Camerone » commémorée avec dignité par les Anciens de la Légion Etrangère des Vosges.

 

Les Anciens de la Légion Etrangère des Vosges ont célébré le 16 Avril dernier, le souvenir des combats de l’Auberge de Camerone lors de la guerre du Mexique où le 30 Avril 1863,

 

63 légionnaires français se sont trouvés opposés à une armée de 800 cavaliers et de 1200 fantassins mexicains.

 

Pour faire revivre et ne pas oublier ce fait d’arme unique, Jean Denis, Président départemental des Anciens de la Légion avaient convié ses adhérents et les autorités à participer à cette cérémonie empreinte de beaucoup de panache, suivie des travaux de la 16ème Assemblée Générale, au Clos des Ecureuils à Epinal.

 

Par une pluie froide qui n’avait pas cessé de tomber, rendez-vous avait été donné devant le Monument aux Morts, Place Foch à Epinal.

 

Par reconnaissance, respect et amitié envers cette Arme d’élite, pour ce qu’elle représente de courage, d’abnégation et d’honneur pour la France et son drapeau, étaient présents, outre le Colonel Bernard Dufour, Administrateur Parisien des Instances nationales de la Légion, un représentant du Ier Régiment de Tirailleurs, de la mairie et du Conseil Départemental, de Yann Bignon, Directeur de l’ONAC-VG des Vosges, plusieurs légionnaires et sympathisants accompagnés de leurs épouses ou compagnes, plus quelques badauds.

 

Devant les deux drapeaux de la Légion Etrangère et de la Légion Vosgienne des Anciens Combattants encadrant le Monument aux Morts, les couleurs ont été montées, suivies de la lecture du récit de « Camerone » par Alain Longoni. Deux gerbes ont ensuite été déposées par les autorités. La lugubre sonnerie « Aux Morts » a alors retenti, suivie de la minute de silence et de la « Marseillaise ». La cérémonie s’est terminée par le rituel salut aux Porte-drapeaux, au son du « Boudin ». Le ciel, bienveillant, avait consenti à une courte éclaircie

 

La Légion n’abandonne pas les siens.

La 16ème Assemblée Générale a ensuite eu lieu au « Clos des Ecureuils ». Jean Denis a alors prononcé le mot d’accueil et demandé une minute de silence en souvenir des 28 morts de l’Amicale depuis 2000, des militaires tombés en Indochine, Algérie, en OPEX et les victimes des derniers attentats, sans oublier les Gendarmes et Policiers victimes d’un terrorisme aveugle et fanatique.

 

Le rapport moral développé par le secrétaire Alain Longoni a fait ressortir que l’association a participé à toutes les cérémonies patriotiques, que le recrutement est difficile mais que l’amicale se porte bien avec ses 49 membres. Dernier détail : l’amicale ne compte plus aucun officier vivant, mais la Légion continue à vivre par ses liens uniques d’amitié et de fraternité.

 

Le rapport financier, détaillé par le trésorier Marcel Bossu, fait état d’une saine et rigoureuse gestion. Quitus lui a été donné.

 

La Légion n’abandonne pas les siens.

 

Pour animer cette séance, une vidéo sur l’Institution des Invalides de la Légion à Puyloubier (13) a été présentée où chaque résident travaille suivant ses possibilités car la Légion n’abandonne pas les siens aussi bien pendant les combats que dans la vie civile retrouvée.

 

Une seconde vidéo expliquait les origines des Croix de Guerre, 14/18 (le 8 Avril 1915), 39/45, TOE et la Valeur Militaire.

 

A cet instant précis, le Colonel Bernard Dufour a pris la parole pour dire toute sa satisfaction de se retrouver parmi les siens dans une petite structure vosgienne.

 

S’adressant plus particulièrement à Marcel Bossu, tout en sortant de sa poche la très jolie médaille de la Fédération des Sociétés de la Légion Etrangère, il l’a lui a accroché au revers de son veston.

 

Très surpris, les larmes dans les yeux, Marcel Bossu qui ne s’y attendait pas, ne cachait pas sa satisfaction car cette médaille, il l’avait gagnée par son sérieux, son dynamisme et sa foi en la Légion .

 

La cérémonie s’est terminée par la traditionnelle « Poussière » suivi d’un apéritif précédant un succulent repas. On a pu entendre quelques chants de marches de la Légion et le « Boudin » sonné au clairon par notre ami Georges Emilien.

Georges EMILIEN