Posé d'assaut au Tchad d'après PyC:
Une zone est contrôlée par le GUNT au Tchad en 1986-1987, avec une "ligne rouge" aux 15e et 16e latitudes depuis 1983 et 1984 ; la bande d'Aouzou est occupée par la Libye.
L'opération Épervier au Tchad, a été déclenchée début février 1986 à l'initiative de la France après le franchissement du 16e parallèle par les forces armées libyennes venues soutenir Goukouni Oueddei qui avait été renversé fin 1981 par Hissène Habré avec le soutien de la France et des États-Unis. Elle succède à l'opération Manta qui en 1983-1984 avait été déclenchée pour les mêmes raisons.
L’opération Epervier est la plus longue menée sur le sol africain (28 ans, 6 mois). Dès sa mise en place ; son cadre d’action est clairement défini. Epervier se voit confier cinq missions/
- Garantir la protection des intérêts de la France et assurer la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad.
- Apporter un soutien logistique et un appui renseignement à l’armée tchadienne, assurer l’assistance technique militaire (formation des militaires tchadiens).
- Apporter un soutien à des contingents internationaux (ce sera le cas avec l’EUFOR au Tchad et en R.C.A., et la MINURCA).
- Appuyer les opérations françaises se déroulant dans la région (Serval, Sangaris, …)
- Mener ponctuellement des actions civilo-militaires essentiellement dans les domaines de l’éducation et de la santé.
En 2004, l'opération Dorca est venue se greffer sur l'opération Épervier. En août 2010, le président tchadien Idriss Déby remet en cause la présence militaire française au sein d'Épervier (environ 1 100 hommes) dans son pays en l'absence de contreparties financières, après avoir obtenu le départ de la MINURCAT de l'ONU pour fin 2010[].
L’armée de l'air dans l'opération.
Le premier détachement d'intervention et de protection de la base « Sergent-chef Adji Kosseï » a été mis en place le 14 février 1986. Il était composé de 101 fusiliers commandos parachutistes de l'air du Groupement des fusiliers commandos de l'air GFCA de Nîmes, placé sous les ordres du capitaine Xavier Masson-Regnault.
Le colonel Hector Pissochet de la Force aérienne tactique (FATAC) ayant commandé la base aérienne de Colmar est désigné pour assurer le commandement de l'opération. Le détachement de la Légion étrangère est installé au camp Dubut proche de la base aérienne. Plusieurs appareils de combat avec tout leur soutien technico-logistique, viennent armer le dispositif. La défense aérienne de la base et de l'aéroport de Ndjamena est assurée par des éléments des Escadrons de défense aérienne (EDSA) de l'armée de l'air.
Les opérations aériennes comprennent notamment un raid sur la base aérienne libyenne d'Ouadi-Doum le 16 février 1986 depuis Bangui (Centrafrique) et un autre contre les installations anti-aériennes de cette même base le 7 janvier 1987[].
Depuis l'opération Épervier se poursuit avec des formats différents en fonction de la situation politique du Tchad.
L'armée de terre dans l'opération.
Le dispositif de mise en place de détachement d’assistance militaire d’instruction (DAMI) au Tchad permettant de maintenir une sécurité conforme aux accords signés entre la France et le Tchad. Ce sont des hommes du DAO du 2e R.I.Ma., arrivés le 06 février 1986 pour repartir le 4 juin 1986. Leur mission : former les FANT (Force Armée Nationale Tchadienne) au centre d'instruction de Koundoul. Ce détachement de 40 hommes a pris une part active à la mise sur pied d'unités opérationnelles tchadiennes. Ils ont reçu un témoignage de satisfaction pour leur travail par le Colonel D. Monti, Attaché des Forces Armées près l'Ambassade de France au Tchad, Chef de la mission d'Assistance Militaire.
Des éléments du 21e R.I.Ma. furent parmi les premiers déployés au Tchad.
En septembre 1987, la destruction de la base de Maaten es-Sara, lors d’un rezzou tchadien provoque la riposte des forces libyennes qui tentent de bombarder les aérodromes de N’Djamena et Abéché grâce à deux avions Tupolev Tu-22 dont l’un est abattu au-dessus de N’Djamena par une batterie Hawk du 403e R.A. suite à une action coordonnée par la cellule tactique de l'armée de l'air. Le second à Abéché échappe aux batteries Crotale de l'Aviation mais doit abandonner sa mission pour ne pas être détruit par les missiles lancés contre lui. Les paras du 8 R.P.I.Ma. ont également participé aux opérations sur Abéché et N'Djamena[].
La Légion.
En 1986, les 3e et 4e compagnies du 2e R.E.P., puis un E.M.T. à 4 compagnies, commandé par le colonel Wabinski, chef de corps, prend la relève de la composante terre du dispositif Epervier en mai 1986. Il prend en charge l’axe est qui, du fait des victoires d’Hissène Habré, s’est augmenté de Kalait. Les légionnaires s’installent à Kalait, Biltine et Abéché. Le détachement assure l’encadrement d’un détachement d’assistance technique à Pandzangue au sud, non loin des frontières du Cameroun et de la République centrafricaine et le poste de commandement et 2 compagnies s’installent à N’Djamena. En juillet, à la suite d’une réorganisation du dispositif, la compagnie d’éclairage et d’appuis du capitaine Terrenoir rentre à Calvi, remplacée par une autre compagnie. Le 8 août, les Tchadiens s’emparent d’Aouzou, repris par les Libyens, 20 jours plus tard. Le 2e R.E.P. laisse la place à d’autres unités à la mi-octobre 1986
En 1988, au lendemain du quarantième anniversaire de la création des légionnaires parachutistes, le 2e R.E.P. aux ordres du colonel Coevoet, revient pour la huitième fois au Tchad depuis son engagement initial de 1969. La 3e compagnie du capitaine Jean Maurin s’installe à Abéché, la 4e de Bouquin à Moussoro avec une section à Faya, la C.E.A. du capitaine Terrenoir et l’U.C.S. du capitaine Bernier à N’Djamena.
Le 14 janvier 1988, le 6e R.E.G. perd le sergent-chef Stevo Panic dans une action de combat à Faya Largeau.
31 mai 1988 : le 2e R.E.I. perd le légionnaire Georges Ahlwarth à N’Djamena.
En 1990-1991 : le 26 novembre 1990, le 2ème R.E.P. aux ordres du colonel Rémy Gausserès est mis en alerte Guépard de premier rang. Les forces gouvernementales d'Hissène Habré reculent à l'Est, attaquées par les combattants dissidents d'Idriss Déby.
Le 30 novembre : la 2ème compagnie du capitaine Emmanuel Maurin est projetée et engagée immédiatement dans une mission de protection des ressortissants européens de N'Djamena. Elle retrouve dans la capitale la 4ème compagnie du capitaine Streichenberger arrivée en renfort depuis Bangui. Des combats ont lieu en ville dans la nuit du 30 novembre. Les sections interviennent dans les quartiers sensibles.
Le 1er décembre : le P.C. et la 3ème compagnie décollent de Corse puis se posent à N'Djamena de nuit. Le 2ème R.E.P. assure la sécurité des installations sensibles, l'Ambassade, l'aérodrome, l'usine électrique, le château d'eau, les banques. Les troupes d'Idriss Deby, après plusieurs violents combats, l'emportent sur les goranes d'Hissène Habré.
Le 2 décembre l'Ambassadeur de France François-Xavier Gendreau rencontre à N'Djamena Idriss Déby et son Comchef Abbas Koty.
De 1990 à 1991, les 2e, 3e, 4e compagnies, et les CRAP du 2e R.E.P., sont successivement dirigés sur N’Djamena afin de protéger l’aérodrome et les installations militaires.
20 décembre 1995 : le 1er R.E.C. perd le brigadier-chef légionnaire Patrick Brabakaran au 1er R.E.C. mort pour la France dans un accident à Guelengdeng au Tchad.
23 novembre 1998 : le 2e R.E.P. perd le sergent-chef légionnaire parachutiste Pascal Trithardt mort pour la France à Abéché.
Matériel engagé.
En 2011, on comptabilise les matériels suivant engagé dans l'opération Épervier[] : 20 PVP ; 111 VLRA ; 14 ERC-90 Sagaie ; 23 VAB ; 5 Renault TRM 10000 ; 54 Renault TRM 2000 ; 38 Renault GBC 180 : 4 véhicules de transport logistique ; 5 lots 7 (lot de dépannage installé sur un véhicule, équipé d'une chèvre fixe à l'arrière permettant le remorquage) ; 5 VH Génie ; 16 VH Service des essences des armées ; 9 VH SIS ; 4 hélicoptères Eurocopter SA330 Puma.
La Légion.
En 1986, les 3e et 4e compagnies du 2e R.E.P., puis un E.M.T. à 4 compagnies, commandé par le colonel Wabinski, chef de corps, prend la relève de la composante terre du dispositif Epervier en mai 1986. Il prend en charge l’axe est qui, du fait des victoires d’Hissène Habré, s’est augmenté de Kalait. Les légionnaires s’installent à Kalait, Biltine et Abéché. Le détachement assure l’encadrement d’un détachement d’assistance technique à Pandzangue au sud, non loin des frontières du Cameroun et de la République centrafricaine et le poste de commandement et 2 compagnies s’installent à N’Djamena. En juillet, à la suite d’une réorganisation du dispositif, la compagnie d’éclairage et d’appuis du capitaine Terrenoir rentre à Calvi, remplacée par une autre compagnie. Le 8 août, les Tchadiens s’emparent d’Aouzou, repris par les Libyens, 20 jours plus tard. Le 2e R.E.P. laisse la place à d’autres unités à la mi-octobre 1986
En 1988, au lendemain du quarantième anniversaire de la création des légionnaires parachutistes, le 2e R.E.P. aux ordres du colonel Coevoet, revient pour la huitième fois au Tchad depuis son engagement initial de 1969. La 3e compagnie du capitaine Jean Maurin s’installe à Abéché, la 4e de Bouquin à Moussoro avec une section à Faya, la C.E.A. du capitaine Terrenoir et l’U.C.S. du capitaine Bernier à N’Djamena.
Le 14 janvier 1988, le 6e R.E.G. perd le sergent-chef Stevo Panic dans une action de combat à Faya Largeau.
31 mai 1988 : le 2e R.E.I. perd le légionnaire Georges Ahlwarth à N’Djamena.
En 1990-1991 : le 26 novembre 1990, le 2ème R.E.P. aux ordres du colonel Rémy Gausserès est mis en alerte Guépard de premier rang. Les forces gouvernementales d'Hissène Habré reculent à l'Est, attaquées par les combattants dissidents d'Idriss Déby.
Le 30 novembre : la 2ème compagnie du capitaine Emmanuel Maurin est projetée et engagée immédiatement dans une mission de protection des ressortissants européens de N'Djamena. Elle retrouve dans la capitale la 4ème compagnie du capitaine Streichenberger arrivée en renfort depuis Bangui. Des combats ont lieu en ville dans la nuit du 30 novembre. Les sections interviennent dans les quartiers sensibles.
Le 1er décembre : le P.C. et la 3ème compagnie décollent de Corse puis se posent à N'Djamena de nuit. Le 2ème R.E.P. assure la sécurité des installations sensibles, l'Ambassade, l'aérodrome, l'usine électrique, le château d'eau, les banques. Les troupes d'Idriss Deby, après plusieurs violents combats, l'emportent sur les goranes d'Hissène Habré.
Le 2 décembre l'Ambassadeur de France François-Xavier Gendreau rencontre à N'Djamena Idriss Déby et son Comchef Abbas Koty.
De 1990 à 1991, les 2e, 3e, 4e compagnies, et les CRAP du 2e R.E.P., sont successivement dirigés sur N’Djamena afin de protéger l’aérodrome et les installations militaires.
29 mars 1991 : le 2e R.E.P. perd en service commandé le caporal légionnaire parachutiste Pierre Lambert à Abéché.
20 décembre 1995 : le 1er R.E.C. perd le brigadier-chef légionnaire Patrick Brabakaran au 1er R.E.C. mort pour la France dans un accident à Guelengdeng au Tchad.
23 novembre 1998 : le 2e R.E.P. perd le sergent-chef légionnaire parachutiste Pascal Trithardt mort pour la France à Abéché.
Matériel engagé.
En 2011, on comptabilise les matériels suivant engagé dans l'opération Épervier[] : 20 PVP ; 111 VLRA ; 14 ERC-90 Sagaie ; 23 VAB ; 5 Renault TRM 10000 ; 54 Renault TRM 2000 ; 38 Renault GBC 180 : 4 véhicules de transport logistique ; 5 lots 7 (lot de dépannage installé sur un véhicule, équipé d'une chèvre fixe à l'arrière permettant le remorquage) ; 5 VH Génie ; 16 VH Service des essences des armées ; 9 VH SIS ; 4 hélicoptères Eurocopter SA330 Puma.
Pertes globales.
Avec 158 militaires français morts au cours des différentes Opex dans ce pays depuis 1968 dont 93 « morts pour la France » depuis la fin des années 1960, le Tchad est, à égalité avec le Liban, au premier rang des pertes militaires françaises en opérations extérieures depuis 1963.
Représailles.
L'attentat du vol 772 UTA a fait 170 morts en 1989. Il a été organisé par la Libye, en représailles contre l'État Français (comme celui du vol 103 Pan Am contre les États-Unis).
Notes et références.
- Le Tchad remet en cause la présence militaire française dans Le Figaro du 11 août 2010.
- Ouadi-Doum[archive]
- Le fait d'armes du HAWK, de l'artillerie sol-air française, du 403e R.A[archive],
- Philippe Chapleau, « Opex : au-delà des coûts et surcoûts, un important déploiement de matériel », sur Lignes de défense.
Ahlwarth Georges, né le 13.09.1967 à Somain dans le Nord ; légionnaire au 2e R.E.I. ; mort pour la France le 31.05.1988 à N’Djamena au Tchad.
Bernier, capitaine légionnaire parachutiste, commandant l’U.C.S. du 2e R.E.P. à N’Djamena en 1988.
Bouquin, capitaine légionnaire parachutiste, commandant la 4e compagnie du 2e R.E.P. à Moussoro, avec une section à Faye, en 1988.
Brabakaran Patrick, né le 08.05.1958 à Nellikuppam en Inde ; brigadier-chef légionnaire au 1er R.E.C. ; mort pour la France dans un accident le 20.12.1995 à Guelengdeng au Tchad.
Coevoet, capitaine légionnaire parachutiste au 2e R.E.P. ; officier opérations lors de l’expédition sur Kolwezi en mai 1978 ; colonel, chef de corps du 2e R.E.P. en 1988-1990 ; au Tchad en 1988 pour la huitième intervention du régiment.
Gausserès Rémy Louis René, né le 25 août 1946 à Poitiers dans la Vienne ; après des études au Prytanée militaire de La Flèche, saint-cyrien de la promotion ‘’Souvenir de Napoléon’’ 1968-1970 ; en août 1971, il est affecté à la Légion Etrangère, au 1er R.E., chef de section à la 2e compagnie du G.I.L.E. ; en février 1972, il est affecté au 2e R.E.P., chef de section à la 1ère compagnie ; en 1974, commandant de la section des chuteurs opérationnels, la S.E.R. de la C.A.E. ; en 1977, il est à la tête de la 3e compagnie du 2° R.E.P. ; il se distingue lors des combats de Kolwezi au Zaïre du 19.05 au 14.06.1978 au cours de l’opération Bonite ; il est cité à l’ordre de l’armée avec attribution de la Croix de la Valeur militaire ; il est fait chevalier de la Légion d’honneur à titre exceptionnel le 14.07.1978 ; aide de camp du CEMAT en 1979 ; affecté à l’EMAT en 1981, officier de permanence au Centre opérationnel Terre ; en 1982, rédacteur au bureau effectifs-personnels. En 1984, il est admis à l’E.S.G., officier stagiaire de la 98e promotion. En 1986, il rejoint le 4e Etranger comme chef du bureau instruction. En 1988, il rejoint le service d’information, de recrutement et de promotion de l’armée de terre (SIRPA-T) pour occuper le poste de chef du service presse. Colonel, Chef de corps du 2e R.E.P. à Calvi en 1990-1992 avec lequel il intervient deux fois au Tchad en 1990 et 1991 comme chef du détachement Terre lors de l’opération Epervier ; opération Noroit au Rwanda en 1990 ; opération Daguet en Irak en 1991 ; opérations à Djibouti Godoria en 1991 et Iskoutir en 1992 ; de 1993 à 1996 il est affecté à la 11° division parachutiste à Toulouse, comme chef d’état-major et se distingue comme chef d’état-major du secteur de Sarajevo lors de la reprise des crêtes du Krupac par la Forpronu en 1994. Il participe comme commandant en second de la brigade multinationale de l’IFOR à l’application des accords de Dayton sur le terrain en Bosnie en 1995 –1996. De 1996 à 1999, il est le directeur adjoint de la Division Emplois de l’E.M.A. De 1999 à 2001, il est le général adjoint opérationnel de l’état-major de la Force N°4 à Limoges. De 2002 à 2004 il est le général Secrétaire permanent du Comité interministériel du Renseignement (C.I.R.) au Secrétariat Général de la Défense Nationale (S.G.D.N.) à Paris. Admis en 2e section en 2004. Commandeur de la Légion d’honneur le 14.07.2000 ; Grand-Officier de l’O.N.M. ; Croix de la Valeur militaire avec trois citations dont une palme. Membre du Club des C.S.P.F. Président de la F.S.A.L.E. élu en 2013, réélu en 2016, puis en 2019.
Gros, capitaine légionnaire parachutiste, commandant la 3e compagnie du 2e R.E.P. détachée de Bouar à N’Djamena.
Guermeur, capitaine légionnaire parachutiste, commandant la 4e compagnie du 2e R.E.P. détachée de Bouar à N’Djamena.
Hennes Detlef Heinz Philipp, né le 30.03.1966 à Köln en Allemagne ; sergent légionnaire au 2e R.E.I. ; mort pour la France dans un accident le 28.07.1992 à N’Djamena au Tchad.
Martin Michel Louis, né le 28.08.1966 à Saint-Dié les Vosges dans les Vosges ; caporal légionnaire parachutiste au 2e R.E.P. ; mort en service commandé le 29.03.1991 à Abéché au Tchad.
Masson-Regnault Xavier, commandant le détachement de 101 fusiliers commandos parachutistes de l'air du Groupement des fusiliers commandos de l'air GFCA de Nîmes
Maurin Jean, capitaine légionnaire parachutiste, commandant la 3e compagnie du 2e R.E.P. installée à Abéché, en 1988.
Maurin Jean Marie Joseph, né le 03.04.1959 à Sète dans l’Hérault ; saint-cyrien de la promotion Général Lassalle 1979-1981 ; sous-lieutenant le 01.08 .1981 ; il demande à servir dans la Légion Etrangère à l’issue de son application ; Lieutenant le 01.08.1982 ; affecté au 4e R.E.I. à Castelnaudary en 1982-1983 ; chef de section puis commandant de la 3e compagnie de combat du 2e R.E.P. de 1983 à 1991 ; capitaine le 01.08.1986 ; deux OPEX au Tchad et à Djibouti ; commandant la 3e compagnie installée à Abéché en 1988 ; après son temps de commandement ; il occupe les fonctions de chef de bureau des Ressources Humaines du régiment ; il est adjoint au commandement de l’opération Noroit au Rwanda. Affecté à l’état-major de la F.A.R. en 1991-1993 ; Chef de bataillon le 01.10.1992 ; stagiaire de la 107e promotion de l’E.S.G. en 1993, puis il intègre le Comité Interarmes de Défense ; en 1995 ; il est titulaire du brevet de l’enseignement militaire de Défense. De retour au 2e R.E.P. en 1995-1997, chef du B.O.I. Des Opex : Hermine en ex-Yougoslavie, Epervier au Tchad, Almandin II et III en R.C.A., Pélican au Congo. Lieutenant-colonel le 01.10.1996. Affecté à l’E.M.A.T. de 1997 à 1999. Chef de corps de la 13e D.B.L.E. à Djibouti du 30.07.2000 au 2002 ; Colonel le 01.10.2002 ; C.E.M de la 11e D.P. en 2002-2004 ; opérations Manta, Epervier, Noroît, Salamandre, Almandin, Pélican, Rwanda, Licorne ; Croix de la Valeur militaire avec trois citations ; général de brigade le 01.08.2009 ; affecté à l’E.M.A. ; général de division le 01.08.2013 ; nommé COMLE le 01.08.2014 ; Commandeur de la Légion d’honneur le 13.07.2014. Commandeur de l’O.N.M. Son adieu aux armes est le 26.07.2018 à Aubagne. Président de la FSALE depuis le congrès de Millau lors de l'AG du samedi 14 mai 2022
Maurin Emmanuel, né le 13.08.1960 ; marié, père de cinq enfants ; saint-cyrien de la promotion La Grande Armée 1981-1983 ; à l’issue, il choisit l’infanterie ; pendant huit ans, il occupe tous les postes au 2e R.E.P. avec une incursion à la 13e D.B.L.E. en 1966-1998 ; chef de section de combat en 1984-1988 ; officier adjoint en 1988-1990 ; capitaine en 1988 ; commandant la 2e compagnie de combat en 1990-1992 ; durant cette période, il est engagé à plusieurs reprises dans des opérations ou des missions de courte durée au Tchad, au Gabon, au Zaïre, en République de Centre-Afrique et à Djibouti. En 1992, à l’issue de son temps de commandement ; il est affecté à l’E.M.A.T. au sein de la division organisation-ressources humaines. Chef de bataillon en 1994 ; il suit l’enseignement de la 108e promotion du Cours supérieur d’état-major puis de la 3e promotion du Collège interarmées de Défense. A la sortie en 1996, il est affecté à la 13e D.B.L.E. à Djibouti pour occuper les fonctions de chef de bureau renseignement-opérations-instruction. Lieutenant-colonel en 1998. En 1998, il rejoint à nouveau la division organisation-ressources humaines de l’E/M/A.T. pour occuper les fonctions de chef de section. Colonel en 2002, Chef de corps du 2e R.E.P. en 2002-2004 ; il est engagé au début de l’opération Licorne en République de Côte-d’Ivoire de décembre 2002 à mars 2003. En 2004, il est affecté au commandement de la Force d’action Terrestre, le C.F.A.T., à Lille où il occupe les fonctions d’assistant militaire du général commandant la F.A.T. A ce titre, il participe à des missions d’inspection au Kosovo, en Bosnie, en République de Côte d’Ivoire, et dans différentes implantations de forces françaises prépositionnées. En septembre 2006, il est auditeur de la 58e session de l’I.H.E.D.N. et de la 56e promotion du C.H.E.M. Du 01.07.2007 au 31.07.2010, il sert à la délégation aux affaires stratégiques du ministère de la Défense en qualité de sous-directeur des questions régionales. Général de brigade le 01.08.2010, commandant la 11e B.P. en 2010-2012 ; puis commandant la Task Force Lafayette en Afghanistan pendant 4 mois à compter du 18.05.2011 ; adjoint au sous-chef d’état-major aux relations internationales de l’E.M.A. le 01.09.2012 ; chef G3 des opérations du Corps de Réaction rapide allié (France & G.B.) en 2013. Il est nommé directeur de l’Ecole d’Infanterie de Draguignan le 01.09.2014 ; commandeur de la Légion d’Honneur le 01.07.2016.
Monti D., colonel ; attaché des Forces Armées près l'Ambassade de France au Tchad, Chef de la mission d'Assistance Militaire.
Panic Stevo, né le 27.07.1950 à Gornji Podgradci en Yougoslavie : sergent-chef légionnaire au 6e R.E.G. ; mort pour la France dans une action de combat le 14.01.1988 à Faya Largeau au Tchad.
Pissochet Hector, colonel de la Force aérienne tactique (FATAC).
Richard Christian Jean Marie, né le 05.0.1965 à Sète dans l’Hérault ; maréchal des logis-chef hussard parachutiste au 1er R.H.P. ; tué au combat le 12.01.1991 à Idjinz près de Laï, au Tchad au cours de l’opération Epervier.
Terrenoir, capitaine légionnaire parachutiste, commandant la C.E.A. du 2e R.E.P. au Tchad en 1987 ; début juillet 1987, sa compagnie est rapatriée sur Calvi à la suite de la réorganisation du dispositif ; la compagnie revient au Tchad en 1988.
Trithardt Pascal Jean-Baptiste, né le 12.11.1964 à Cirey-sur-Vezouze dans la Meurthe-et-Moselle ; sergent-chef légionnaire parachutiste au 2e R.E.P. ; mort pour la France le 23.11.1998 à Abéché au Tchad.
Wabinski, colonel, chef de corps du 2e R.E.P. en 1987.
1989 : le 2e R.E.I. est à Abéché au Tchad.
Intervention, entraînement, c’est un rythme immuable.
Tous les jours de la semaine, un entraînement difficile permet une guerre facile.
Au cours de la mission Epervier au Tchad, les légionnaires apprennent à maîtriser les vaisseaux du désert en patrouillant devant la grande mosquée d’Abéché à dos de chameaux.
Au cours de cette mission, les légionnaires aménagent l’ancien fort de Moussoro.
Le 07.04.2009, dans le cadre de l’opération EUROFOR au Tchad et en République Centrafricaine, le 2e R.E.I. perd à Abéché au Tchad le sergent-chef Djiakariaou Diallo et le caporal Eugen Eftimiu.
Jean BALAZUC P.P.P.P.
Sources:
Debout les Paras de l’Union Nationale des Parachutistes.
La Voix du Combattant de l’Union Nationale des Combattants.
Bulletin des Chefs de Section parachutiste au feu.
Les parachutistes de la Légion 19 48-1962 du capitaine Pierre Montagnon – Pygmalion 2005
La Légion Etrangère – Voyage à l’intérieur d’un corps d’élite de John Robert Young et Erwan Bergot – Editions Robert Laffont 1984.
Légion – la légende du 2e R.E.I. de Jean-Pierre Biot – Editions Lincoln 1991.
Légionnaires parachutistes de Pierre Dufour – Editions du fer à marquer 1989.
Histoire de la Légion de 1831 à nos jours de capitaine Pierre Montagnon – Pygmalion 1999.
Histoire de la Légion Etrangère 1831 – 1981 de Georges Blond – Plon 1981.
La Légion Etrangère au combat – 40 ans d’opérations. Képi Blanc – 8 juillet 2005.
Français par le sang versé : les hommes de la Légion Etrangère – Képi Blanc ECPAD – Editions de Coteau 2011.
Fanion Vert et Rouge F.S.A.L.E.
Site de la Mémoire des hommes. Site MemorialGenWeb du 2e R.E.P ; Site des T.D.M.
Wikipédia.
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