L’AALE Isère (38) a le regret de vous faire part du décès du colonel François Bovier Lapierre à l’âge de 100 ans.
Ses obsèques se sont déroulées le 19 novembre à l’église de Meylan. Condoléances à sa famille et à ses proches.
NECROLOGIE
Malgré de brillantes études de lettres classiques, la guerre ayant été déclarée, François Bovier Lapierre avait 20 ans quand il a intégré les Chantiers de jeunesse puis rejoint la Résistance et participé, avec le grade de Lieutenant F.F.I, à la libération de Bordeaux en 1944.
Il s’engageait et était affecté au 38e Régiment d'Infanterie, puis rattaché au Q.G du général Koenig à BADEN-BADEN.
Il suivit alors les cours d’une Ecole d’Officier pour ensuite intégrer une Ecole d’Application pendant 6 mois au terme duquel, en 1947, il choisissait La LEGION Etrangère comme affectation avec le grade de Lieutenant.
Avec Honneur et Fidélité, il servait à la Légion étrangère pendant 23 ans, aux 1er, 2ème, 3ème, 4ème et 5ème Etranger avec des séjours en INDOCHINE, MADAGASCAR, AFRIQUE, MAROC et ALGERIE, avant de prendre, en 1970, avec le grade de colonel, une retraite bien méritée.
Officier de la Légion d'Honneur, officier l'Ordre national du Mérite, titulaire de la Croix de guerre 1939-1945 et T.O.E., de la Croix de la valeur militaire, de la Croix de combattant volontaire 1939-1945 et et de la médaille coloniale Extrême-Orient, il obtint encore de nombreuses citations et médailles commémoratives 1939-1945 avec agrafes « engagé volontaire » et « Libération » Indochine avec agrafe « Indochine » et Algérie.
A l'issue de multiples déménagements, avec son épouse Micheline, ils s’installaient dans une résidence à MEYLAN en 1974 et adhéraient à notre amicale d'anciens Légionnaires de l’Isère.
De cette vie aventureuse et exemplaire, le colonel François Bovier-Lapierre avait gardé une mémoire intacte et savait raconter. Il participait fidèlement et joyeusement à toutes nos manifestations tant qu’il en avait eu la force.
Notre amicale présente toutes ses chaleureuses et sincères condoléances à sa famille.
Resquiet in pace, mon colonel.