sous les ordres du chef de bataillon de Corta, figure légendaire du régiment.
  • Créée au début du siècle aux confins algéro-marocains, la 11ème compagnie montée du 1er Etranger devient en 1920 compagnie montée du 4ème R.E. en garnison à Bou-Denib. Elle est transformée en compagnie automobile le 15.04.1933 ; le 02.05.1934, après avoir parcouru 90 km et venant d’Akka, cette unité aux ordres du capitaine Gaultier arrive dans le célèbre poste de Foum el-Hassan.
  • La compagnie s’installe sous tentes marabout et, tout en assurant la sécurité des pistes, entreprend la construction d’un nouveau poste qui sera un modèle du genre. Le 15.11.1940, la compagnie du 4ème devient la 12ème compagnie mixte montée du 2ème R.E.I.
  • La compagnie de sapeurs pionniers du 4ème R.E..I. est constituée à Marrakech le 24.08.1926. Par la suite, elle s’implante à Ouarzazate. Transférée en Tunisie le 15.10.1939, la C.S.P. est dissoute à la fin de cette même année.
  • La batterie de marche du 4ème R.E.I. est mise sur pied le 15.05.1932 à Ouarzazate. Son matériel comprend 4 pièces de 75 servies par des légionnaires qui portent sur leur tenue réglementaire un écusson de spécialité de couleur écarlate sur le bras gauche. Cette unité originale, renforcée d’une section de 105 Schneider pour la durée des opérations, prend part aux combats de Bou Gaffer en 1933. Avec le groupe mobile de Meknès, la batterie participe à l’investissement du djebel Baddou où elle représente seule le régiment. Enfin elle tire ses derniers obus pendant l’opération éclair sur Tindouf le 15.04.1934. A la mobilisation de 1939, elle devient batterie portée avant de passer au 2ème R.E.I. à la dissolution du 4ème R.E.I.

1920-1923 : au Maroc, les régiments étrangers occupent leurs places au sein des troupes du Maroc. Ces années sont consacrées à la construction des lignes de postes et de bases qui ont pour but de protéger ce qu’on appelle à l’époque ‘’le Maroc utile’’ qui vit derrière cette barrière, orientée face au Rif et au Moyen-Atlas. Les opérations actives débutent par la réduction de la tache de Taza, foyer de dissidence, qui constitue le premier objectif des Groupes mobiles. Les difficultés rencontrées dès le début de la progression nécessitent de nouveaux renforts et les bataillons du 1er Etranger, implantés en Algérie, sont appelés à leur tour au Maroc.

  • Les groupes mobiles, formés à gros effectifs de toutes armes, se composent principalement de tirailleurs indigènes : Algériens, Marocains ou Sénégalais, avec un noyau de troupe blanche, généralement des bataillons du 4.
  • Les groupes mobiles procèdent au ravitaillement des détachements éloignés, ouvrent les grandes pistes qui conduisent vers le Sud, pacifient de nouveaux territoires et y créent des postes pour les garder. Ces opérations ne sont pas toujours faciles.
  • Le Marocain, excellent tireur, tenace et d’une mobilité extrême, se montre toujours très ardent au baroud. C’est un ennemi digne des légionnaires.

Le 4ème Régiment Etranger, actuellement installé à Castelnaudary, est l’héritier du régiment du Maroc; il porte toujours sur son insigne la Koutoubia.

Jean Balazuc P.P.P.P.

 

Sources principales.

La Légion Etrangère-150e anniversaire. Historia N° spécial 414 bis – 1981.

La Légion Etrangère-Grandeur et Servitude. Historama N° spécial HS N°3 – XI 1967.

La Légion Etrangère – Voyage à l’intérieur d’un corps d’élite – John Robert Young et Erwan Bergot – Editions Robert Laffont – 1984.

Le 1er Etranger – Philippe Cart-Tanneur et Tibor Szecsko – Branding Iron Production – 1986.

Le 3e Etranger – Philippe Cart-Tanneur et Tibor Szecsko – Branding Iron Production – 1988.

Le 4e Etranger– Philippe Cart-Tanneur et Tibor Szecsko – Branding Iron Production – 1987.

Site du Mémorial de Puyloubier.

 

Aage de Danemark, prince, fils du prince Waldemar, amiral de la marine danoise, et de la princesse Marie d’Orléans, petit-fils de roi ; arrière-petit-fils du roi des Français Louis-Philippe ; né le 10.06.1887 à Copenhague au Danemark ; il suit l’école danoise des officiers dont il sort avec le grade de sous-lieutenant ; il rejoint le régiment d’infanterie de la garde royale le 26.03.1909. Il participe avec l’état-major de l’armée grecque à la bataille de Dzumajök en 1913 pendant la seconde guerre balkanique ; en 1914, il reprend du service dans l’armée danoise et sert notamment en Italie comme observateur ; Il épouse la princesse Mathilde Émilie Françoise Marie Calvi di Bergolo, le 17.07.1914 à Turin, qui lui donne un fils en 1915, le comte Valdemar Alexander Georg Luigi Maria, comte de Rosenborg. Il suit les cours de l’Ecole d’état-major de 1918 à 1919 : promu capitaine, il sert en France au 16e B.C.P. en garnison à Metz du 17.12.1919 à décembre 1920 ; Chevalier de la Légion d’honneur le 08.10.1920. Après la faillite de la banque qu’il avait chargée de la gestion de sa fortune, le 18.12.1922, il décide avec l’accord de son père de rejoindre les rangs de la Légion Etrangère ; capitaine, il sert au Maroc de 1923 à 1940, affecté à Meknès au 2e Etranger dont les bataillons poursuivent la pacification du pays en Moyen-Atlas ; très populaire auprès de ses hommes ; en 1923, l’ensemble du régiment est engagé au sud de Taza contre les tribus Aït Tseghouchen et Marmoucha. Au cours de ces engagements, le prince se fait remarquer par son courage et reçoit le 29.12.1923 une première citation à l’ordre de l’armée, qui souligne sa volonté de ‘’se dépenser sans compter aussi bien dans la troupe que dans l’état-major lors des combats de Bou Arfa, du Bou Khamoudj et d’El Mers’’. Il poursuit une carrière traditionnelle d’officier servant également en état-major ; la campagne du Rif vaut au prince une seconde citation à l’ordre de l’armée le 28.06.1925 pour son action lors de la bataille de Bibane ; de décembre 1925 à mars 1926, il est en mission de promotion et de communication en Amérique avant de rejoindre la 48e promotion de l’Ecole de Guerre ; le 13.11.1928 il retourne au Maroc où il retrouve son poste à l’état-major. Une troisième citation à l’ordre de la colonne récompense son action lors des opérations du Tadla en 1929. Début 1931, il est affecté à l’E.M. de la 3e division de cavalerie en France où il reste trois ans. De retour au Maroc, il sert au 19e C.A. puis au groupent motorisé opérant dans la région de l’Anti-Atlas sous les ordres du colonel Trinquet. Il retrouve la Légion au sein du 1er R.E.I. Le 25.02.1935 il obtient son quatrième galon ; le 03.07.1935, il rejoint le 3e R.E.I. à Fès. Commandant le 2e bataillon p.i. ; chef du 3e bataillon le 17.11.1937 ; il réussit à marquer de sa personnalité cette formation qu’il espère pouvoir mener au feu. Mort pour la France, d’un œdème ou d’une crise cardiaque, le 29.02.1940 à Taza au Maroc ; Officier de la Légion d’Honneur, Croix de Guerre des T.O.E. avec trois citations ; une quinzaine de décorations dont l’Ouissam Alaouite dont il est officier ; il est enterré à Sidi-Bel-Abbès, suivant ses dernières volontés ; son cercueil est l’un des trois qui est transféré à Aubagne le 29.09.1962.

Arbaud, capitaine, commandant la 2e compagnie du 3e bataillon du R.M.L.E. au Maroc ; tué au combat, face aux dissidents du Rass Tarcha, le 23 juin 1920.

Astraud, chef de bataillon, commandant le 2e bataillon du 4e étranger à sa création en 1920.

Barrière, commandant, chef du 1er bataillon du 3e R.E.I. au Maroc de 1920 à 1925 ; grièvement blessé le 24.06.1923 au combat d’El-Mers.

Boutry, commandant, chef du 3e bataillon du 3e R.E.I. au Maroc dans les années 1920.

de Corta, chef de bataillon, commandant le 3e bataillon du 4e R.E.I. de 1920 à 1929, excepté une courte interruption ; figure légendaire du régiment.

Flan, commandant, chef du 3e bataillon du 3e R.E.I. au Maroc dans les années 1920.

Gaulthier, capitaine, commandant la compagnie automibile du 4e R.E. en 1934.

Huret, commandant, chef du 3e bataillon du 3e R.E.I. au Maroc dans les années 1930.

Lalès, commandant, chef du 2e bataillon du 3e R.E.I. au Maroc en 1920.

Lambert Jacques, commandant, chef du 1er puis du 3e bataillon du 3e R.E.I. au Maroc dans les années 1930 ; lieutenant-colonel, chef de corps du 1er Etranger en 1941 ; colonel, chef de corps du 3e R.E.I.M. en 1943 pendant la campagne de Tunisie.

Maire Fernand, né le 28.12.1876 à Saint-Pierre de Quiberon ; i, entre au Prytanée militaire de La Flèche en 1887 ; engagé volontaire pour 3 ans en 1897, caporal en juin 1898, sergent en décembre 1898, puis sergent-fourrier en 1899 ; élève-officier à Saint-Maixent le 11.4.1890 ; affecté au 119e R.I. come sous-lieutenant le 01.04.1902 ; son épopée va durer vingt ans, accompagnée de cicatrices multiples et de libations généreuses ; capitaine de la Légion Etrangère au 2e Etranger ; affecté au 2e Tirailleurs le 19.04.1916 ; puis au R.M.L.E. le 13.10.1916 ; le 27.03.1918, après l’attaque au sud de Villers-Bretonneux, son chef de bataillon et trois capitaines, commandants de compagnies, sont tués ; il remplace son chef de bataillon ; commandant le 3e Bataillon du R.M.L.E. le 14.07.1918 lors de la brèche dans la ligne Hindenburg ; il a une superbe attitude au feu : sa poitrine est couverte de décorations ; sa popularité chez les légionnaires est considérable ; capitaine adjoint au chef du 3e Bataillon du R.M.L.E. au Maroc en 1919-1920 ; chef du 2e bataillon du 3e R.E.I. dans les années 1930 ; célèbre colonel de la Légion Etrangère ; il gagne ses galons à la pointe de son épée ; chef de corps du 1er Etranger à Sidi-Bel-Abbès en 1934 ; il reprend du service en 1939 : chef de corps du 11e R.E.I. en novembre et décembre 1939 ; Commandeur de la Légion d’honneur ; trois fois blessé ; Croix de guerre 1914-1918 avec 4 citations dont 3  palmes ; Croix de guerre des T.O.E. avec trois palmes ; décédé le 06.10.1948.

Mordacq Jean-Jules-Henri, né à Clermont-Ferrand le 12 janvier 1868 ; il entre à Saint-Cyr, promotion Tombouctou, en 1887 : après une affectation au 2e Zouaves, Il rejoint la légion étrangère en janvier 1893 et part au Tonkin le 15.06.1893 au sein du légendaire 1er R.E.I. Il obtient son grade de capitaine en 1896, mais souffrant de paludisme doit rejoindre la France. Il repart ensuite servir à nouveau en Algérie. Colonel, chef de corps du 159e R.I. le 25.08.1914, le célèbre 15-9, le régiment des neiges. Le 17.01.1916, Mordacq est promu général de brigade (ATT), commandant de la 24e division[] (12e CA, Xe armée) qu'il conduit en Artois, à Verdun et au Chemin des Dames. Du 17 au 22.04.1917, il mène la 24e division à la bataille d'Auberive au côté de la Légion étrangère de la division marocaine. Le 16.11.1917, Georges Clemenceau devient Président du Conseil et ministre de la Guerre ; Mordacq avec sa cinquième citation reçoit la troisième étoile de général de division, et le 18 est nommé chef du cabinet militaire de Clemenceau. Ancien capitaine et vétéran de la Légion étrangère, il est à l'origine de la création de divisions pour la Légion, ainsi que de l'apparition de régiments de cavalerie et d'artillerie au sein de la Légion[]. Décédé le 12.04.1943.

Naegelin, commandant, chef du 2e bataillon du 3e R.E.I. au Maroc dans les années 1920.

Nicolas, un des maréchaux du général Louis Lyautey ; commandant, chef du 3e bataillon du R.M.L.E. au Maroc en 1919-1920 : son bataillon du 3e R.E.I., célèbre au Maroc, s’illustre particulièrement lors du combat de Skoura le 06.05.1922, lors d’un accrochage sévère avec la tribu des Aït-Tserrouchen ; colonel, chef de corps du 1er Etranger en 1931-1934.

de Tscharner, officier suisse servant à titre étranger, figure légendaire du R.M.L.E. et du 3e R.E.I. ; officier du 4e R.E.I. ; chef du 1er bataillon du 3e R.E.I. au Maroc de 1925 à 1931.