"Vous ne vous arrêtez pas dans vos succès, je ne m’arrêterai pas non plus, dussè-je inventer pour vous de nouvelles récompenses. Votre Drapeau sera, s’il le faut, Officier, Commandeur de la Légion d’Honneur."


Général Pétain, 1917.

 

La Grande Guerre a consacré à jamais la gloire de la Légion étrangère.
Dès les premiers jours de la mobilisation, les volontaires étrangers accourent se mettre au service de la France. Ils forment un splendide amalgame avec les vieux légionnaires de l’Armée d’Afrique.
Dans les rangs de la Division Marocaine, iils combattent en Artois, en Champagne, sur la Somme, à Verdun. Neuf citations à l’ordre de l’Armée sanctionnent leurs exploits aux Ouvrages blancs, à Navarin, Souain, Belloy-en-Santerre, Auberive, Cumières, au bois de Hangard, à Amblémy, à Laffaux.
Le 14 juillet 1917, premier de toutes les Unités Françaises, le Régiment de Marche de la Légion Etrangère reçoit la fourragère aux couleurs de la Médaille Militaire. Avec son chef, le lieutenant-colonel Rollet – « Premier légionnaire de France », il défile à Paris en tête de l’Armée Française.
Enfon « honneur entre les honneurs », le 30 août 1919, le Président de la République, Raymond Poincarré, confère à son drapeau la Médaille Militaire, par le décret qui commence ainsi :
« Héroïque régiment que son amour pour la France et sa bravoure légendaire ont placé u premier rang… »
Quand sonne le « Cessez le feu » - le 11 novembre 1918 – le RMLE avait perdu, tombés au Champ d’Honneur, 5 712 légionnaires et deux de ses Chefs de Corps, les colonels Pein et Duriez.

A suivre Maroc 1907 - 1933