"Civilisé ? Idéal à atteindre comme un processus de transformation de société, moteur principal qui justifie de “civiliser” les peuples du monde dans une vision hiérarchisée.
Aujourd’hui, les vues sur la civilisation sont plus égalitaires, c’est plus un état de fait historique et social à valeur constant qu’un processus de transformation de sociétés.
L’idée de civilisation reste cependant problématique puisque pour pouvoir désigner des civilisations il faut sélectionner des faits observables, ceux que l’on juge aptes à définir les dites civilisations concernées.
Ainsi se confondent des faits linguistiques, éthiques, géographiques, culturels, religieux ou politiques, rien que cela…
Une réalité après cette énumération s’impose le fait qu'il n’est pas aisé de savoir ce qu’est une civilisation, pas plus qu’une religion ou une culture et il parait prudent de dire avec beaucoup de lucidité ne pas voir très clair dans tout cela…
Alors ! Alors, il serait de bon aloi et intelligent de ne pas utiliser le mot civilisation dans un discours politique si on ne possède pas la bonne définition.
“Il existe infiniment plus d’hommes qui acceptent la civilisation en hypocrites que d’hommes vraiment et réellement civilisés”: Sigmud Freud.
Quant à tous les autres, ceux qui alimentent la polémique, la plus grande part de leurs indignations n’a d’autres moteurs qu’un très lointain rapport avec le mot civilisation, fût-elles à nous remémorer les plus atroces faits historiques de l’histoire de notre humanité.
Dire tout et son contrainte, oui, pourquoi pas, après tout, c'est une question d'habitude, mais parler avec justesse et connaissance des sujets abordés serait beaucoup plus astucieux et éviterait, à ne point douter, une polémique ridicule de gens qui veulent absolument avoir raison, un de ces dialogues de sourds inutiles et malsains en ces temps ou la sagesse n’est pas la force affichée et principale des prétendants à la magistrature suprême de notre République.
Attaquons nous aux vrais problèmes qui ne manquent pas de se présenter !
En ce 11 novembre, il y a, quand même un certain cynisme à rendre hommage à ceux qui se sont battus dans les tranchées et piétiner leur héritage sous forme de "repentance" alors que : « ceux qui pieusement sont morts pour la France ont droit que sur leurs tombes, la foule vienne et prie… », aujourd’hui c’est trop souvent un terrain vague ouvert au vent !
Aujourd'hui, l’idée qu’un autre type de guerre asymétrique se présente, prophétisé par Jean Raspail dans « Le Camp des saints », a déjà commencé et n’effleure l’esprit d’aucun de ceux qui nous gouvernent, l’actualité est bien là pour nous inquiéter...
C’est ainsi que se présente de nos jours notre civilisation qui ne sait pas regarder les leçons de son passé et ne peut, de ce fait, prévoir son avenir… Mais surtout comment peut-on juger le passé avec les yeux d'aujourd'hui ?
CM