8 mai 2025, 8 mai 1945, 80 ans séparent notre époque de cette fin de la seconde guerre mondiale avec la capitulation de l’Allemagne nazie, reddition sans condition ; les pays européens retrouvaient leur liberté et leur souveraineté.
Au sein d’un confetti minuscule représentant une petite ville française de Haute-Loire, Aurec sur Loire ; l’Amicale des Anciens de la Légion étrangère de la Loire participait à la commémoration traditionnelle et patriotique de la fin de la barbarie nazie qui fut la plus importante destructrice, la plus meurtrière de tous les temps : 100 millions de combattants et 82 millions de victimes en majorité civiles (la population de la France éliminée de la carte du globe...).
Pour une commune, aujourd’hui, célébrer ce genre d’évènement reste un acte politique courageux et nous savons tous que selon la mouvance actuelle dominée par la priorité vouée à un confort alimenté par un égoïsme individuel dominant, nul ne sait de quoi demain sera fait.
Nos municipalités sont confrontées à changer d’orientation après les élections municipales. Ainsi, leur manière de faire, en regardant sans cesse l’Histoire avec les yeux d’aujourd’hui, s’orientent dans le sens que donne le vent de leurs convictions qui souffle en direction de leur profit électoral imposé par les valeurs affichées de leurs électeurs du moment…
Un autre constat se présente, on ne pense plus à faire de photos des évènements qui nous réunissent, ainsi restent en mémoire les textes des discours, on commémore sans pouvoir garder un souvenir photographique. Nous pensons à mettre en place un pupitre, un micro, le drapeau pour les couleurs, une Musique, des gerbes aux couleurs nationales, les sonneries « aux morts » et la « Marseillaise » mais on ne pense pas à prendre une photo…
Il faudrait qu’une bonne fois pour toute qu’on prenne en compte notre devoir de mémoire… A ce sujet, nous avons gardé au fond de nos souvenirs L’héroïsme de nos ainés dont nous sommes les héritiers et en particulier ce 8 mai 1954 à Dien Bien Phû. Une autre histoire où, là encore notre armée en Indochine se sentait abandonnée et oubliée d’une population française lointaine qui ne s’intéressait pas à l’enfer que subissaient nos valeureux soldats qui mourraient pour elle (Morts légionnaires : 307 officiers, 1 082 sous-officiers et 9 092 légionnaires : 10 481.).
La mémoire est oublieuse, pas la nôtre, More Majorum ! plus que jamais !
Commandant (e.r.) Chitsian Morisot.