Petit message "en l'air" avec espoir d'une réception...
Nous entrons dans ce que nous appelons la période estivale de l’année. Tout semble s’arrêter au 14 juillet, même « Képi Blanc » fait une pause après son dernier mensuel avant « Les vacances »…
Pour nous, les retraités, alors que nous sommes catalogués « d’éternels estivaliers », Les temps changent, l’industrie du tourisme ne manque pas d’apporter un vif intérêt à cette clientèle particulière qui vit de plus en plus longtemps, les temps de vie s’allongent, les ressources ne sont pas négligeables… Pourtant, malgrè ce constat, nombreux sont ceux d’entre nous qui ont disparu cette année et il semble juste de penser que cela n’ira pas dans le bon sens.
Nos Amicales en cette période de l’année se mettent « en sommeil »et nos JAL sont moins bien réceptionnés, la communication devient difficile et même les accompagnements de nos camarades décèdés ne sont pas toujours assurés, le sujet est délicat et risque d’ouvrir une polémiques qui n’a pas lieu d’être de ce propos…
Le "Képi Blanc" avant celui du 14 juillet ouvre dans ses pages un dossier sur la solidarité, la FSALE se présente avec une page dans laquelle notre Président fédéral le général (2s) Jean Maurin nous offre un mot d’une grande intensité que je vous livre en avant première, il est inspiré du mémento du soldat de la Légion étrangère de 1937 :
« Tout ancien légionnaire en difficulté peut s’adresser en confiance à cette adresse, il y trouvera, s’il le mérite, aide et protection ».
Cette phrase est extraite du mémento du soldat de la Légion étrangère édité en 1937. Elle termine le chapitre dédié aux sociétés d’anciens légionnaires qui débute ainsi : « l’existence de ses sociétés, éparses à travers le monde, est le plus beau démenti des calomnies que ses détracteurs répandent sur la Légion. Celui qui a servi à la Légion conserve à jamais son empreinte. Il est légionnaire pour toujours. Aussi, même dans la vie civile, le légionnaire n’oublie pas sa vieille Légion. Le rôle des nombreuses Sociétés d’anciens légionnaires est très important. Non seulement, elles défendent les intérêts de leurs membres, mais encore elles montent la garde devant la réputation de la Légion ».
Clin d’œil d’actualité, ce mémento voulu par le général Rollet, se termine par un paragraphe sur la Maison du légionnaire à Auriol créée trois ans plus tôt, « qui donne asiles aux légionnaires retraités ».
Ces phrases ont 87 ans… et prouvent que la solidarité légionnaire est un héritage que nous devons cultiver et transmettre. La FSALE, avec toutes les associations d’anciens qu’elle fédère, a ce devoir moral. Elle inscrit son action en complément de ce que fait la Légion d’active, et œuvre en étroite liaison avec elle. More majorum !
Passez du bon temps et rechargez vos batteries pour partir en grande forme à la rentrée où nous serons déja dans la préparation de notre prochain point fort en 2025, notre Congrès qui se déroulera à Castelnaudary.
CM