La littérature légionnaire est innombrable. Point d’année où ne paraisse un livre sur la Légion. Elle a son journal, « Képi Blanc ». Le seul vrai journal militaire qui nous reste. Elle a ses invalides, elle a ses œuvres, elle a ses chansons, son folklore, son musée, ses peintres, ses musiciens, ses artistes. Son œuvre est immense. Elle ne peut se comparer à aucune autre troupe dans le monde.
C’est « la Légion ».
Elle a aussi et surtout, ses héros. Son livre de gloire est rempli d’exploits inimaginables.

Tous ceux qui ont eu la Légion sous leurs ordres lui ont rendu l’hommage qu’elle mérite. On ne trouve des exemples nombreux  qui ne peuvent que faiblement rappeler la gloire des régiments étrangers au service de la France. Un hommage après tant d’autres, dira-t-on ?
Des centaines de volumes n’ont pas suffi pour décrire totalement l’infinie bravoure de ces hommes qui furent de tous les coups durs, toujours présents sur le champ de bataille lorsque se livrait un combat sans merci, qui sont morts pour les causes les plus nobles et les plus belles, qui ont donné leur sang généreusement car, a dit quelqu’un qui les connaissait, ils étaient « trop bien dressés par la désillusions et la souffrance pour ne pas avoir fait de leur vie un accessoire qu’on donne pour rien ».

Les guerres ? Il y en aura toujours. Si notre pays est entraîné dans un nouveau conflit, la France n’a jamais fait acte d’agresseur, il y aura « la Légion » qui se sacrifiera une nouvelle fois de plus, comme elle s’est sacrifiée jadis à Camerone, partout où elle est passée, sur les champs de la Grande Guerre en Artois comme à Verdun, au Maroc, au Levant, en Indochine, partout !
Vive la Légion.