Au fil des ans, j’ai eu l’occasion sacrée de rencontrer de nombreuses personnes dont le chagrin semblait atteindre les profondeurs de l’âme. Dans ces moments, j’ai écouté mes légionnaires, et pas seulement eux, et j’ai eu toujours de la peine avec eux pour leurs fardeaux qui étaient souvent le résultats de leurs mauvais choix, même si ce n'était pas toujours la règle.
Toujours j’ai réfléchissais à ce qu’il fallait leur dire et j’ai eu du mal à savoir comment les réconforter et les soutenir dans leurs épreuves.
Leur chagrin est souvent causé par ce qui semble la fin de quelque chose. Certains voient la fin de relations avec quelqu’un à qui ils sont attachés, comme la mort d’un être cher ou la séparation d’avec un membre de la famille. D’autres ont le sentiment qu’il n’y a plus d’espoir, l’espoir de se marier, d’avoir des enfants ou de surmonter la maladie. D’autres encore arrivent au bout de leur foi, parce que les voix de la confusion et de la contradiction qui se font entendre dans le monde les tentent de remettre en question, voire d’abandonner, ce qu’ils savaient précédemment être vrai.
Je crois que tôt ou tard nous connaissons tous des moments où notre univers se fissure, nous laissant seuls, frustrés et perdus.
Cela peut arriver à tout le monde. Personne n’en est à l’abri.
Chacun a une situation différente et les détails de chaque vie sont uniques. Néanmoins j’ai appris qu’il y a une chose qui enlève l’aigreur qui peut entrer dans notre vie. Il y a une chose que nous pouvons faire pour rendre la vie plus douce, plus joyeuse et même magnifique.
Nous pouvons, nous devons être reconnaissants
Il peut sembler contraire à la sagesse du monde de suggérer que quelqu’un qui est écrasé de chagrin devrait rendre grâces à Dieu. Mais les personnes qui mettent de côté la bouteille de l’aigreur et lèvent à la place la coupe de la gratitude peuvent trouver une boisson purificatrice de guérison, de paix et de compréhension.
Reconnaissance est un art qui manque à bien des gens sur cette terre qui dans la course pour le profit ont perdus leurs âmes. Par conséquent le monde égoïste dans lequel nous vivant ne sait plus être reconnaissant.
Moi personnellement je sais d'où je viens et je serai éternellement reconnaissant à la France, à la Légion, et à tous ceux qui ont contribués à mon épanouissement et bonheur dans la vie.
Dans mes prières je commence toujours par un acte de remerciement et reconnaissance pour ce que je suis , pour ce que j'ai.
Capitaine (er-te) Leszek Michalik,
président de l’AAALE de Pologne.