Connu pour ses réalisations architecturales innovantes et créatives, l'architecte Rudy Ricciotti peut aussi prendre sa plume pour défendre la Légion étrangère. Regards croisés avec deux autres invités : le romancier Simon Johannin et la Tewfik Hakem s'entretient avec l'architecte Rudy Ricciotti, pour son livre Manifeste légionnaire. 88 pas-minute au service de la démocratie
Une déclaration d'amour pour la Légion étrangère.
Alors que les bruits de bottes se font entendre à nouveau, Rudy Ricciotti nous parle de son engagement politique en faveur de la Légion étrangère, suite à la publication de son livre en novembre dernier :

 

Pour Rudy Ricciotti, la Légion étrangère permet à des hommes qui ont eu des parcours difficiles de se reconstruire, il s'agit là d'un "engagement romantique, c'est un outil qui permet de reconstituer, solidifier la croyance en un socle républicain. Il n'y a pas de meilleure école pour défendre ce socle républicain qui est un peu friable aujourd'hui. (...) Ce n'est pas seulement le rôle de l'Education nationale de faire cela, la Légion y participe."


« La Légion étrangère incarne aujourd'hui une avant-garde que personne n'avait vu venir. Le combattant légionnaire, ayant souvent vécu une jeunesse d'humilité avant de devenir soldat, est une figure radicalement contemporaine, réponse criante à l'indifférence égoïste » écrit Rudy Ricciotti. Avec plus de 150 nationalités servant dans ses rangs, et autant de cultures diverses, cette institution est exemplaire en matière d'assimilation, de concorde et d'efficacité. Ce Manifeste légionnaire est un hommage aux valeurs de la République française et aux hommes qui la défendent. Il est préfacé par le général Alain Lardet, commandant la Légion étrangère.


"La fraternité entre ces hommes est incroyable, il y a beaucoup d'affection, de travail sur la solitude, sur le silence, sur l'effort et le discipline. On peut comprendre que la Légion est devenue un laboratoire de solidification du socle républicain. (...) Je connais la Légion étrangère de l'intérieur, je suis officier de réserve et ce n'est pas l'armée, la Légion est un ordre. Les légionnaires disent : "Nous ne sommes pas français par le droit du sang mais français par le sang versé." Ils viennent de tous les pays du monde, on compte 150 nationalités dans la Légion."


Dans son premier roman Nino dans la nuit, coécrit avec son épouse Capucine, Simon Johannin raconte comment à l'âge de 22 ans, il cherchait à se documenter sur la Légion étrangère :
"Je suis passionné par la Légion depuis mon enfance, il y avait des légionnaires dans la région où j'ai grandi, et il y a effectivement un rapport au secret et au langage qui est très important et qui me fascine. A la suite de cela, quand je me suis renseigné, j'ai découvert tout le côté mystique de la Légion étrangère : on arrive, on passe une porte et on peut changer complètement d'identité. C'est comme entrer dans les ordres. "

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