A propos du 11 novembre :

Aquarelle de PyC

L’Armistice mettant la fin à la guerre de 1914-1918, signée à Rethondes, il y a 106 ans est commémorée dans toutes les villes et villages de France.

Après ce conflit, partout ou presque partout ont été érigés des monuments aux morts ou des stèles commémoratives, sentinelles qui nous remettent en mémoire les sacrifices et souffrances endurés par nos jeunes soldats, nos ainés.

Réalisés par les Anciens combattants survivants au lendemain de cette « grande guerre », c’était à leurs yeux un des moyens les plus efficaces pour honorer leurs camarades qui avaient fait le sacrifice de leur vie et ainsi, faire prendre conscience à l’ensemble des français de la dette qu’ils avaient contractée envers eux.

Ces monuments rappellent encore aujourd’hui, qu’à la sortie de la guerre, la France était meurtrie, défigurée et que la souffrance exprimée perdure encore dans les corps et dans les cœurs. Ils sont indissociables de la notion de commune dont ils constituent avec la Mairie, l’Eglise et le cimetière, des éléments structurants qui ont valeur d’engagement en signifiant : « plus jamais cela ! ». Il fallait que, regardant ces figures de pierre et de bronze, on entende résonner les cris, les plaintes, les gémissements, les expressions de l’indicible souffrance qui fut celle de nos combattants, mais aussi, hélas, celle des populations civiles.

ET pourtant, Et pourtant ?  Malgré le traité de paix signé un an plus tard à Versailles, cette « Grande guerre » ne fut pas la dernière comme tous l’avaient espéré.

Les Anciens combattants agissent résolument et avec persévérance pour la paix en particulier en direction des jeunes générations qu'ils invitent à devenir des citoyens d'un monde sans haine ni guerre !

       CM