Commémoration du 40eme anniversaire du déploiement du 1er escadron du 1erREC, commandé par le Capitaine Hubert IVANOFF, lors de l'opération Tacaud au Tchad, le vendredi 7 décembre 2018 au camp de Carpiagne.
Étaient présents le Général Hubert IVANOFF, quelques acteurs de cette opération et les anciens des amicales d'Aubagne et du Vaucluse ainsi que l’ancien caporal Wilfried SCHONE qui participa avec le 2ème REI.
Après un café d'accueil au PC, une présentation de l'opération Tacaud était faite au cinéma par les lieutenants du 1er Escadron avec intervention du général Hubert IVANOFF.
Par la suite, le Colonel Olivier BAUDET, Chef de Corps du 1er REC, inaugurait la route "opération Tacaud" à l'intérieur même du camp de Carpiagne. Le déjeuner qui suivait s’effectua dans la pure tradition légionnaire où les chants avaient pris une place traditionnelle, obligatoire et symbolique.
L’opération « Tacaud » en quelques mots :
Succédant à d’autres opérations extérieures moins lourdes qui avaient eu lieu, l’opération « Tacaud » ouvrait en 1978, le chapitre des « OPEX ».
En 1978, la France intervient au Tchad pour désarmer les « troupes » du Frolinat (Front de libération national du Tchad), en fait, des brigands armés en abondance par la Libye.
Le 31 mai 1978, le 1er escadron du 1er REC participe à déloger les éléments du Frolinat en montant à l’assaut du village de Djeddaa où ils étaient réfugiés.
C’est le départ d’une mission humanitaire de grande envergure, les soldats français sont prêts à accrocher un ennemi qui se révèle invisible, ils distribuent des médicaments dans les villages et permettent surtout à l’armée tchadienne de refaire surface…
L’opération « Tacaud » interpelle pour plusieurs raisons et une des principales de cette guerre oubliée se présente comme une aventure humaine qui peut surprendre et émouvoir ceux qui ne connaissent pas les ressorts de l’action militaire aux pires moments des combats, lorsque la violence se déchaine.
Avec cette commémoration du 40ème anniversaire de l’opération « Tacaud », les anciens et leur ancien chef le général Hubert IVANOFF ont souhaité signer un hommage poignant à ceux de leurs camarades qui sont tombés au champ d’honneur. Ils prouvent que la mémoire, loin de mythifier le passé, permet d’aider les jeunes générations à mieux comprendre le présent et de découvrir toute la richesse et la dimension de leur métier de soldat.