"Les deux bataillons de la Légion étrangère ont eu les pertes les plus lourdes. Fidèles aux traditions de leur corps, ils se sont sacrifiés pour protéger le repli des autres unités".
(On lui doit l’achat du domaine « le Général » à Puyloubier.
La guerre continue en Indochine, charnière du Sud-Est asiatique. Depuis six ans, à tous les points névralgiques de la péninsule, dans les rizières ou la brousse, sur les pitons, au bord des arroyos, les légionnaires, sans répit, construisent, pacifient, combattent et meurent. Toutes les unités de Légion : Infanterie, Blindés, Parachutistes, Génie, Train, Matériel, participent à la lutte.
Septembre-Octobre 1950 : jours sombres de la RC4.
Le Haut-Commandement décide l’évacuation de Cao-Bang.
Le Viet-Minh a rameuté à Dong-Khe une trentaine de bataillons, ses meilleures troupes, pour nous barrer la route.
Dans une brousse inextricable, nos unités, épuisées, sont disloquées sous les coups d’un ennemi invisible et puissamment armé.
Les légionnaires parachutistes du 1er BEP, se font massacrer pour briser l’encerclement.
A l’arrière-garde, le 3ème bataillon du 3ème Etranger est également anéanti. Les deux chefs de bataillon sont tués à la tête de leurs hommes.
Ces tragiques nouvelles provoquent à Sidi-Bel-Abbès, capitale de la Légion, un afflux de volontaires pour l’Indochine.