17 juin 2017, à l’endroit même et aux mêmes mois et heures où il y a quelques 73 ans, le 1er bataillon de la 13ème DBLE, aux ordres du Chef de bataillon Gabriel de Sairigné, se lançait à la conquête de la forteresse de Radicofani, se déroulait la cérémonie commémorative en souvenir des légionnaires tombés lors de ce fait d’arme important pour la suite des opérations.
Ainsi donc, à l’image des années précédentes, à 09 heures 00 précise, la mise en place d’un groupe d’anciens légionnaires de l’Amicale italienne, d’une délégation de l’Amicale de Cannes, des officiers, sous-officiers et carabiniers de Radicofani et des localités voisines, était terminée. Assistaient à cette cérémonie présidée par le général (2s) Vittorio Tresti, le général Giancarlo Sartini, représentant les carabiniers en retraite, le colonel Frédéric Bonini, le lieutenant-colonel Michèle Mario Tamponi, monsieur le maire de Radicofani, Francesco Fabbrizzi accompagné de ses principaux collaborateurs, plusieurs maires des localités voisines, monsieur le conseiller représentant la région Toscane, une délégation nationale de chasseurs alpins, des artilleurs avec leur présidente Giors Oneto, et naturellement les habitants de la ville.
Après les levées des couleurs, du dépôt de gerbe au pied du monument érigé par les anciens légionnaires suivi de la bénédiction de monsieur le curé Don Elia, de la lecture du combat de Radicofani; le général (2s) Vittorio Tresti décorait l’ancien légionnaire Benito Rizzo de la croix de chevalier de la Légion d’honneur.
La cérémonie officielle se poursuivait au cimetière et dans l’église pour se terminer par la célébration d’une messe en l’honneur des morts tombés au champ d’honneur.
C’était le moment des convivialités avec un vin d’honneur offert par l’administration communale suivi d’un repas de cohésion, organisé par l’ANIEL, qui terminait cette journée commémorative sans oublier le rendez-vous pris pour l’an prochain dans les mêmes conditions.
L’ANIEL, avec cette commémoration fait montre du souci permanent de transmettre aux jeunes générations le souvenir des sacrifices consentis par leurs anciens afin de préserver leur liberté, cette leçon d’Histoire semble indispensable au regard de ce monde qui est en pleine transformation et où le mouvement des anciens combattants représente l’opinion publique si tant est que le terme ait encore un sens.
Leurs actions n’ont pas été inutiles et si le déclenchement d’une nouvelle guerre semble se dessiner, ce serait pour nos anciens combattants un échec grave par le fait de ne pas être parvenu à transmettre leurs témoignages précieux en faveur de la paix alors qu’ils étaient tellement mobilisés pour que ; « plus jamais ça ! ».
Avec cette commémoration, nos anciens légionnaires n’en concluent pas pour autant qu’ils se sont dépensés en vain.
L’ANIEL rend à Radicofani hommage à tous ces soldats qui dans la simplicité et au risque de leur vie ont pu rendre services à une cause commune et se battre pour les valeurs auxquelles ils ont la religion.
Notre liberté à un prix !