Emile Durkheim, théoricien du 19ème siècle étudiait la notion de solidarité en tant que lien moral entre individus d’un groupe ou d’une communauté. Selon lui, pour qu’une société existe, il faut que les membres éprouvent de la solidarité les uns envers les autres.
Il s’agit, pour eux de faire montre de conscience collective qui fait que tout manquement ou situation particulière suscite l’indignation et la réaction de tous.
Ainsi on peut encore dire aujourd’hui et peut-être plus que jamais que notre Légion provoque une grande solidarité entre légionnaires qui sont liés par un destin commun, il s’agit dans les cas extrêmes de gagner ou de mourir ensemble.
La solidarité au sein de la Fédération des Sociétés d’Anciens de la Légion Etrangère consiste surtout à intervenir envers les plus démunis des anciens légionnaires et peu importe si celui-ci est adhérent ou non à une amicale. Le but principal est d’apporter une aide aux anciens légionnaires qui se trouvent en situation de détresse.
Cette solidarité peut prendre plusieurs facettes, pouvant se présenter sous forme d’une aide pécuniaire, d’un soutien moral ou encore d’une aide en nature avec un service rendu.
Lors du dernier congrès de la FSALE à Orange, l’Assemblée Générale à l’unanimité des voix, a fait le choix de venir en aide aux « nouveaux anciens légionnaires ». Pour définir cette aide, plusieurs réunions ont lieu dans les différentes délégations de la fédération disséminées dans toute la France afin d’établir un plan d’action où chaque amicale pourrait, dans son secteur de responsabilité, concrètement renforcer ses effectifs en améliorant l’accueil, l’emploi et en participant à régler toutes difficultés rencontrées par un jeune rendu à la vie civile.
C’était précisément l’objet de la réunion des amicales du Nord-Est qui s’est déroulée à Strasbourg le jeudi 28 novembre 2013. Cette importante réunion de travail avait été rendue possible grace au bienveillant soutien du chef du Centre de Recrutement de la légion Etrangère et de ses légionnaires.
Ainsi la FSALE se fait un devoir de solidarité très éloignée cependant de l’altruisme dominant des actions sociales de tous genres qui sévissent et qui sont incapables de s’intéresser au devenir des personnes aidées.
Plusieurs actions orientent les efforts de la fédération et le dernier « Conseil d’Administration » définissait récemment, pour les années à venir, la ligne de conduite de nos amicales que concrétisera un « Vade Mecum », document guide qui précise les actions souhaitées des amicales lors de situations particulières où elles se trouveraient confrontées. Celui-ci fait actuellement l’objet de remises à jour par une commission que préside le vice-président de la FSALE, le général de brigade (2S) Jean-Louis Franceschi.
La FSALE se doit de présenter pour l’ancien légionnaire un support, une aide éventuelle, toutes ces qualités qui font qu’un membre de la grande famille légionnaire ne sera jamais seul dans sa vie.
« Légionnaire un jour, légionnaire toujours », il n’est décemment pas possible que nous laissions un des nôtres sur le bord du chemin sans lui apporter notre aide. Ainsi, le but de la FSALE et de ses amicales pourrait être inscrit en lettres d’or dans nos statuts : « aider financièrement, moralement et juridiquement l’ancien légionnaire qui se trouve en difficulté».
A moi la Légion ! More Majorum.
Christian Morisot - Communication FSALE.