Un message dont on ne sait s’il sera reçu est dit: " envoyé en l’air ", Georges adresse à Gérard, l’ancien légionnaire objet d’un précédent article un poème émouvant, d’une lucidité dérangeante :
Message à Gérard :


Sur une mélodie que
Les notes n'aimeraient pas,
Un corps attend la vie, la mort pour
Son être... Un dernier espoir de croire qu'elle
Ne viendra pas, Qu'elle ne le prendra pas aujourd'hui
Dans ses bras… Mais quand le souffle devient lourd, pas de
Mensonge, On le sait, la mort commence à s'installer…
C'est alors que l'on demande avec pitié dans les
Yeux, un peu de temps, un répit pour parler
À ceux… A ceux que l'on va laisser
Impuissant de ce combat,
Et qui s'en voudront
De n’avoir Rien
Fait, si ce
N’est
D’être rester
Là …Elle ne prendra
Pas le Temps de leur dire
Qu’ils n'y sont pour rien. Une
Dernière danse, celle que l'on veut
Pas faire trop tôt, Histoire de pas laisser
Des affaires qui ne seraient pas ranger de sitôt...
De reprendre son droit à remettre les pendules de sa
Vie à l'heure, C'est ironique quand commence à s'arrêter le
Coeur … Cette danse là, on ne l'aime pas, c'est pourtant la dernière
Que tous on fera...
Ton Ami:

Georges