"J’avais un camarade, un époux, un père, un frère un oncle, un cousin …… de meilleur il n’y en avait pas pour la cinquantaine de présents ce jeudi 23 février  pour un ultime adieu à l’ancien adjudant Peter Bailey.

Venus d’Angleterre, du Centre de la France, du Bassin parisien, du Var et de notre Région c’est dans le cimetière du village de Puyloubier que nous nous sommes rassemblés accompagnés de plusieurs drapeaux :Vétérans de Kolwezi, AALE de Puyloubier, AALE de la Loire, ANOPEX 43, ACVG Carnoux,  « les vielles suspentes » pour déposer l’Urne de Peter dans notre caveau. 

Certes, Peter n’était pas membre de notre amicale mais répondant à la demande de sa famille et de ses compagnons d’armes de Kolwezi notre bureau a accepté exceptionnellement de déroger aux modalités d’accès dans notre caveau.

Moment toujours émouvant, lorsque son fils et sa fille prirent la parole pour témoigner de leur peine.  Ensuite José Madeiras prononça l’éloge funèbre du défunt mettant en exergue sa belle carrière légionnaire essentiellement au 2éme REP. Engagé en janvier 1975 avec le matricule 154198 il est rapidement breveté saut opérationnel à grande hauteur.  Chuteur OPS, largueur avion et hélicoptère, moniteur para, breveté alpiniste militaire il terminera sa carrière après 16 ans de services avec le grade d’adjudant. Nombreuses Opex : Manta au Tchad, Silure au Nigéria, Bangui en RCA où il obtient un témoignage de satisfaction après avoir obtenu une lettre de félicitation du CEMAT et nous retiendrons mai 1978 avec l’opération Bonite au Zaïre qui restera à jamais une page de gloire du 2ème REP et des hommes qui se sont battus là-bas dont certains étaient là :   Rodet, Loew, Harris, Tukorios, Monteiro Alves, Herrera.

La pose de la plaquette nominative sur le caveau clôturait la cérémonie au cimetière.

L’ensemble se retrouvait ensuite pour le pot de l’amitié à notre local puis à la « popote » de l’IILE où « l’esprit de corps » accompagnant le repas  était autant dans les cœurs que dans les verres. Bien entendu, comme il est de tradition quelles que soient les circonstances nos chants ont scandé cette journée depuis le carré Légion jusqu’au café".

Jean-Claude Pierron.