Deux murs de protection de la zone-vie et une prise d'armes majestueuse en toute "intimité" au bout du monde !
"Le mur peint est l'oeuvre de notre ami BURDA (aujourd'hui décédé) qui représentait les différentes phases de l'histoire du "Tinu Paé en Tahitien: le grand Cinq"
Mururoa, un nom qui encore aujourd’hui ne laisse pas indifférent tant il évoque la peur pour tout ce qui touche aux nucléaires. Un constat s'impose à ce sujet, nul doute n’est plus possible, l’être humain fréquente bien de plus en plus souvent le diable en personne… il est vrai qu'il marche avec nous...
Combien de légionnaires ont séjourné sur cet atoll de l’archipel des Tuamotu-Gambier, implanté en Polynésie française, isolé à souhaits, dans l’océan Pacifique à quelques 1 250 kilomèrtres de Tahiti ?
Aujourd’hui, avec le recul et la réflexion, il est difficile d’imaginer qu’aux temps des essais nucléaires, jusqu'à 4 500 personnes civiles et militaires se cotoyaient sur le site !
Une lutte permanente contre les éléments...
La Légion avait pour mission d’empêcher toute tentative d’intrusion pendant les campagnes de tirs et surtout de rendre accessibles les deux uniques routes, celle qui menait au Nord dite astucieusement “route Nord” et l’autre appelée opportunément “route Sud”, la route qui menait au Sud...
Neptune fréquente ces lieux quotidiennement.
Mais le clou de la mission se présentait avec le mur de protection de la “zone-vie” construit contre les assauts réguliers d’un océan qui n’avait de pacifique que le nom…
En 1971, la charge était suspendue à un ballon gonflé d'hélium qui explosait à 600 mètres d'altitude, par la suite, les tests nucléaires étaient souterrains sur la bande côtière puis dans le lagon.
Une affectation recherchée par bon nombre de francopolynésiens d'un ou plusieurs séjours, qui gardent au fond de leur mémoire, une vraie nostalgie de leur passage sur cet atoll isolé du bout du monde qui rendait possible une indispensable solidarité et fraternité qui n’étaient pas que des vains mots !
Les moments privilégiés de "détente" à Papeete où dans les îles représentaient des moments forts de la vie de nos légionnaires dans ce coin du monde et ce n'est rien de dire que ces "moines-soldats" du bout du monde savaient profiter d'une illusoire liberté que leur offrait un des plus agréables endroits ludiques au monde.
Prochains "souvenirs dormants": La GUYANE.