Il est intéressant que les articles de notre « Saga de l’été » sortent un peu des chemins rigides du « politiquement correct »…

N’est-il point vrai que les conversations du « Café du commerce » sont souvent un divertissement des plus amusants qui laissent souvent aucune réelle conclusion: une interrogations, une réflexion !

Facebook, héberge un nombre considérable de site à consonnance « Légion », on y trouve tout et son contraire…

Dans cette lettre adressée au rédacteur en chef de notre « Képi Blanc », « El Roro » affiche son désaccord avec ces : « ronds de cuir » qui n’ont pas pris beaucoup de risques – « colonel de bureau »…

J’ai en mémoire un extrait du livre de Simon Murray ; « légionnaire » qui faisait l’éloge du combattant au mépris totalement de ces « gros des cuisines » à l’image de cette amicale dissidente de la communauté légionnaire qui marque dans son titre même qu’elle est destinée, en priorité, aux « Anciens combattants de la Légion étrangère »...

A votre lecture…

Lettre ouverte à un fielleux.

"Monsieur,

Par l’entremise d’un ami, ancien sous-officier au 2ème REP entre autres, j’ai pris connaissance ce matin d’une lettre ouverte que vous avez rédigée à mon intention, croyant sans doute que votre forum - pompeusement appelé « 2èmerep » – est lu par la moitié de la terre, l’autre moitié en entendant parler. De minimis non curat praetor; non monsieur, je ne visite pas votre site et du coup je n’avais pas pris connaissance de votre lettre écrite d’une plume trempée dans le fiel de votre aigreur, assénant à qui veut bien vous croire, des inepties dont l’ampleur n’a d’égale que votre présomption.

Vous écrivez sur moi sans savoir même qui je suis. Vous auriez dû vous renseigner plus avant et cela vous aurait donné l’occasion d’avoir l’air intelligent. J’en ai parlé à un camarade qui m’a dit: “cet homme est malade et trouve ainsi des exutoires, ne lui en veux pas”. Certes, mais hélas pour vous, je ne suis pas un médicament !  

J’ai lu les contenus de votre site, pour pouvoir vous écrire en vous connaissant un peu, contrairement à vous.

Vous êtes manifestement  un individu aigri. Vous en voulez à la terre entière et seuls trouvent grâce à vos yeux, vous-même en nombriliste averti, et quelques-uns de vos anciens compagnons d’armes. Fors cela point de salut !

Las… que savez-vous de moi pour vous permettre de porter des jugements à mon encontre ? Qui êtes-vous pour prétendre « m’avoir mis en demeure »… sachez que personne ne m’a jamais mis en demeure de quoi que ce soit et encore moins une personne telle que vous.

Dès les premières lectures de vos textes l’on décèle une sorte de haine envers les officiers, allant jusqu’à prétendre vous salir les mains à la place de votre commandant d’unité et de votre chef de section, aux « mains manucurées » (sic). Vous concevez donc une armée où les soldats sont aux commandes et les officiers à l’exécution, drôle de conception du métier militaire…

Précisons quelques vérités pour votre information et votre gouverne. J’ai cessé mes fonctions de rédacteur en chef de Képi Blanc voici exactement 12 ans et 10 jours, ignorant  l’existence même de votre site j’étais bien en peine de lire un billet écrit par vos soins. Surtout que vous précisez vous-même  écrire sur le site depuis onze ans… Je sais... le calendrier est cruel!

Ne m’occupant pas de questions subalternes, dévolues à d’autres responsables sérieux, dans le cas de l’abonnement, à un ancien caporal-chef digne de confiance et de foi, je ne saurais vous avoir privé de votre abonnement à Képi Blanc. Il est possible que vous ayez été victime d’un vol dans votre boîte aux lettres ou bien d’un incident de routage à la poste. Par ailleurs le directeur de la publication étant le chef du SMFELE de l’époque, seul lui pouvait être « traduit en justice » pour un problème concernant la clientèle du magazine ; du reste comme vous le prétendez vous-même, ce journal ne vous intéresse guère, je suppose qu’il ne vous intéresse plus par le fait qu’il ne concerne que des sous-légionnaires et non les héros de votre époque et de votre trempe.

Donc vous avez dû avoir affaire à quelqu’un d’autre et, si toutefois il s'agissait de moi malgré une erreur de cinq ans dans votre chronologie, je vous mets au défi de produire une lettre malveillante signée de ma main à votre adresse, car je ne me suis jamais contenté de "coups de fil".

Pour terminer cette déjà trop longue réponse que je vous accorde, je ne saurai trop vous inciter, vous encourager, à ne pas juger les personnes à l’aune de vos envies. Votre distinction de 1ère classe (que je n’ai jamais été) comme seul bagage après sept ans et demi de service ne plaide  pas en votre faveur ; ne croyez pas que votre statut de grand malade (il y a des centaines de milliers de grands malades en France) vous donne un quelconque droit d’injurier les personnes, de les juger publiquement alors que vous ignorez tout d’elles. Arrêtez de vous regarder le nombril  car à vos 7 ans et demi de service j’oppose presque quarante ans dans les rangs de la Légion étrangère avec tout ce que cela peut comporter comme situations et où j’ai été deuxième classe comme vous.  J’ai servi, sans lustrines dans presque tous les régiments de Légion y compris dans le seul où vous ayez été. Alors de grâce, soyez moins prétentieux et souffrez qu’il y ait des officiers, quasiment tous, qui pourraient vous en remontrer tous les jours. Le bordelais produit du bon vin mais aussi, hélas, du vinaigre. En somme, je crois que vous avez perdu une bonne occasion de vous taire.

Lt-colonel à titre étranger (er) Antoine Marquet

 

PS. Entre beaucoup d’autres erreurs sur lesquelles je passe, je vous signale que le monument aux morts au bout de la voie sacrée à Aubagne est le monument de Sidi Bel Abbès et en aucun cas le monument de Saïda qui est lui sur une place de Bonifacio après avoir trôné à l’entrée de la Caserne Montlaur, dans la même ville.

 

Lettre de El Roro au Rédacteur en chef de KB:

“Mon Colonel

Il y a 7 ou 8 ans suite a un de mes articles sur mon forum alors que j’étais en règle avec mon abonnement du journal Kepi blanc dont vous étiez le rédacteur en chef vous ne m'avez plus envoyé mon journal .......en guise de sanction si j'ai bien compris ....

Je me fous pas mal de recevoir ou non ce journal mais pour la forme je vous ai téléphoné a Aubagne ....en vous mettant en demeure de m'envoyer mon journal .....faute de quoi je vous mettrai personnellement en cause en vous mettant au Tribunal pour "refus de vente" ....AVEC UN EURO A TITRE DE DÉDOMMAGEMENT ET INSERTION DU JUGEMENT DU tribunal SUR VOTRE PROPRE JOURNAL .....le tout envoyé par la suite en recommandé avec accusé de réception ....

Vous avez des réception du recommandé...bien compris le message de ma lettre...alors qu'au téléphone vous sembliez ne pas me prendre au sérieux ...!

72 heures après je recevais mon képi blanc ..

Ce ne sont pas des manières ....que j'ai beaucoup apprécié :"LÉGIONNAIRE UN JOUR .....LÉGIONNAIRE TOUJOURS " COMME LE DIT LA TRADITION "tout Ancien légionnaire quel qu'il soit ...est en droit sous réserve d’être a jour de cotisation de recevoir son journal ...

Même si il n'est pas toujours d'accord avec des "ronds de cuir" ...qui n'ont pas pris beaucoup de risques comme rédacteur en chef d'un journal durant des années et des années ....dans leur bureau
Pendant ce temps la ..les autres Légionnaires crapahutent dans les compagnies de combat ...a l'Etranger dans la montagne ou dans les déserts .....le ventre vide ...et la gourde "a sec" !

AVANT DE DONNER DES CONSEILS AUX AUTRES....CONDUISEZ VOUS COMME UN OFFICIER "BIEN ÉLEVÉ"....AVEC LES PETITS LÉGIONNAIRES........

Quant a la Légion Étrangère... cette "nouvelle légion" de ces trente dernières années... c'est a elle de ressembler a celle de nos Anciens ...elle n'en a pas pris le chemin... et ce ne sont pas des "colonels de bureau" comme vous... qui la remettront sur la bonne piste.... gardez donc vos précieux conseil... pour vous !

Les vieux Anciens blanchis sous le harnais attendent en vain... des bilans de rebelles au tapis ...dans les OPEX ...pas du matériel récupéré ...ou de bonnes paroles comme la votre ....

Je dis tout haut... ce que les Anciens très âgés... pensent tout bas....

Veuillez accepter mon colonel cette petite "remontée de bretelles"...

EL RORO”