C’est dans le cadre du château appartenant depuis plusieurs siècles à la famille du père Yannick Lallemand que s’est déroulé le mardi 13 mars 2018 la remise des “Képis Blancs” aux engagés volontaires de la section du lieutenant DiégoTapia (ancien légionnaire), de la 1ère Compagnie du 4ème RE.
En fait, c’était un moyen de rendre les honneurs au père Yannick Lallemand qui prenait sa retraite amplement méritée après de nobles services tout au long d’une existence vouée au service des autres et dont une grande partie a été effectuée au sein même de la Légion étrangère.
Le Padre retrouvait ses racines pour une retraite de prières et de méditations en monastère et de passages dans le cocon familial, juste aboutissement d’un sacerdoce entrecoupé de bons et de mauvais souvenirs qui ont marqués notre aumônier au cours d’une existence exemplaire offerte au service des autres avec honneur et fidélité.
Cette cérémonie présidée par le Chef de Corps du 4ème RE, le colonel Alexis De Roffignac revêtait un caractère particulier et exceptionnel, notre Padre apportait un message paternel aux jeunes gens qui devaient devenir légionnaires sous les regards confiants et fraternels du président de la FSALE, le général (2s) Rémy Gausserès, du général Cardinal, délégué départemental de la Fédération, d’une délégation importante d’Anciens légionnaires ainsi que de la famille de notre Aumônier et des Amis sympathisants venus de toutes parts.
C’était aussi l’occasion de rendre un hommage symbolique aux Aumôniers militaires rendu par un groupe d’enfants de l’école privée primaire de la “Sainte Face” de Tours qui portaient chacun une plaque à la mémoire d’un aumônier disparu. Remarquable Initiative qui apportait une note particulière à une cérémonie particulièrement bouleversante en émotions.
Une belle manifestation qui réunissait tous les participants dans un même élan de reconnaissance pour un homme de foi qui a donné une grande partie de sa vie au service des autres et qui pourrait à ne point douter faire sienne la devise d’André Malraux: “peu m’importe ce qui n’importe qu’à moi.”
Merci mon Père !