Bas relief sculpté par un légionnaire mis en place dans la chapelle de l'Institution des Invalides de la Légion étrangère à Puyloubier.
Journée de permanence au siège de l'AALE d'Aubagne et sa région:
On peut dire tout haut ce que l’on pense tout bas, mais il est toujours réconfortant de faire le constat de ce à quoi servent nos Amicales d’Anciens légionnaires. La force de nos associations d’Anciens est de faire montre d’un accueil sans ambiguïté à tous ceux qui affichent un sentiment amical pour notre Légion. Sans souci de faire la leçon, il semble utile en cette période « de rentrée » de rappeler les propos du général Gaultier, créateur de « Képi Blanc » et auteur d’un remarquable livre « C’est la Légion » (concurrent remarquable et méconnu de notre livre d’or), successeur du général Flipo à la tête de la Fédération en 1966, concernant l’adhésion des Anciens aux Amicales : « Un retour au bercail et le resserrement des liens contractés naguère et trop négligés par la suite… nous avons reçu de nos Amicales; rendons leur le bien qu'elles nous ont fait. Peut-être ne leur avons-nous encore rien demandé et n'en avons nous rien reçu! Mais qui pourrait affirmer qu'il n'aura pas, un jour ou même demain, besoin d'elles. Alors soyons honnêtes et n'attendons pas le dernier moment ou la nécessité pour reprendre notre place dans les rangs ».
José Gil avec l’Amicale d’Aubagne fait indiscutablement passer un message et nous fait partager ces moments chaleureux où les sentiments d’utilité sont particulièrement appréciés bien au-delà du cercle restreint de leur siège social du 24, rue de la Fraternité au centre d’Aubagne.
C’est ainsi qu’en ce jour de permanence de l’Amicale, une quinzaine de membres s’étaient regroupés. Occasion de recevoir la visite bien sympathique de la jeune Andréa qui fait partie des jeunes sapeurs pompiers d'Aubagne venue donner son bonjour aux anciens et qui participe aux cérémonies patriotiques avec ses camarades aux côtés de l'Amicale, elle partait pour ses cours avec le dernier képi-blanc à la main.
Présent aussi le brigadier-chef (er) Vojvodic (de la même taille que le président, voir photo) et l’ex-caporal Loriot qui ont demandé leur carte de membre pour rester au sein de la famille Légion.
Enfin, une infirmière social exerçant sur Toulon partageait le café et les viennoiseries offertes par un ancien lieutenant et présenta au Président la situation d'un ancien légionnaire âgé, isolé, sans famille, afin de programmer une éventuelle visite de ce dernier à l’une de nos maisons d’hébergement.
Imaginons, un instant, que nos Amicales n’existent, tout simplement pas ?
JG