Le sablier du temps qui passe ...
Une inspiration soudaine de faire ce poème un jour sans fin...



La campagne s’éveille doucement. Le soleil ne s’est pas encore levé,
Des bruits dans le lointain, appellent doucement le matin. Le temps s’écoule
Lentement, le réveil n’a pas encore sonné. Au loin, une cloche égrène les heures
L’œil ne discerne pas encore toutes les couleurs. La colline, à l’est, vient d’ouvrir
L’œil, un rayon orangé vient caresser un écureuil. Les étoiles lentement
S’effacent, la lune se cache sans laisser de trace. Le soleil surgit
Dans le ciel sans nuage. Il se prépare déjà à aller à la plage.
Un petit chien sort d’un grand bâtiment, il s’arrête,
Lève la tête et écoute le vent. Les collines
Flottent sur un océan de brume,
Les  cheminées  y  laissent
Quelques   traces d’écume. Le temps
Qui  s’était  arrêté au cours de la nuit, reprend
Son envol, s’élance et s’enfuit. La vie trépidante a repris
Son cours dans la vallée, les voitures se pressent à une allure
Effrénée. La brume, comme par miracle, s’en est allée. La nature,
En une nuit, s’est totalement régénérée. Un ancien est sorti du grand
Bâtiment,  Il a regardé son chien un moment,  puis il est allé  s’asseoir sur
Un banc, le regard plein de souvenirs, tourné vers le levant. Ici, le temps passe
Plus doucement, surtout pour ceux qui vivent en prenant leur temps.

EH