La compagnie Parachutiste de la Légion Etrangère.

1er avril 1948 : la Compagnie Parachutiste du 3e R.E.I. est créée à Hanoï ; au plan administratif elle est rattachée au 3e R.E.I. Sur celui de l’emploi, elle dépend du III/1er R.C.P. du commandant Albert Fossey-François, au sein de la demi-brigade de marche parachutiste du lieutenant-colonel Henri Sauvagnac, arrivée au Tonkin au début de 1947.

  • 150 officiers, sous-officiers et légionnaires se rassemblent en février 1949.
  • La 1ère section, issue du 3e R.E.I., est sous les ordres du lieutenant Arnaud de Foïard.
  • La 2e section du lieutenant Audoye provient de la 13e D.B.L.E. qui opère en Cochinchine.
  • La 3e section du lieutenant Michel Camus provient du 2e R.E.I. qui opère au Sud Annam.
  • Le 3e R.E.I. fournit également la section de commandement avec mitrailleuses de 30 et mortiers de 60 commandée par l’adjudant de compagnie Masetto.
  • Le commandement est confié au lieutenant Jacques Morin, saint-cyrien, du 3e R.E.I.
  • Parmi les officiers, le lieutenant Salles, Vion. Parmi les sous-officiers, l’adjudant Masetto et le sergent-chef La Scola, anciens du R.M.L.E., le sergent-chef Montal, les sergents Casper, Cansier, Coalan et Avogadri.
  • Les sections se reforment à partir d’un tirage au sort : il n’est qu’une compagnie para.

7 avril 1948 : le lieutenant Paul Blanc du I/1er R.C.P. est tué au combat à Cao Bang au Tonkin.

10 avril 1948 : au Centre-Annam, le II/13e D.B.L.E. livre un combat sans merci à Xuan An, qui coûte aux rebelles quatre-vingts tués et une vingtaine de blessé.

17 avril 1948 : la compagnie para du 3e R.E.I. compte 83 brevetés pour un effectif de 120 hommes.

26 avril 1948 : la Compagnie Para du 3e R.E.I. participe à sa première opération aéroportée à Van-Xa au nord-ouest d’Haiphong dans le delta tonkinois ; elle saute au complet avec le Bataillon de Choc. Un coup pour rien car les Viêts filent à l’anglaise.

  • Elle nettoie le village avant de revenir fêter Camerone à Hanoï, en présence du colonel Sauvagnac, commandant la D.B.M.P.
  • Engagée rapidement dans des opérations de secteurs, elle acquiert rigueur et cohésion.

Printemps 1948 : une note de service venue de Sidi-Bel-Abbès arrive dans les unités de la Légion Etrangère en Algérie : ‘’Les gradés et légionnaires volontaires pour les parachutistes ont à se faire connaître et seront immédiatement mis en route sur Bel-Abbès’’. La note a du succès.

  • Le commandement de la Légion Etrangère est cependant réticent à l’idée d’une Légion Etrangère parachutiste qui lui paraît inconcevable dans sa tradition.
  • Des cadres officiers et sous-officiers des parachutistes métropolitains, volontaires, participent à l’encadrement. Une grande partie de la troupe a déjà fait un séjour en Indochine.

       

Du 4 au 6 mai 1948 : la Compagnie Para du 3e R.E.I. est engagée le 4 mai près de Tong dans le secteur de Son-Tay en limite du delta ; la Compagnie qui est en tête du dispositif, quitte Son-Tay le 5 au matin, en direction du sud. La section du lieutenant Audoye ouvre la marche ; au bout d’une demi-heure, un pont ; le groupe du sergent Moret avance prudemment vers l’obstacle lorsque l’ennemi se dévoile ;  le Viêt fait front ; bien montée, l’embuscade est meurtrière ; un légionnaire est tué ; le lieutenant Morin vient sur l’action et dirige la manœuvre ; impassible sous le feu ennemi, encadré de ses radios, il est une cible idéale que les rebelles ne se feront pas faute d’atteindre ; c’est au moment où les Viêts fléchissent que le lieutenant Jacques Morin est blessé ; sous le commandement du lieutenant Salles, les légionnaires poursuivent leur effort. A midi, tout est terminé.  Le Viêt, en face, a payé le prix fort car les légionnaires ont voulu venger leur patron. Le lieutenant Morin est évacué par Piper.

  • A Aymo-Tong, la compagnie parachutiste du 3e R.E.I. a conquis ses lettres de noblesse.
  • Le lendemain, ses sections accrochent dans le périmètre de Xa-Hieu. Les Viêts, durement étrillés la veille, mettent en ligne des irréguliers faiblement armés, comme cet indigène, équipé d’une arbalète à flèches empoisonnées, qui causent cependant des pertes parmi les légionnaires.

16 mai 1948 : dans la région de Gia-Loc, la Compara récidive et obtient un bilan flatteur ; partie à une heure du matin de Gia-Loc, elle franchit le Song-Dinh-Dao en barque, à hauteur de Dau-Thon. Les sections éclatent alors, nettoyant le secteur. Une compagnie du Viêt-Minh est anéantie. Bilan : une centaine de tués, Tu-Ve ou réguliers, de nombreux blessés, une dizaine de prisonniers.

  • Les légionnaires ont récupéré 4 mousquetons 1916, détruit 50 kg de plastic, ainsi que de nombreuses munitions de mitrailleuses de 12,7 mm

24 mai 1948 : en rentrant de Long-Xuyen, siège du Bataillon de Marche du 151e R.I., le canot de liaison avec un poste est attaqué par plusieurs centaines de viêtminh. Le poste de radio du poste étant en panne, les fantassins se rendent sur les lieux de l’embuscade ; ils retrouvent les corps de leurs camarades poignardés, massacrés, embrochés sur des bambous. D’après des renseignements, l’escorte aurait réussi à débarquer et aurait combattu pendant une heure et demie.

 

6 juin 1948 : le Viêtminh crée sa première division, la Dai-Doan 308.

9 juin 1948 : la menace Viêtminh s’aggrave dans la Haute Région. Cao-Bang, garnison du 3e R.E.I. a besoin de renfort. La Compagnie Para arrive par le ciel, sur les bords du fleuve Song Bang Giang. Elle est en pays connu. Voici la Compagnie sur la R.C.4, découvrant les beautés et les traquenards du paysage. Durant cinq mois, opérant au profit des postes, hormis l’opération Michel en juillet, qui permet de prendre Phuc-Hoa et Ta-Lung, les légionnaires vont rester sur la frontière, pratiquant l’ouverture des routes ou la protection des convois ; la compagnie travaille sur cette artère nourricière de la zone frontière jusqu’au 26 novembre.

11 juin 1948 : des hommes du 151e R.I. restent plus d’un mois sans courrier suite à l’attaque des viêtminh contre le canot de liaison entre le poste et le bataillon, du 24 mai.

Le Poste.

  • Elément essentiel de la ‘’pacification’’, le poste sera l’unité de base de quadrillage de l’Indochine : implanté au cœur d’une zone ‘’délicate’’, près d’un village ‘’suspect’’, le poste d’Indochine aura une triple mission : 1. Assurer la présence française. 2. Décourager l’adversaire en pratiquant des patrouilles fréquentes de façon à lui rendre le terrain aussi peu sûr qu’il a été pour nous. 3. Enfin, rassurer les populations, de façon à les faire ‘’basculer’’ du côté de la France.
  • Combien étaient-ils, de ces îlots perdus dans la brousse, les hautes vallées de la montagne, les carrefours de digues dans le delta, Cinq mille ? Dix mille ?
  • Le poste, c’était, au début, un enclos rectangulaire d’environ trente à quarante mètres de côté. Tout autour, une vague murette de pierres, de parpaings ou simplement de rondins empilés. A l’intérieur de la cour, immuable, le drapeau. A côté du mât symbolique, l’alvéole du mortier.
  • Il est le centre géographique, le point de rassemblement de toute la vie sociale : tout s’y déroule, les départs en patrouille comme la distribution de la soupe, les prises d’armes comme la messe du dimanche.
  • Tout autour de la cour, accolés aux murettes, les bâtiments : la chambre du chef, la chambrée de la garnison, le magasin de vivres, la soute à munitions, le magasin d’armes.
  • Quelquefois, le réfectoire, une infirmerie, une ‘’taule’’.
  • A chaque coin, un blockhaus. Couvert ou non, suivant les moyens fournis par le Génie, protégé de sacs de terre, de plaques de fonte, de rondins ou de tout ce que l’imagination des soldats, ou du chef, a pu découvrir aux environs ; l’obsession de tous est d’améliorer ce lieu où, bien souvent, ils passent vingt-quatre mois, tout leur séjour.
  • Parfois aussi, une tour domine le poste. Son but évident est de prolonger la vue au-delà de la proche rizière de la forêt, de deviner, dans les champs de riz, le friselis des guérilleros en marche, de surveiller le village voisin.
  • Au début simple vigie, la tour deviendra peu à peu ce que fut le donjon des châteaux forts médiévaux : le point ultime de la résistance. En Cochinchine come au Tonkin, combien de postes investis dont les tours ne succomberont pas ?

Jean BALAZUC P.P.P.P.

Juillet 2024

Sources.

Bulletin des C.S.P.F.

Histoire de la Légion Etrangère de 1831 à nos jours – capitaine Pierre Montagnon.  Pygmalion 1999.

Le 3e Etranger De Philippe Cart-Tanneur et Tibor-Szecsko Editions du Fer à marquer 1988

Légionnaires parachutistes- Pierre Dufour- E.F.M. 1989.

La Légion – Erwan Bergot- Imprimerie Delmas -1972.

 

Arnauld de Foïard Paul, Marie : né le 09.09.1921, à Meudon en Seine et Oise. Il commence ses armes dans la Résistance où il est capturé et interné du 04.12.1942 au 30.06.1943. Évadé, il débarque en Espagne où il est interné à Figueras. Il est libéré à Setubal au Portugal et embarque le 21 août pour le Maroc. Là, il souscrit un engagement pour la durée de la guerre au titre du 501e régiment de chars. Il rejoint l’école des aspirants de Cherchell. Il est affecté au R.M.L.E. avec le grade d’aspirant le 01.04.1944. Avec son unité, il participe au débarquement de Saint-Raphaël en septembre. Blessé par une mine, il est évacué, le 28 novembre et cité à l’ordre de la brigade avec sa première croix de guerre 1939-1945. Le 08.02.1945, il retrouve la 11e compagnie du R.M.L.E.. À la tête d’une section, il se distingue en particulier le 20.03.1945, au carrefour sud de la clairière de Buchelberg, lors de la prise de Mulhausen, le 4 avril, sur le pont de l’Enns, le 7, puis à Herrenberg, le 18, à Hattingen, le 25, à Immendingen, le 26. Croix de Guerre 1939-1945 avec trois citations à l’ordre de l’armée et la médaille militaire en un trimestre. À la fin de la guerre, il est envoyé à l’école militaire interarmes, dès septembre 1945, pour parfaire et valider ses connaissances d’officier. Il retrouve la Légion au 3e R.E.I., le 20.12.1945. Un décret de février 1946, le nomme sous-lieutenant, à compter du 01.02.1944. Il est ensuite promu au grade de lieutenant, le 01.02.1946. Désigné en renfort pour l’Extrême-Orient, il débarque à Saigon et rejoint la 11e compagnie du 3e R.E.I., le 11.06.1946. Il est blessé par balles de mitraillette, à My Duc Thay, le 22.01.1947. Le 23.10.1947, il est affect à la C.C.B. Il gagne alors une nouvelle citation à l’ordre de l’armée et la croix de chevalier de la Légion d’honneur lui est accordée, le 14.07.1947,avec la croix de guerre des T.O.E., pour ses actions personnelles dans le quartier de Cai Lay en Cochinchine ; à Am Thai Dong, dans la province de Mytho. Lors de la création de la compagnie parachutiste, le 01.04.1948, il prend le commandement d’une section. Le 16 mai, il gagne une citation à l’ordre de la division lors d’un accrochage avec les soldats du Viêt-Minh au village fortifié de Tho Truong. Rapatrié sanitaire. Promu au grade de capitaine le 02.01.1952, il reprend du service le 14.10.1952. Commandant de la 2e compagnie du 1er bataillon du 1er R.E.I. Le 13.03.1953, il commande les pelotons du 1er R.E.I. à Saida. Il se marie à Catherine Artru, le 12.06.1953. Elle lui donnera 3 enfants. En juillet 1955. Il est affecté en qualité de commandant de la 5e compagnie du 2e bataillon du 4e R.E.I. à Fès au Maroc. La « 5 » du 2/4e R.E.I. devient 6e CP du 4e R.E.I., le 16.11.1956. Au sein de cette unité, il prend part aux opérations de maintien de l’ordre dans le Rif. Il est cité à l’ordre de la division avec croix de la Valeur militaire le 11.07.1956. Détaché au groupement provisoire des commandos, en qualité d’instructeur en garnison à El Hadjeb du 16.02 au 04.07.1956, il gagne une citation à l’ordre du corps d’armée lors de l'accrochage de Tanezzara. Une autre citation, également à l’ordre du corps d’armée, récompense son action au djebel Abiod, dans le secteur autonome de Tebessa. Le 01.08.1957, il est affecté au dépôt de la Légion étrangère à Marseille. Il est promu officier dans l’ordre de la Légion d’honneur le 18.12.1958. Chef de bataillon à Saint-Cyr en 1961 ; il écrit au commandant Georges Robin, emprisonné, pour lui offrir de prendre ses enfants avec les siens ;  Chef de corps du 2e R.E.P., le 1er juin 1965 à Mers-el-Kébir et Bou-Sfer. Le 15.06.1967, le R.E.P. est rapatrié sur la Corse. Il est promu commandeur de la Légion d’honneur, le 14 juillet et au grade de colonel, le 1er octobre. Il est désigné pour servir à la 1e brigade parachutiste, le 01.08.1972. Le 1er janvier suivant, il est nommé général de brigade. En août 1974, il est désigné en qualité de directeur, hors-cadre, du secrétariat général de la Défense nationale. Réintégré, commandant de la 11e division parachutiste le 29.11.1975. Il est promu général de division, en décembre 1976. Général de corps d’armée le 01.08.1979. Le 17.12.1981, il est élevé à la dignité de grand officier de la Légion d’honneur. Il est admis en 2e section des officiers généraux, le 10.09.1981. Breveté parachutiste, titulaire de la carte « d’interné résistant », il est élevé à la dignité de Grand-Croix de l’ordre national du Mérite depuis le 14 avril 1996, il est également titulaire de la médaille des évadés. Trois Croix de Guerre avec 9 citations. Il est également décoré de la Bronze Star Medal. Vice-président de l’U.N.P. pendant de nombreuses années. Décédé au début d’août 2005 à Nérac dans le Lot-et-Garonne.

Audoye, ancien de la 13e D.B.L.E. ; lieutenant, chef de la 2e section de la 1ère Compagnie parachutiste de la Légion Etrangère, issue de la 13e D.B.L.E., en Indochine, en 1948. Le 16.04.1949, sa section saute aux abords de Lao Kay.

Avogadri, sergent légionnaire à la Compagnie Parachutiste du 3e R.E.I., créée le 1er avril 1948.

Blanc Paul Jean, né le 25.09.1921 à Alger dans le département d’Alger ; lieutenant chasseur parachutiste au I/1er R.C.P. ; tué au combat le 07.04.1948 à Cao Bang au Tonkin.

Camus Michel, saint-cyrien de la promotion Veille au drapeau 1943 ; lieutenant, chef de la 3e section de la 1ère Compagnie parachutiste de la Légion Etrangère, issue du 2e R.E.I., en Indochine, en 1948.  De 1968 à 1972, officier supérieur, colonel, il est le chef du cours d'histoire militaire à l'Enseignement général de l'Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr Coëtquidan . Il décède en 2000.

Cansier, sergent légionnaire à la Compagnie Parachutiste du 3e R.E.I., créée le 1er avril 1948.

Casper, sergent légionnaire à la Compagnie Parachutiste du 3e R.E.I., créée le 1er avril 1948.

Coalan, sergent légionnaire affecté à la Compagnie Parachutiste du 3e R.E.I.

La Scola, Italien, sergent-chef légionnaire au 3e R.E.I. ; ancien du R.M.L.E. ; il est muté à la future Compagnie Parachutiste du 3e R.E.I., créée le 1er avril 1948.

Masetto, Italien, adjudant légionnaire au 3e R.E.I. ; ancien du R.M.L.E. ; en février 1948, il est muté à la future Compagnie Parachutiste du 3e R.E.I., créée le 1er avril 1948, adjudant de compagnie et chef de la section de commandement avec mitrailleuses de 30 et mortiers de 60.

Montal, sergent-chef légionnaire à la Compagnie Parachutiste du 3e R.E.I., créée le 1er avril 1948.

Morin Jacques, né en 1925 ; à 18 ans, saint-cyrien de la promotion Croix de Provence, repliée à Aix-en-Provence ; il entre dès 1942 dans le maquis ; membre d’un réseau O.R.A. ; arrêté le 07.06.1944 ; déporté à Buchenwald le 15.08.1944 ; libéré, le jeune saint-cyrien est promu sous-lieutenant pour faits de Résistance à compter de fin 1943 ; breveté parachutiste en avril 1947 ; il arrive à Sidi-Bel-Abbès le 20.05.1947 ; affecté au 3e R.E.I., il rejoint l’Extrême-Orient à la fin de l’année ; lieutenant, il reçoit le commandement de la 1ère compagnie de légionnaires parachutistes, formée dans les rangs du 3e R.E.I., en Indochine en avril 1948 ; blessé d’une balle dans la jambe le 04.05.1948 près de Tong dans le secteur de Son-Tay, en limite nord du delta ; il reprend son commandement fin 1948 ; la compagnie para du 3e R.E.I. est rattachée au 1er B.E.P. en novembre 1948 puis elle est dissoute le 31.05.1949 ; affecté au nouveau 1er B.E.P. après le désastre de Cao-Bang, il arrive à Haiphong avec le renfort le 13.03.1951 ; présent à Na-San, Que-Son ; chef de corps du 1er B.E.P. a/c du 05.04.1953 à titre provisoire ; membre du groupe Armée – Nation ; affecté au 1er R.E.P. ; opération Mousquetaire sur le canal de Suez, en novembre-décembre 1956 ; commandant, affecté comme adjoint au 1er R.E.P. en Algérie en 1957-1958 ; muté à Coëtquidan fin 1960 ; voir Alain Jacques ; Croix de guerre T.O.E. et Croix de la V.M. avec 14 citations ; deux blessures ; Grand Officier de la Légion d’Honneur ; il quitte l’armée en 1968 ; membre du C.S.P.F. Il aura l’insigne honneur de porter la main du capitaine Danjou, un 30 avril, à Aubagne. Décédé en 1997 ; parrain de la promotion de l’E.S.M. Saint-Cyr 1994-1997.

Salles, lieutenant légionnaire parachutiste à la Compagnie parachutiste du 3e R.E.I. en 1948, adjoint du lieutenant Jacques Morin.

Vion, lieutenant légionnaire parachutiste, affecté à la Compagnie parachutiste du 3e R.E.I. au début de 1949 ; le 21.04.1949, sa section saute sur Lang Lom. Affecté au 3e B.E.P. en Indochine au 30.05.1954.