Histoire : le 11e R.E.I. dans la Bataille de France en 1940.
Chefs de corps du 11e R.E.I.
Octobre 1939 : colonel Maire ; 24 décembre 1939 : colonel Robert (nommé chef de l’infanterie divisionnaire le 10 juin) ; juin 1940 : chef de bataillon Clément.
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(S255-195) (S256-18).
Organigramme du 11e R.E.I.
Chef de corps : colonel Robert.
Etat-major : chef de bataillon Robitaille ; médecin-capitaine Blanc-Perducet puis Lados ; officier adjoint : lieutenant Cardonne ; officier de renseignement ; lieutenant Virenque ; officier ‘’Z’’ : lieutenant Lamor ; vétérinaire : sous-lieutenant Lemoine ; aumônier : capitaine Watel puis Houet.
Compagnie de commandement : capitaine Perret puis Lignez ; officier transmissions : lieutenant de Rousiers ; chef des éclaireurs motos : lieutenant Malaud ; officier pionnier : lieutenant Martin.
Compagnie hors rang : capitaine Chiron ; officier d’approvisionnements : lieutenant Papot ; officier de ravitaillement : lieutenant Laparra ; officier de dépannage : lieutenant de Besset puis Seillon et Corduant ; pharmacien : lieutenant-pharmacien Carraz.
Compagnie régimentaire d’engins : capitaine Costa.
1er bataillon : chef de bataillon Auffrey puis capitaine Rouillon ; capitaine adjudant-major : capitaine Rouillon puis capitaine Clément ; officier adjoint : lieutenant Girard ; médecin-lieutenant Pressard et médecin-sous-lieutenant Devaux ; et les capitaines, commandant les compagnies : Lemoine à la 1ère, Truffy à la 2e, Emanuelli puis lieutenant Gheyssens à la 3e, Clément à la CA 1.
2e bataillon : chef de bataillon Brissard puis chef de bataillon Rzekiecki d’Alegron ; capitaine adjudant-major : capitaine d’Alegron ; officier adjoint : lieutenant Chapo puis Coubard ; officier adjoint : lieutenant Brochet de Vaugrineuse puis capitaine Lemoine ; médecin-sous-lieutenant Rousson ; médecins-adjudants Hypoustheguy et Fitsche ; et les capitaines, commandant les compagnies : Lanchon à la 5e, Magne à la 6e, Pérossier puis Coquet à la 7e, de Closmadeuc à la CA 2.
3e bataillon : chef de bataillon Guyot puis capitaine Rio et Gaultier ; capitaine adjudant-major : capitaine Marguet ; officier-adjoint : lieutenant Lannelongue puis de Rebeval ; médecin-lieutenant Jaegerschmidt et médecin-aspirant Dejean ; et les capitaines, commandant les compagnies : Marguet puis lieutenant Jayet à la 9e, Février puis Trimaille à la 10e, Lignez puis Lhuisset à la 11e, Baron à la CA 3.
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(S256-18).
1er novembre 1939 : le 11e R.E.I., avec des gardés et des légionnaires venus d’Afrique et des réservistes E.V.D.G., est créé à La Valbonne sous le commandement du colonel Maire, figure légendaire de la Légion Etrangère, tiré de sa retraite, qui inculque l’esprit de corps.
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Son effectif est important dès sa création : 79 officiers, 184 sous-officiers et 2 390 gradés et légionnaires.
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Le colonel Robert succède au colonel Maire fin 1939. Il maintient le régiment avec le même esprit.
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Les légionnaires du 11e R.E.I. sont des anciens issus des régiments d’A.F.N. ou des engagés pour la durée de la guerre. Pas de légionnaires d’origine germanique, sauf cas très particulier. Quelques-uns s’y glissent toutefois. Antinazis notoires venus chercher refuge à la Légion, des Allemands, des Autrichiens, ont un vieux compte à régler avec le Führer. Ils seront des soldats fidèles et intrépides, farouchement accrochés à la cause choisie.
17 décembre 1939 : sa formation achevée, le 11e R.E.I. arrive dans la zone des armées en Lorraine ; il est chargé de tenir les intervalles de la ligne Maginot dans la région de Sierck au ravin d’Aspach. Il participe à la drôle de guerre.
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Le 11e R.E.I. appartient à la 6e D.I.N.A. de la 2e armée.
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A la veille de Noël, le colonel Maire doit, vu son âge, céder la place au colonel Robert. La Légion perd avec lui une de ses têtes d’affiche.
Dans la nuit du 1er au 2e janvier 1940, le 11e R.E.I. monte aux avant-postes. Le trajet, bien qu’à peine de la valeur d’une demi étape normale, est un véritable calvaire. Sur les routes glacées, il y a tous les quelques mètres, un cheval ou un homme à terre. Pour faire la relève en temps voulu sans se laisser surprendre par le jour, il faut porter ou tracter à bras tout le matériel. Enfin les légionnaires sont face à face avec les ‘’boches’’.
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Le jour, l’ennemi reste invisible. Mais, dès que la lourde nuit d’hiver jette ses ombres sur les bois et les ravins, des groupes de rôdeurs, guidés par des chiens, pénètrent partout dans cette ridicule ligne de petits postes où les défenses sont embryonnaires.
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Mais les légionnaires s’installent sur la position et commencent à se promener dans les propriétés d’en face. La guerre des patrouilles est engagée.
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Alors que la période de ligne est de cinq jours, le 11e R.E.I. demande à doubler la dose afin de ne pas être relevé au moment où il commence à connaître le secteur.
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La relève du Régiment arrive finalement après trente jours de ligne. Les ‘’boches’’ sont beaucoup moins hardis et ne s’infiltrent plus dans les lignes françaises.
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A 2km500 en avant des petits postes, une longue bannière rouge à croix gammée flotte au sommet d’un pylône électrique. Trois légionnaires, guidés par leur lieutenant, contournent le village occupé et décrochement cet étendard qui les narguait.
14 avril 1940 : le 11e R.E.I. est intégré à la 6e D.I.N.A. du général Verdilhac. Cette grande unité relève de l’armée d’Afrique et inclut, outre le 11e R.E.I., le 21e R.T.A. du colonel Thouvenin et le 9e R.T.M. du colonel Lancon.
20 avril 1940 : l’état numérique par nationalité donne 914 Polonais, 664 Espagnols, 545 Français, 290 Italiens, 112 Belges, 105 Suisses, 62 Russes, 24 Tchèques, 24 Hongrois soit 2 740 hommes sur un total général qui est à ce jour de 3 015.
30 avril 1940 : le 11e R.E.I. du colonel Robert reçoit son drapeau à Boulay, à proximité des positions tenues par l’ennemi. La prise d’armes est présidée par le général Condé.
13 mai 1940 : la division est au repos ; mais il n’est pas question pour la Légion de rester inactive dans un secteur occupant les secondes lignes. Trois groupes francs du Régiment vont chaque nuit explorer le terrain. Au cours d’un des engagements entre patrouilles dans le bois de Merle, en bordure du ravin du Diable, tombent les premiers légionnaires du 11e R.E.I. Parmi eux, un jeune officier des plus prometteurs : le lieutenant Marc Jurion, à Filstroff en Moselle.
14 mai 1940 : à quatre heures du matin, la 6e D.I.N.A. commence à faire mouvement en camions vers la région de Sedan où la 2e Armée est étrillée par les Panzers.
16 mai 1940 : la 6e D.I.N.A. débarque à Dun-sur-Meuse, un peu en retrait de la ligne de combat. En réserve du corps d’armée durant quelques jours, dans le secteur de Damvillers.
20 mai 1940 : le lieutenant Jean Hafenscher, Hongrois, du 11e R.E.I. est tué au combat.
Dans la nuit au 21 au 22 mai, la 6e D.I.N.A. relève deux divisions éprouvées de la 2e Armée, la 3e D.I.N.A. et la 6e D.I., avec mission de tenir face au nord le mouvement de terrain entre la Meuse et la Chiers, en avant de Stenay. Cette région de bois et de marécages est dure à tenir ; elle est la hantise des régiments de relève. Affecté au secteur de Sedan, installé au bois d’Inor, sur la rive droite de la Meuse, le 11e R.E.I. est chargé d’interdire l’avance ennemie aussi bien par les hauts que par la vallée de la rivière. La départementale 964 Sedan-Stenay, après Inor, longe les fonds et représente un axe de pénétration convoité par l’adversaire.
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La 3e D.I.N.A., constituée par le 14e R.T.A., le 15e R.T.A. et le 24e R.T.T., aux ordres du général Chapouilly, a perdu 3 000 hommes du 15 au 22 mai face à la 68e I.D. et la 71e I.D. du 7e Corps d’Armée du général Von Schobert.
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Sous un bombardement violent, les légionnaires occupent les emplacements de combat.
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Après le bombardement intense par les Stukas, avec les feulements crescendo des piqués, arrivent les obus de l’artillerie et au besoin les chars. Sous les feulements nerveusement intolérables des piqués, n’importe quelle troupe commence par s’aplatir : il y a des troupes qui restent là et d’autres qui fichent le camp, parfois l’état-major en tête.
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Les légionnaires s’aplatissent, se terrent dans leurs trous sous les bombardements en piqué, mais ne décampent pas. Ils reprennent leur faction et réparent en vitesse leurs positions. Evacuer les blessés, enlever les morts.
27 mai 1940 : après une semaine de bombardements intensifs par les Stukas, tous les jours, c’est l’artillerie et les attaques de blindés soutenus par l’infanterie ; le 11e Régiment étranger, premier formé, rattaché à la 2e Armée, est le premier à connaître le feu. A sept heures du matin, après une intense préparation d’artillerie, les 56e et 71e ID allemandes se lancent à l’assaut. Après la percée de Sedan, les Allemands se ruent sur le 11e Etranger. La 56e Division d’infanterie, renforcée par les Stosstruppen de la 52e division, après une puissante préparation d’artillerie, se lance à l’assaut des positions du Bois d’Inor.
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Un premier assaut est stoppé net à 5 heures ; l’ennemi trouve à s’infiltrer ; l’occasion est magnifique et, dans une clairière, quelques centaines de mètres en arrière, deux officiers allemands rassemblent leurs hommes, au nombre d’une soixantaine, pour préparer un coup sur la seconde ligne des légionnaires, quand, du bois surgissent deux hommes, un sergent et un caporal, fusil mitrailleur à la hanche. En quelques secondes, la moitié du groupe est fauchée et le reste, terrorisé par ces deux hommes qui leur crient en allemand ‘’rendez-vous ou vous êtes morts’’ se rend. Quelques minutes plus tard, l’un des deux officiers allemands fait prisonnier, l’autre étant resté tué dans la clairière, dit aux officiers : ‘’Ces deux soldats ne sont pas des hommes mais des démons’’.
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A 7 heures, à 9 heures et à 13 heures, les attaques allemandes sont repoussées avec des combats au corps à corps. En dépit d’une lutte à un contre deux et des pertes subies, le régiment tient ferme. Dans ce secteur de Verdun, le 11e R.E.I. repousse victorieusement cette puissante attaque allemande.
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Les légionnaires tiennent dans le bois d’Inor parce qu’ils sont des hommes courageux et que leurs officiers donnent constamment des ordres très précis et parce que ces légionnaires, ceux de l’active et les rappelés remis dans le bain, sont des soldats avec cinq ans de service. Ils ont, ou ils ont retrouvé, les réflexes inculqués par cinq années d’instruction, d’entraînement ou de combat (au Maroc) : utilisation du terrain, réparation de positions après chaque coup dur.
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Tout aussi combattifs et courageux que leurs camarades des autres régiments étrangers, les volontaires du 11e R.E.I. se battent farouchement avec le peu de moyens mis à leur disposition et tiennent des positions impossibles à tenir.
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L’ennemi se retire et abandonne près de 2 500 des siens sur le terrain. Plus de 300 légionnaires sont tombés pour la France : parmi eux l’aumônier Jean Wattel. Le général Verdilhac salue cette farouche résistance par un ‘’Bravo la Légion !’’ qui fait oublier un moment les difficultés qui se prolongent.
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Plusieurs jours durant, les Allemands relancent leurs attaques. Vainement.
1er juin 1940 : à cette date, sur un effectif total de 3 085 officiers, sous-officiers et légionnaires, les pertes totales, tués et blessés, se chiffrent à 504. Il reste donc en ligne à cette date 2 581 hommes.
7 juin 1940 : le 11e R.E.I. remanie son dispositif pour occuper des positions abandonnées par d’autres unités.
10 juin 1940 : alors que le front n’est plus qu’un souvenir, le 11e R.E.I. reçoit l’ordre de se replier sur la Woëvre, dans la région de Verdun, quinze kilomètres en arrière. Il couvre le décrochage des troupes françaises.
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Saint-Mihiel, Commercy, Vaucouleurs, autant de combats désespérés dans la Meuse.
Du 11 au 19 juin 1940 : après une résistance exemplaire au bois d’Inor, avec le 6e D.I.N.A. le 11e R.E.I. décroche sur ordre en direction de Verdun par la rive droite de la Meuse et Juvigny-sur-Loison ; ce mouvement en retraite voit les légionnaires marquer des temps d’arrêt sur des hauts lieux de 1914-1918 : le Mort-Homme, le bois des Caures.
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Lors du repli, un légionnaire doit abandonner dans un fossé son camion neuf avec 5 000 litres d’essence. L’arrière-garde du G.R.D. ne peut le dépanner. Lorsqu’il rend compte à son sergent d’échelon, celui-ci décide de régler la situation. Les deux hommes sautent sur une moto ; aux avant-postes à une douzaine de kilomètres, ils sont arrêtés par les cavaliers du G.R.D. Le lieutenant de l’escouade décide de laisser passer les deux hommes qui ont trois kilomètres à faire au milieu des boches. Cinq minutes plus tard, une immense flamme embrase le ciel et les cavaliers voient rentrer les deux hommes sur leur moto.
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L’avance allemande est inexorable avec la 55e I.D. réputée comme l’une des plus belles unités. Chaque journée ou presque, un repli supplémentaire s’impose pour éviter le débordement par les Panzers du Guderian qui foncent vers le sud-est.
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Le 11e R.E.I. reçoit l’ordre de la 6e D.I.N.A. de tenir trois ponts sur la Meuse et six kilomètres de front le long de cette rivière, jusqu’au 19 mai à 4 heures du matin ; la valeur du 11e Régiment étranger s’illustre et se confirme au combat de Saint-Germain-sur-Meuse. Les Allemands concentrent toutes leurs forces sur les bataillons de Légion. Une tornade de feu et d’acier s’abat sur les légionnaires. A plusieurs reprises, les chars et l’infanterie allemande se lancent à l’assaut. Ils sont systématiquement repoussés. Du coquet village, il ne reste que des ruines fumantes autour d’un clocher effondré ; mais le 11e R.E.I. tient toujours ses trois ponts sur lesquels reflue la 6e D.I.N.A.
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Le discours du Maréchal Pétain, nouveau chef du gouvernement, annonçant qu’il fallait cesser le combat, a sapé la combativité de plus d’un. Mais au 11e R.E.I., il n’est pas question de baisser la garde.
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Le 18 juin, le 11e R.E.I. est encore sur la Meuse, à Saint-Germain-sur-Meuse, un peu au sud de Commercy. Vaucouleurs n’est qu’à quelques kilomètres. Le régiment a mission de sacrifice. La vallée s’est élargie et autorise les infiltrations. Le 11e R.E.I. doit en verrouiller les passages.
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Les Allemands veulent passer. Ils ont des moyens : blindés, artillerie ; aviation. Les légionnaires ne disposent que de leurs F.M., de quelques canons de 25 et de leur courage. La résistance est héroïque.
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A la nuit, sur ordre, les défenseurs du bois d’Inor doivent décrocher, juste avant d’être encerclés. Ces hommes sont pleins de colère en quittant les positions qu’ils ont tenues. Ils commencent à comprendre la situation en se trouvant mêlés au grand gâchis qui prend par instants des allures de sauve-qui-peut.
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Le 11e R.E.I. décroche mais il a été laminé. Ses compagnies ne sont plus que de grosses sections avec un seul officier. C’est une unité très éprouvée qui entame la dernière semaine de la campagne de France. Le 2e bataillon se sacrifie pour couvrir le repli du régiment : les légionnaires comprennent de quoi il retourne ; ils attaquent la division allemande toute fraîche, en pleine forme, pourvue d’artillerie, de chars et de blindés et soutenue par l’aviation tactique. Son commandant Henri Rzekiecki dit d’Alegron se porte à la tête de ses hommes pour un ultime assaut ; il tombe au milieu de ses légionnaires, entraînant avec lui de nombreux ennemis. Il se fait hacher sur place à la veille de l’armistice. Le 2e bataillon perd 75% de son effectif.
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Le 11e R.E.I. est encerclé à Saint-Germain-sur-Meuse, après avoir perdu les deux tiers de son effectif. Mais il reste une unité cohérente. C’est le Camerone du 11e R.E.I.
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Le 11e R.E.I. a perdu un commandant, deux capitaines, quatre lieutenants, un médecin.
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Les docteurs, les infirmiers et les brancardiers font des prodiges pour ne pas laisser un seul blessé sans pansement.
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Le colonel Robert ayant pris le commandement de l’infanterie divisionnaire, le commandant Clément le remplace comme chef de corps du 11e R.E.I.
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Après l’éclatement de la 2e armée, la 6e D.I.N.A. est incorporée dans le groupement du général Dubuisson, qui comprenait initialement la 3e D.I.C. et la division légère Burtaire, issue des secteurs fortifiés de Montmédy et Marville. Le 11e R.E.I. est donc entrainé dans la retraite de ce groupement.
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Le 11e R.E.I. est cité à l’ordre de l’armée.
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Le régiment disparaît ; son drapeau est brûlé à Saint-Germain-sur-Meuse sur ordre du commandant Clément qui en dresse procès-verbal. La cravate et le fanion du 1er bataillon sont enterrés dans une boîte en fer-blanc, au pied de l’Eglise de Crézilles dans la clairière d’Ochey, par le commandant Robitaille, chef d’état-major ; la boîte sera récupérée par la suite en 1941, sur les indications du commanda nt Robitaille, de retour de Syrie. Une femme, L.-C. Meifredy lui fera passer la ligne de démarcation et la remettre au commandant. Cravate et fanion seront déposés à la salle d’honneur à Sidi-Bel-Abbès en février 1942.
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Le 19 juin, au matin, le reliquat du 11e R.E.I. au terme d’une pénible marche de nuit, atteint la forêt de Meine, au sud-ouest de Toul. Surveillés en permanence par un Henschel 126 qui patrouille au-dessus d’eux, les légionnaires ont du mal à se déplacer tout en restant camouflés.
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A trois heures du matin, les Allemands s’emparent de la cave où le médecin-chef est resté pour ne pas abandonner ses 95 blessés qui n’ont pas pu être évacués à temps. Leurs officiers disent alors à ce remarquable officier : ‘’Il est inimaginable que votre Régiment ait pu tenir hier sous le feu d’enfer que nous lui avons fait subir, qu’il n’ait pas lâché ce village malgré nos assauts et vos pertes, surtout que vous n’avez pas eu un seul obus français pour vous soutenir. Partez, monsieur le docteur, avec vos blessés ; ils ont besoin de vos soins’’.
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Sur la route de Blenod-lès-Toul, les engins blindés allemands font pour la seconde fois connaissance avec les canons de 25 des légionnaires. Cette rencontre n’est pas plus heureuse que celle de l’avant-veille, puisque les quatre engins apparus sont détruits. Les fantassins portés allemands tentent malgré tout deux fois l’assaut des positions des légionnaires qui ne sont que des lisières de bois sans l’ombre d’une organisation ; mais deux fois, ils doivent faire demi-tour à la vue des légionnaires décidés qui n’hésitent pas à sortir des couverts pour mieux ajuster leurs coups et pourchasser ces Feldgrau téméraires.
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En milieu de journée, devant la ferme des Quatre-Vaux, les légionnaires repoussent une nouvelle attaque allemande fortement appuyée par l’artillerie.
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A vingt-trois heures, les légionnaires reprennent leur marche en direction de Blenod-lès-Toul. Après des heures de combats, de marches et de contremarches, les hommes titubent de fatigue. Pâles, barbus, les yeux creux, ils sont méconnaissables. Pour avancer, ils doivent faire appel à l’énergie du désespoir. Les pièces de 25 sont sabotées, car les servants sont épuisés, en les tirant à bras. Les mitrailleuses et les mortiers sont détruits ou jetés dans la rivière. L’armement collectif est réduit au F.M. 24-29. Heureusement, les munitions ne manquent pas, même si elles alourdissent les sacs. Fatigue et dénuement ne font pas vaciller le moral. La cohésion du 11e R.E.I. ne faiblit pas.
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Le 20 juin à l’aube, la 6e D.I.N.A. s’organise au mieux pour se mettre en garde face à l’est. La Légion tient le centre du front de la division. Mais le danger provient du sud. L’ennemi déborde la division et, avec elle, l’ensemble du groupement Dubuisson. Trois divisions allemandes (24e, 36e, 76e I.D.) font pression pour les envelopper depuis la rive gauche de la Meuse.
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Au soir du 20 juin, l’encerclement au sud de Toul du groupement se précise. Le général Dubuisson ordonne de brûler les drapeaux et de resserrer le dispositif. Au 21e R.T.A. et au 11e R.E.I., cet ordre est mal perçu. Les chefs de corps refusent d’obtempérer. Ils font valoir l’épuisement de leurs troupes et la chance qu’ils ont d’occuper une position dominante sur laquelle ils sont bien décidés à faire Camerone. Le général Verdilhac doit faire preuve de toute son autorité pour faire exécuter l’ordre de repli ordonné par le sexagénaire Dubuisson.
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Le 21 juin à l’aube, légionnaires et tirailleurs reprennent la route, vite repérés par le mochard. Heureusement ni l’artillerie ni l’aviation ne se manifestent. Le sort en est jeté.
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Cinq divisions allemandes, 24e, 58e, 71e, 76e, 212e I.D., encerclent maintenant le 42e C.A. et le groupement Dubuisson. 68 000 hommes sont pris dans la nasse, sur la rive gauche de la Moselle, au sud-est de Toul. Le 11e R.E.I. est pris au piège avec eux.
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De son P.C. de Viterne, le général Dubuisson, officier général le plus ancien, fait savoir à l’adversaire, qu’il est prêt à déposer les armes.
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A vingt-deux heures, les commandants d’unités en sont informés.
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Le 22 juin, à quinze heures trente, le colonel Cuzin signe l’acte de capitulation sans conditions.
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Au 11e R.E.I., les légionnaires songent d’abord à dormir afin de récupérer et d’être en condition de reprendre le combat. Apprenant la reddition, le commandant Gaultier, chef du 3e bataillon, réunit des compagnies et laisse chacun de ses hommes, libre de filer individuellement pour traverser les lignes allemandes. Il reste dans sa ligne : il préfère l’honneur.
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En soirée, le commandant Clément convoque ses bataillons et le commandant Robitaille, son chef d’état-major. La consigne est vite donnée : fermer les yeux si des légionnaires s’échappent. Chaque officier est libre devant sa conscience de sa propre décision. Mais il doit en rester un par compagnie pour ne pas abandonner les hommes.
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La convention de capitulation prévoit une mesure inacceptable pour une unité de Légion : rendre les armes. Armes, véhicules, matériel sont sabotés. Les munitions sont enterrées. Les moteurs des camionnettes tournent sans huile ni eau.
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Depuis le 1er juin, 226 hommes ont été tués.
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Le 23 juin au matin, en colonnes, la 6e D.I.N.A. prend la route de Toul où l’attend l’internement. Le 11e R.E.I. ferme la marche.
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Sur 3 000 légionnaires montés en ligne et le renfort de 98 hommes fournis par le dépôt de Sathonay, ils ne sont plus qu’environ 700, formant la queue de la colonne des prisonniers qui se dirige sur Toul. Il reste 23 officiers sur 79. 15 ont été tués et 17 blessés. Les évasions commencent dès la première heure. Nombreux sont les officiers partis tout droit en direction de Sidi-Bel-Abbès. : les commandants Robitaille et Gaultier, le capitaine Trimaille, le lieutenant Sigmann, des sous-officiers, chefs de section, Liebuda, Brushcaus, Sigenthale. D’autres, comme les lieutenants Beaumont et Binoche, s’évaderont dès qu’ils auront repris des forces. Au total 28 officiers se sont évadés. Nombreux sont les sous-officiers, les gradés et les légionnaires qui s’évadent : environ 500 hommes s’évaderont de Verdun ; moins de 200 officiers et légionnaires seront prisonniers en Allemagne.
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Les légionnaires du 11e R.E.I. se sont battus en bons et vrais Français ; ils n’ont pas démérité des anciens. Mais leurs grands chefs étant partis en captivité, le Régiment ne se voit pas discerner les brevets officiels attestant sa bravoure. Il fera figure de parent pauvre, quand les camps allemands s’ouvriront et que ceux qui n’ont pas réussi à s’évader, rentreront. Ils n’auront pas même à présenter un brevet individuel puisque leurs chefs ne sont pas là pour attester qu’ils furent vraiment des Héros.
Les 15 Officiers du 11e R.E.I. morts pour la France.
Corduant Jean, né le 21.08.1906 au Quesnoy dans le Nord ; lieutenant au 11e R.E.I. ; mort pour la France, le 27.07.1941 à Soest en Allemagne.
De Rousiers Jacques Paul Marie, né le 12.02.1914 à Euville en Haute-Marne ; lieutenant au 11e R.E.I. ; tué au combat le 18.06.1940 à Saint-Germain-sur-Meuse dans la Meuse.
Emanuelli Jules César, né le 15.04.1899 à Constantine en Algérie ; capitaine commandant la 3e compagnie du 1er Bataillon du 11e R.E.I. ; tué par des éclats d’obus le 27.05.1940 dans la Meuse.
Fitsch Jacques Marcel André Marie, né le 22.09.1917 à Paris dans la Seine ; médecin auxiliaire au 2e Bataillon du 11e R.E.I. ; tué au combat le 18.06.1940 à Saint-Germain-sur-Meuse dans la Meuse.
Hafenscher Jean Ladislas, né le 12.01.1905 à Pestersebet en Hongrie ; lieutenant au 11e R.E.I. ; officier des plus prometteurs ; tué au combat le 20.05.1940 à Filstroff en Moselle.
Jabouille André Robert Léon, né le 03.12.1910 dans les Deux-Sèvres ; lieutenant au 11e R.E.I. ; tué au combat le 18.06.1940 à Saint-Germain-sur-Meuse dans la Meuse.
Jurion Marc André Maurice Félicien, né le 16.03.1911 à Philippeville en Algérie ; lieutenant au 11e R.E.I. ; officier des plus prometteurs ; chef du corps franc ; tué au combat le 13.05.1940 à Filstroff en Moselle.
Lefebvre dit Lanchon Louis Charles, né le 15.07.1897 à Paris dans la Seine ; capitaine commandant la 5e compagnie du 2e Bataillon du 11e R.E.I. ; tué au combat le 18.06.1940 à Ourches dans la Meuse.
Magne Jean Léon Martial, né le 20.05.1904 à Limoges en Haute-Vienne ; capitaine commandant la 6e compagnie du 2e Bataillon du 11e R.E.I. ; tué au combat le 18.06.1940 à Void-Vaucon dans la Meuse.
Metmann Henri Jules, né le 27.02.1908 à Guernesey dans le Royaume-Uni ; sous-lieutenant au 11e R.E.I. ; tué au combat le 26.05.1940 à Malandry dans les Ardennes.
Rzekiecki dit d’Alegron Henri, né le 19.01.1893 à Starkowo en Pologne ; chef de bataillon, commandant le 2e bataillon du 11e R.E.I. ; tué au combat le 18.06.1940 à Void-Vacon, près de Saint-Germain-sur-Meuse dans la Meuse.
Seillon Benoît Georges, né le 13.06.1909 à Saint-Etienne dans la Loire ; lieutenant au 11e R.E.I. ; tué au combat le 22.05.1940 au Bois d’Inor dans la Meuse.
Urvoy de Closmadeuc Marie Jules Albéric, né le 25.12.1905 à Aix-en-Provence dans les Bouches du Rhône ; capitaine commandant la compagnie d’appui du 2e Bataillon du 11e R.E.I. ; tué au combat le 27.05.1940 à Mouzay en Moselle.
Viel Roger, né à Firminy dans la Loire ; lieutenant au 11e R.E.I. ; tué au combat le 18.06.1940 à Void Vacon dans la Meuse.
Wattel Jean Lucien Marie, né le 25.07.1898 à Lille dans le Nord ; aumônier militaire major du 11e R.E.I. bien que dégagé de toute obligation militaire ; tué par des éclats d’obus le 27.05.1940 au Bois d’Inor dans la Meuse.
Parmi les 15 officiers, douze Français, un Britannique, un Hongrois, un Polonais.
Des sous-officiers du 11e R.E.I. morts pour la France.
Alexandroff Demètre, né le 01.01.1900 à Odessa en Russie ; adjudant au 11e R.E.I. ; tué par accident le 24.01.1940 à Guénange en Moselle.
Fokine Alexandre, né le 28.03.1901 à Kftenitsa ; adjudant-chef au 11e R.E.I. ; tué le 22.05.1940 à Bras-sur-Meuse dans la Meuse.
Goupil Constant, né le 26.05.1908 au Mans dans la Sarthe ; sergent-chef au 11e R.E.I. ; tué au combat le 18.06.1940 à Commercy dans la Meuse.
Lenard Mathieu, sergent-chef au 11e R.E.I. ; tué le 18.06.1940 à Saint-Germain-sur-Meuse dans la Meuse.
Travers Francis Louis, né le 13.06.1912 à Renazé dans la Sarthe ; sergent au 11e R.E.I. ; tué le 28.05.1940 à Villy dans les Ardennes.
Parmi les 5 sous-officiers, trois Français, un Russe et un de nationalité non définie.
Des caporaux et caporaux-chefs du 11e R.E.I. morts pour la France.
Brasini Maggio Antonio, né le 10.05.1909 à Bulack Juisne ; caporal au 11e R.E.I. ; tué le 27.05.1940.
Chmelik Joseph François, né le 10.02.1898 à Vienne en Autriche ; caporal-chef au 11e R.E.I. ; tué le 27.05.1940.
Delorme Henri, né le 18.06.1909 à Paris dans la Seine ; caporal au 11e R.E.I. ; tué à l’ennemi le 25.05.1940 au Bois d’Inor dans la Meuse.
Ekimkine Paul, né le 18.05.1900 à Sébastopol en Russie ; caporal au 11e R.E.I. ; tué le 18.06.1940 à Saint-Germain-sur-Meuse, dans la Meuse.
Grenouillat Jean Abel Justin, né le 20.08.1910 à Mehun-sur-Yèvre dans le Cher ; caporal au 11e R.E.I. ; mort des suites de ses blessures le 05.06.1940 à Chaussy dans la Moselle.
Klein Joseph, né le 02.03.1907 à Miskolc en Hongrie ; caporal au 11e R.E.I. ; tué le 27.05.1940.
Rochet Frédéric, né le 13.01.1907 à Givors dans le Rhône ; caporal au 11e R.E.I. ; tué le 18.06.1940 à Saint-Germain-sur-Meuse dans la Meuse.
Sigaud Roger, né le 29.12.1906 à Paris dans la Seine ; caporal au 11e R.E.I. ; tué au combat le 18.06.1940 à Saint-Germain-sur-Meuse dans la Meuse.
Spevak Isaac, né le 21.01.1913 à Tomaszow en Pologne ; caporal au 11e R.E.I. ; tué par des éclats d’obus le 01.06.1940 à Bras-sur-Meuse dans la Meuse.
Parmi les 9 caporaux et caporaux-chefs, quatre Français, un Autrichien, un Hongrois, un Polonais, un Russe et un de nationalité non définie.
Des légionnaires du 11e R.E.I. morts pour la France.
Adamec Juraj, né le 05.02.1911 à Johnstov aux Etat-Unis ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué par des éclats d’obus le 26.05.1940 au Bois de Ligant.
Alberca Gabriel, né le 04.08.1904 à Valence en Espagne ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué le 22.05.1940 au Bois de Ligant.
Alloucherie Marcel, né le 26.11.1911 à Marchienne au Pont en Belgique ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué à l’ennemi le 18.06.1940 à Saint-Germain-sur-Meuse dans la Meuse.
Almendary y Marcelli Luciano, né le 29.01.1915 à Beni Souef en Egypte ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué le 27.05.1940 à Malandry dans les Ardennes.
Almunia Grégoire, né le 02.01.1919 à Madrid en Espagne ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué en juin 1940 au poste de secours de Crépy dans la Moselle.
Amsel Maurice, né le 27.06.1917 à Anderlecht en Belgique ; légionnaire au 11e R.E.I. ; mort pour la France le 27.06.1940 à Soissons dans l’Aisne.
Aniol Jozef Michael, né le 19.09.1904 à Labiddch, district de Glirvice en Pologne ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué le 18.06.1940 à Saint-Germain-sur-Meuse dans la Meuse.
Arefieff Juré, né le 15.11.1900 à Poskana en Pologne ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué le 29.05.1940 au Bois d’Inor dans la Meuse.
Arnoriaga-Fernandez Julian Serafin, né le 10.12.1913 à Barana de Pic de Concha dans la province de Santander en Espagne ; légionnaire au 11e R.E.I. ; mort en captivité le 07.08.1942 dans le Gusen camp de Mauthausen en Autiche.
Arque-Binas Francisco, né le 13.11.1917 à Bilbao en Espagne ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué le 18.06.1940.
Arranz-Saugar Teodoro, né le 04.12.1915 à Madouarid en Espagne ; légionnaire au 11e R.E.I. ; mort pour la France des suites de sa captivité le 29.12.1941 au Gusen camp de Mauthausen en Autriche.
Auslender Abraham, né le 12.07.1908 à Varsovie en Pologne ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué le 24.05.1940 à Martincourt dans la Meuse.
Bannier Marcel Yves Roger, né le 30.01.1918 à Saint-Brieuc dans les Côtes du Nord ; légionnaire au 11e R.E.I. ; mort par autolyse le 01.01.1942 dans l’Hôpital complémentaire du Grand Séminaire de Rennes en Ille-et-Vilaine.
Basl Jaroslov Josef, né le 28.12.1904 à Prague en Tchécoslovaquie ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué le 01.08.1940 dans le sous-secteur de Haute Sierle dans la Moselle.
Bastelica Joseph Marceau, légionnaire au 11e R.E.I. ; tué le 18.06.1940.
Bastin Henri, né le 21.10.1914 à Chatelet en Belgique ; légionnaire au 11e R.E.I. ; mort des suites de ses blessures le 24.10.1940 dans l’hôpital des P.G. à Rastatt en Allemagne.
Batalla Juan Baptiste, né le 06.10.1915 à Villareal en Espagne ; légionnaire à la 6e compagnie du 2e Bataillon du 11e R.E.I. ; tué au combat le 17.06.1940 à Void-Vacon dans la Meuse.
Bernard Soguero Manuel, né le 20.05.1920 à Abbalati del Arzobropo en Espagne ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué le 27.05.1940 à Inor dans la Meuse.
Blanchet Louis, né le 25.07.1901 à Lyon dans le Rhône ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué le 11.06.1940 à Stenay dans la Meuse.
Bon Georges Claudius Honoré, né le 03.11.1906 à Girery en Saône-et-Loire ; légionnaire au 11e R.E.I. ; décédé des suites des blessures par éclats d’obus le 19.06.1940 dans l’Hôpital complémentaire de Bruyères dans les Vosges.
Bouchat Jules Joseph Ghislain, né le 06.11.1920 à Bruxelles en Belgique ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué le 18.06.1940 à Ourches dans la Meuse.
Boursy Valère Robert, né le 02.02.1906 à Dambeville dans l’Oise ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué au combat le 17.06.1940 à Void-Vacon dans la Meuse.
Bousson Emile Louis, né le 22.07.1917 à Chavornay en Suisse ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué au combat le 24.05.1940 au Bois d’Inor dans la Meuse.
Bouters Emile Amatus Joseph, né le 07.07.1905 à Winekel Sainte Croix en Belgique ; légionnaire au 11e R.E.I. ; mort pour la France le 22.07.1940 à Verdun dans la Meuse.
Braïdotti Virginio, né le 25.09.1913 à Pavia en Italie ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué à l’ennemi le 27.05.1940 au Bois d’Inor dans la Meuse.
Brendel Israël, né le 25.08.1914 à Ralioz en Pologne ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué le 28.05.1940 au Bois d’Inor dans la Meuse.
Bulka Pavel, né le 25.09.1913 à Pavia en Italie ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué le 27.05.1940.
Bultel Lucien Henri, né le 11.09.1916 à Rogerville dans la Seine-Inférieure ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué le 14.06.1940 à Béthincourt dans la Meuse.
Burda Jean, légionnaire au 11e R.E.I. ; tué le 06.06.1940.
Bussière Marcel, né le 26.04.1906 à Cervan dans la Nièvre ; légionnaire à la 5e compagnie du 2e Bataillon du 11e R.E.I. ; tué le 27.05.1940 à Malandry au Bois de Neudan, dans les Ardennes.
Butkiewiez Auguste, né le 13.07.1904 à Ossmian en Pologne ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué le 27.05.1940 à Inor dans la Meuse.
Cageres Rodriguez Manuel, né le 01.01.1919 à Pena Roya en Espagne ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué le 27.05.1940 au Bois d’Inor dans la Meuse.
Camp Pierre, né le 13.12.1908 à Nîmes dans le Gard ; légionnaire à la compagnie d’appui du 2e Bataillon du 11e R.E.I. ; tué le 27.05.1940 à Bras-sur-Meuse dans la Meuse.
Carpinski Antoine, légionnaire au 11e R.E.I. ; tué le 27.05.1940 à Mouzay dans la Meuse.
Carrio Pierre, né le 04.01.1914 à Perria en Espagne ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué en mai 1940.
Changueraud Jean, légionnaire au 11e R.E.I. ; tué le 27.05.1940.
Chomeil René Georges, né le 10.11.1913 à Echloo en Belgique ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué le 28.05.1940 au Bois d’Inor dans la Meuse.
Chrispiels Jean-Baptiste, né le 08.12.1907 à Bruxelles en Belgique ; légionnaire au 11e R.E.I. ; mort le 28.01.1940 dans l’ambulance chirurgicale légère 222.
Clubb William, légionnaire au 11e R.E.I. ; tué le 02.06.1940.
Colen André Stanislas Emile, né le 22.09.1920 à Racour en Belgique ; légionnaire à la compagnie d’appui du 2e Bataillon du 11e R.E.I. ; tué le 22.05.1940 au Bois d’Inor dans la Meuse.
Cukier Jankiel, né le 25.12.1906 à Radan ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué le 18.06.1940 à Ourches-sur-Meuse dans la Meuse.
Cukorja Elfa, légionnaire au 11e R.E.I. ; tué le 18.06.1940.
Czerwinski Roger, légionnaire au 11e R.E.I. ; mort pour la France le 29.03.1941.
Danneskjold Henri Marius Alfred, né le 09.03.1920 à Châtelet ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué au combat le 24.05.1940 à Martincourt dans la Meuse.
David René, légionnaire au 11e R.E.I. ; tué le 28.05.1940 à Bras-sur-Meuse dans la Meuse.
Delhaye Ulysse Jean Baptiste Céline, né le 07.08.1904 à Bruxelles en Belgique ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué à l’ennemi le 27.05.1940 à Inor dans la Meuse.
De Ligne Ferdinand, né le 12.03.1912 à Moerzrke en Belgique ; légionnaire au 11e R.E.I. ; mort des suites de ses blessures le 24.05.1940.
Delguste Oswald François, né le 16.03.1907 à Chapelle-lez-Herlaimont en Belgique ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué à l’ennemi le 27.05.1940 à Stenay dans la Meuse.
Desmedt Raymond, né le 14.06.1907 à Bruxelles en Belgique ; légionnaire au 11e R.E.I. ; disparu le 10.05.1940.
Diaz Mariano, légionnaire à la compagnie d’appui du 3e Bataillon du 11e R.E.I. ; port des suites de ses blessures le 27.05.1940 à Bras-sur-Meuse dans la Meuse.
Dichamp Nicolas, né le 26.01.1902 à Ostende en Belgique ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué le 27.05.1940.
Dubois Albert Lucien Amédée Pierre, né le 02.05.1912 à Evreux dans l’Eure ; légionnaire au 11e R.E.I. ; mort des suites de ses blessures par des éclats d’obus le 02.07.1940 à Bruyères dans les Vosges.
Eischen Omer Arthur Alphonse, né le 14.08.1920 à Presles en Belgique ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué par des éclats d’obus le 15.05.1940 à Pont à Chaussy dans la Moselle.
Feiden Wolf, légionnaire au 11e R.E.I. ; tué le 18.06.1940.
Ferrer Joseph, né le 09.03.1916 à Alteas en Espagne ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué le 18.06.1940 à Void-Vacon dans la Meuse.
Ferrer Michel, né le 09.04.1914 à Palma de Majorque en Espagne ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué le 24.05.1940 au Bois de Neudan dans les Ardennes.
Fried Joseph, né le 06.12.1906 à Budapest en Hongrie ; légionnaire au 11e R.E.I. ; mort pour la France le 09.09.1941 dans l’hôpital des P.G. à Chingen au Donau en Allemagne.
Gaereminck Jacques, légionnaire au 11e R.E.I. ; tué le 27.05.1940 à Bras-sur-Meuse dans la Meuse.
Gaillac Alfred, né le 04.02.1913 à Tarbes dans les Hautes Pyrénées ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué au combat le 18.06.1940.
Gamez Maxime, né le 29.05.1919 à Linéa ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué le 27.05.1940.
Garcia Antoine, né le 11.03.1919 à Fuente Alamu en Espagne ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué par des éclats d’obus le 23.06.1940 à Besançon dans le Doubs.
Garcia Segura, né le 06.03.1918 à Melilla en Espagne ; légionnaire au 11e R.E.I. ; mort en captivité le 10.07.1942 dans le Gusen camp de Mauthausen en Autriche.
Garcia Serafin, né le 20.05.1918 à Pasablanca en Espagne ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué par des éclats d’obus le 22.05.1940 à Mouzay dans la Meuse.
Garcia Solano Angel, né le 17.07.1914 à Ribamonton Al Mar en Espagne ; légionnaire au 11e R.E.I. ; mort pour la France le 01.02.1941 dans le Gusen camp en Autriche.
Garnier Charles Albert Paul, né le 30.07.1915 à Neuilly-sur-Seine dans la Seine ; légionnaire au 11e R.E.I. ; mortellement blessé le 07.06.1940 à Pasly dans l’Aisne ; décédé le 08.06.1940.
Gesundheit Isaac, né le 22.06.1913 à Varsovie en Pologne ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué le 23.05.1940 dans les Ardennes.
Getzler Elias, né le 10.07.1907 à Zmigrad en Pologne ; légionnaire au 11e R.E.I. ; mort des suites de ses blessures le 03.07.1940 au Puy dans la Haute-Loire.
Giraudeau Maurice, né le 27.08.1911 à Epinay-sur-Seine dans la Seine ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué par des éclats d’obus le 29.05.1940 à Ancemont dans la Meuse.
Goffinet Nicolas Marcel Rulin, né le 04.08.1907 à Marchienne au Pont en Belgique ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué le 18.06.1940 à Saint-Germain-sur-Meuse dans la Meuse.
Goncalves Medeira Antonino, né le 15.09.1911 à Pera au Portugal ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué le 19.06.1940 à Rigney Saint-Martin dans la Meuse.
Gorsky Jean, né le 05.05.1900 à Cracovie en Pologne ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué le 27.05.1940.
Grive Michel Salvador Amadéo, né le 22.02.1909 à Barcelone en Espagne ; légionnaire au 11e R.E.I. ; mort par accident le 05.12.1944 à Nürnberg en Allemagne.
Gutte Adolf Auguste, né le 07.12.1900 à Armdorf ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué au combat le 18.06.1940 à Saint-Germain-sur-Meuse dans la Meuse.
Handl Robert, né le 26.11.1905 à Sokolov en Tchécoslovaquie ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué par des éclats d’obus le 26.05.1940 à Inor dans la Meuse.
Harlis Tobia, né le 18.11.1906 à Riga en Lettonie ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué au combat le 24.05.1940 à Martincourt dans la Meuse.
Hassa Joseph, né le 16.03.1905 à Glowitz en Pologne ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué le 27.05.1940.
Herrero Esteban Antonio, né le 09.04.1906 à Alcaniz en Espagne ; légionnaire au 11e R.E.I. ; mort en captivité le 08.03.1942 dans le Gusen camp de Mauthausen en Autriche.
Hervé Henri Joseph Marie, né le 04.01.1915 à Concarneau dans le Finistère ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué le 27.05.1940 à Pilly dans les Ardennes.
Herzog Jean, né le 22.06.1910 à Lodz en Pologne ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué le 27.05.1940.
Horak Charles, né le 08.09.1914 en Tchécoslovaquie ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué le 27.05.1940 au Bois de Neudan à Malandry dans les Ardennes.
Hug Albert, légionnaire au 11e R.E.I. ; tué le 18.06.1940.
Igenito Walter, légionnaire au 11e R.E.I. ; tué le 25.05.1940.
Jaime Bellido Juan Bautista, né le 01.01.1920 à Suica en Espagne ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué au combat le 18.06.1940 à Saint-Germain-sur-Meuse dans la Meuse.
Janssens Philippe Jean Auguste, né le 08.05.1910 à Seclin dans le Nord ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué au combat le 27.05.1940 à Malandry dans les Ardennes.
Jeckelmann Martin, né le 30.11.1915 à Fribourg en Suisse ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué le 18.06.1940.
Jenne Armand Walter, né le 19.08.1905 à Muhen sur Aalnt en Belgique ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué au combat le 29.05.1940 à Olizy dans la Meuse.
Jeuski Lukas, légionnaire au 11e R.E.I. ; tué.
Jouzek Joseph, né le 17.06.1916 à Suisfort en Pologne ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué le 24.05.1940.
Jurkiewiecz Théodore, né le 18.10.1913 à Radieyono en Pologne ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué le 18.06.1940 à Saint-Germain-sur-Meuse dans la Meuse.
Kiesswetter Zdeneck, né le 23.04.1908 à Krasovice en Tchécoslovaquie ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué au combat le 22.05.1940 à Fontaine de Crau.
Kolodziejczak Jean, né le 08.04.1915 à Kolomia en Pologne ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué au combat le 22.05.1940 à Martincourt dans la Meuse.
Kopp Paul Joseph, né le 19.06.1918 à Châteauroux dans l’Indre ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué au combat le 18.06.1940 à Saint-Germain-sur-Meuse dans la Meuse.
Kovacenic Sjubonir, légionnaire au 11e R.E.I. ; tué le 28.05.1940 à Verdun-sur-Meuse dans la Meuse.
Kus Jean, né le 20.05.1905 à Sokolow en Pologne ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué dans un bombardement le 19.02.1945 à Graz en Autriche.
Lamyle, légionnaire au 11e R.E.I. ; mort des suites de ses blessures le 28.05.1940 à Bras-sur-Meuse dans la Meuse.
Leduc Charles Ghislain, né le 16.12.1906 à Ghlin en Belgique ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué le 17.06.1940 à Saint-Germain-sur-Meuse dans la Meuse.
Le Mevel Joseph Marie, né le 24.07.1901 à Pleumeur Gautier dans les Côtes du Nord ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué au combat le 27.05.1940 à Inor dans la Meuse.
Léonard Adrien, né le 21.08.1908 à Oran en Algérie ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué le 24.05.1940 à Mouzay dans la Meuse.
Leroux Ange, légionnaire au 11e R.E.I. ; tué le 18.06.1940.
Lévine Michel, né le 17.08.1904 à Petrograd en Russie ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué au combat le 28.05.1940 à Bras-sur-Meuse dans la Meuse.
Libigoski Paul, légionnaire au 11e R.E.I. ; tué le 18.06.1940 à Saint-Germain-sur-Meuse dans la Meuse.
Lomba Constant, né le 18.06.1912 à Couvin en Belgique ; légionnaire au 11e R.E.I. ; mort de maladie le 23.01.1941 à Mayence en Allemagne.
Luiggi Jean Baptiste, né le 17.12.1908 à Oletta en Corse du Sud ; légionnaire à la 7e compagnie du 3e Bataillon du 11e R.E.I. ; tué au combat le 29.05.1940 à Bras-sur-Meuse dans la Meuse.
Lundlie Einar, né le 25.02.1910 à Bodo en Norvège ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué au combat le 25.05.1940 à Martincourt dans la Meuse.
Maïssa Antoine François Louis Félix, légionnaire au 11e R.E.I. ; tué par balles le 27.12.1944 à Rupping en Autriche.
Marik ou Marick Rudolphe, né le 24.02.1908 à Dunfellern en Tchécoslovaquie ; légionnaire au 11e R.E.I. ; mort des suites de ses blessures le 20.06.1940 à Calence dans la Gironde.
Marzinski Stephan, né le 28.08.1901 à Hachew en Russie ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué par des éclats d’obus le 23.05.1940.
Martin Victor Célestin, né le 07.03.1908 à Namur en Belgique ; légionnaire au 11e R.E.I. ; mort de maladie le 06.10.1941 à Paris dans la Seine.
Mataro Bartres Jaime, né le 21.12.1918 à Barcelone en Espagne ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué le 27.05.1940 à Malandry dans les Ardennes.
Mazurek Joseph, né le 18.12.1912 à Kalish en Pologne ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué le 01.06.1940 à Inor dans la Meuse.
Mejias Pedro, né le 26.08.1918 à Pedro Abar en Espagne ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué le 23.05.1940.
Meyer Jussen, légionnaire au 11e R.E.I. ; tué le 23.05.1940 à Martincourt dans la Meuse.
Molisson Johan, légionnaire à la 9e compagnie du 3e Bataillon du 11e R.E.I. ; tué le 31.05.1940 à Bras-sur-Seine dans la Meuse.
Montavon Bernard Jules Laurent, né le 04.09.1906 à Beinout en Suisse ; légionnaire au 11e R.E.I. ; mort des suites de ses blessures le 09.06.1940 à Meaux en Seine et Marne.
Moriame Jules Hubert, né le 07.08.1904 à Waufercé Baulet en Belgique ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué le 27.05.1940 à Malandry dans les Ardennes.
Mottia Léon Louis, né le 30.07.1904 à Acoz en Belgique ; légionnaire au 11e R.E.I. ; mort par accident le 19.01.1942 à Wagnerberg en Allemagne.
Mouret Charles, né le 14.02.1907 à Liège en Belgique ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué par des éclats d’obus le 24.05.1940 au bois de Neudan dans la Meuse.
Muller Gyozo Victor, né le 20.10.1920 à Budapest en Hongrie ; légionnaire au 11e R.E.I. ; mort des suites de ses blessures le 27.05.1940.
Nahirniak Jean, né le 17.01.1901 à Pluchs en Pologne ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué par des éclats d’obus le 26.05.1940.
Niepce Jean Marie, né le 26.03.1908 à Roanne dans la Loire ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué le 14.06.1940.
Nissinen Urko Henriet, né le 14.03.1914 à Hanko en Finlande ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué au combat le 27.05.1940.
Ofman David, né le 26.11.1908 à Kadomsko en Pologne ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué au combat le 27.05.1940 à Malandry dans les Ardennes.
Okaniewski Waladyslawi, né le 12.06.1902 à Kleuzlavice en Pologne ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué au combat le 25.05.1940.
Owezarczak Ludwik, né le 05.10.1904 à Kobry-Linki en Pologne ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué par des éclats d’obus le 27.05.1940 à Stenay dans la Meuse.
Palmero Camille, né le 15.09.1914 à Campigno en Espagne ; légionnaire au 11e R.E.I. ; mort en captivité en Allemagne.
Pastouchenko Miron, né le 18.08.1903 à Tiffles en Russie ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué le 17.06.1940 à Void-Vacon dans la Meuse.
Pawlowski François, né le 01.12.1913 à Josefkovo en Pologne ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué au combat le 04.01.1940 à Haute Sierck dans la Moselle.
Perena Ortiz, né le 07.08.1918 à Madrid en Espagne ; légionnaire au 11e R.E.I. ; mort en captivité le 11.05.1942 dans le Gusen camp de Mauthausen en Autriche.
Philipot Georges Henri, né le 04.04.1904 à Avallon dans l’Yonne ; légionnaire à la 2e compagnie du 1er Bataillon du 11e R.E.I. ; mort des suites de ses blessures le 28.05.1940 à Bras-sur-Meuse dans la Meuse.
Pilarczyk Ernest, né le 29.03.1918 à Glagow en Pologne ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué par des éclats d’obus le 15.05.1940 à Pont à Chaussy dans la Moselle.
Pleimling Emile, né le 25.01.1906 à Oberpallen au Luxembourg ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué le 27.05.1940.
Prepoignot Georges, légionnaire au 11e R.E.I. ; tué le 10.05.1940 devant le château de Brenelle dans l’Aisne.
Prévot René Georges Léger, légionnaire à la 6e compagnie du 2e Bataillon du 11e R.E.I. ; tué le 28.05.1940 à Bras-sur-Meuse dans la Meuse.
Private Lambert François, né le 20.06.1907 à Jemeppes-sur-Meuse en Belgique ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué par des éclats d’obus le 25.05.1940 à Stenay dans la Meuse.
Pruvost Jean Joseph, né le 11.10.1923 à Abbeville dans la Somme ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué le 17.06.1940 à Zuydcoote dans le Nord.
Pruvot Julien Alphonse Laurent, né le 18.08.1903 à Airaimbes dans la Somme ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué par des éclats d’obus le 27.05.1940 à Malandry dans les Ardennes.
Pukaez Eljukia, né le 03.01.1900 ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué le 27.05.1940 à Martincourt dans la Meuse.
Pulido de Lamotte Emile Antoine, né le 05.11.1919 à Lyon dans le Rhône ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué par des éclats d’obus le 25.05.1940 à Malandry dans les Ardennes.
Queralto Antonio, né le 19.09.1900 à Barcelone en Espagne ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué au combat le 17.06.1940 à Void-Vacon dans la Meuse.
Radenac Raoul Joseph, légionnaire au 11e R.E.I. ; tué dans un bombardement le 26.03.1944 à Francfort-sur-le-Main en Allemagne.
Rettic Oscar, né le 02.05.1914 à Budapest en Hongrie ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué le 25.05.1940 à Martincourt dans la Meuse.
Rewinski Calel, né le 14.09.1919 à Lzydlowiec en Pologne ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué au combat le 22.05.1940 à Martincourt dans la Meuse.
Ricca Giacomo, né le 25.12.1904 à Ivréa en Italie ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué au combat le 18.06.1940 à Vaucouleurs dans la Meuse.
Ridolfi Rémo, né le 17.12.1917 à Vérona en Italie ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué au combat le 17.06.1940 à Void-Vacon dans la Meuse.
Roger Augustin, né le 09.09.1904 à Lens dans le Pas-de-Calais ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué au combat le 17.06.1940 à Void-Vacon dans la Meuse.
Ryniewicz Antoine, né le 26.05.1894 à Mielec en Pologne ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué le 27.05.1940 à Inor dans la Meuse.
Sarga Imré, né le 07.01.1903 à Surany en Hongrie ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué au combat le 18.06.1940 à Saint-Germain-sur-Meuse dans la Meuse.
Schlichter Antonin, né le 27.09.1905 à Grenoble dans l’Isère ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué par des éclats d’obus le 30.05.1940 à Martincourt dans la Meuse.
Schwarz Walter Hermann, né le 18.10.1906 à Delimont en Suisse ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué le 30.05.1940 à Martincourt dans la Meuse.
Seiffert Franz, né le 22.10.1910 à Oberholtz en Tchécoslovaquie ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué par des éclats d’obus le 24.05.1940.
Serrano José Joseph Martinez, né le 24.12.1917 à Yeda en Espagne ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué au combat le 24.05.1940 à Martincourt dans la Meuse.
Seyma Antonie, légionnaire au 11e R.E.I. ; tué le 18.06.1940.
Siemion Alexandre, né le 05.03.1906 en Pologne ; légionnaire à la 11e compagnie du 3e Bataillon du 11e R.E.I. ; mort des suites de ses blessures le 27.05.1940 à Bras-sur-Meuse dans la Meuse.
Siffert Léon, légionnaire au 11e R.E.I. ; tué.
Simek Karel, né le 19.07.1911 à Stachy en Tchécoslovaquie ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué au combat le 13.05.1940 à Filstroff dans la Meurthe-et-Moselle.
Siracki Jean, né le 10.07.1901 en Pologne ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué dans un bombardement le 08.01.1945 à Wittlich en Allemagne.
Skomski Ignace, né le 21.08.1920 à Boczi en Pologne ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué par des éclats d’obus le 05.06.1940 à Inor dans la Meuse.
Skudlaski Wladyslaw, né le 13.04.1904 en Pologne ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué par des éclats d’obus le 26.05.1940.
Spiecart Roger Aimé, né le 29.02.1920 à Bruxelles en Belgique ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué le 26.05.1940 à Inor dans la Meuse.
Stassen Charles, né le 02.05.1895 à Millen en Belgique ; légionnaire au 11e R.E.I. ; mort de maladie le 23.03.1940 à Saint-Denis dans la Seine.
Stetka, né le 17.09.1899 à Karizatka en Tchécoslovaquie ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué le 15.06.1940 à Laon dans l’Aisne.
Szyma Antoine François, né le 31.05.1899 à Ligo en Pologne ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué le 18.06.1940 à Ourches dans la Meuse.
Tessier René Albert Henri, né le 12.11.1911 à Paris dans la Seine ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué au combat le 27.05.1940 à Inor dans la Meuse.
Travers Francis Louis, né le 13.06.1912 à Renazé dans la Mayenne ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué le 28.05.1940 à Villy dans les Ardennes.
Trocme Raoul Raphaël, né le 12.12.1915 en Belgique ; légionnaire au 11e R.E.I. ; mort par maladie le 06.05.1945.
Tyger David, né le 27.09.1906 à Lodz en Pologne ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué par accident le 28.05.1940 à Stenay dans la Meuse.
Varache Michel, né à Saint-Julien des Landes en Vendée ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué le 28.05.1940.
Vera Emiloio, né à Madrid en Espagne ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué à Inor dans la Meuse.
Victor José, né en Espagne ; légionnaire au 11e R.E.I. ; mort pour la France en Autriche.
Vincent Jean Joseph, né le 14.08.1911 à Arlon en Belgique ; légionnaire au 11e R.E.I. ; mort des suites de ses blessures le 04.09.1940 à Montluçon dans le Doubs.
Vollmer René Fernand, né le 05.02.1914 à Masevaux dans le Haut-Rhin ; légionnaire au 11e R.E.I. ; mort des suites de ses blessures le 27.05.1940 à Bras-sur-Meuse dans la Meuse.
Votchel Michel, né le 17.12.1900 à Staro Karon en Russie ; légionnaire de la compagnie de réserve du 11e R.E.I. ; tué au combat le 19.06.1940 à Rigny-Saint-Martin dans la Meuse.
Voutroba Jean, légionnaire au 11e R.E.I. ; tué le 18.06.1940 à Void-Vacon dans la Meuse.
Waddiden ou Weddiden, légionnaire à la 7e compagnie du 2e Bataillon du 11e R.E.I. ; mort en mer.
Wejner Anton, né le 06.10.1917 à Kamionka en Pologne ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué au combat le 18.06.1940 à Saint-Germain-sur-Meuse dans la Meuse.
Wejner Stephan, né le 30.08.1907 à Kamionka en Pologne ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué au combat le 18.06.1940 à Saint-Germain-sur-Meuse dans la Meuse.
Wiels Pétrus Roger Rosalia, né le 20.01.1905 à Lokeren en Belgique ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué par des éclats d’obus le 27.05.1940 à Ancemont dans la Meuse.
Winiarczyk Szezepan ou Zyezepen, né le 18.11.1902 à Wyooda en Pologne ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué le 18.06.1940.
Wojnas Michel, né le 11.11.1910 à Komorowski en Pologne ; légionnaire au 11e R.E.I. ; tué le 17.06.1940.
Zombrinski Ernest, né le 04.04.1898 à Hotzen en Pologne ; légionnaire au 11e R.E.I. ; mort par suicide le 09.02.1940 à Argency dans la Moselle.
180 légionnaires sont indiqués ci-dessus : 34 Polonais, 28 Belges, 28 Français, 26 Espagnols, 8 Tchèques, 4 Italiens, 4 Hongrois, 4 Russes, 4 Suisses, 1 Américain, 1 Egyptien, 1 Finlandais, 1 Letton, 1 Luxembourgeois, 1 Norvégien, 1 Portugais. La nationalité de 33 légionnaires n’est pas précisée ; parmi eux, de nombreux patronymes à consonance slave ou francophone.
Parmi ces légionnaires, il y a vraisemblablement des sous-officiers, des caporaux-chefs et des caporaux, non repérés dans le site du 11e R.E.I. dans MemorialGenWeb.
Jean Balazuc P.P.P.P.
Sources :
La Charte de la F.N.A.M. en 2001.
La Légion Etrangère – Voyage à l’intérieur d’un corps d’élite de John Robert Young & Erwan Bergot – Editions Robert Laffont – 1984.
La Légion Etrangère – 1939-1945 – de Pierre Dufour – Editions Heimdal – 2000.
Le 3e Etranger et le 4e Etranger – Philippe Cart & Tanneur Tibor Szecsko – Les Editions du Fer à marquer – 1987 pour le 4e et 1988 pour le 3e.
Histoire de la Légion de 1831 à nos jours du capitaine Pierre Montagnon – Pygmalion – 1999.
Histoire de la Légion Etrangère – 1831-1981 – de Georges Blond – Plon 1981.
Le 11e R.E.I., relation du 10 octobre 1940 du chef de bataillon Robitaille.
Site Mémoire des hommes du S.G.A.
Site du 11e R.E.I. dans MemorialGenWeb
Site du 11e R.E.I., kwaak99.demon.nl
Site de ‘’Historia Legio More Majorum’’.
Brochet de Vaugrineuse Maurice, né le 25.11.1911 : saint-cyrien de la promotion 1931-1933 ; affecté à la Légion ; au Maroc avec le 2e R.E.I. ; en mai-juin 1940, il sert au 11e R.E.I. pendant cette courte campagne de France où il est deux fois blessé et gagne sa première palme ; affecté à la 4e D.B.L.E. en A.O.F. ; il rejoint le R.M.L.E. en 1943 ; deux fois blessé, cinq fois cité pendant la 2e Guerre mondiale ; ancien de Bir-Hakeim ; lieutenant-colonel, nommé commandant en second le 3e R.E.I. en 1956, tué à Mechta Azarar, dans le M’Chatt, dans le secteur d’El-Milia, en Petite Kabylie, le 15.04.1957 lorsque son hélicoptère est abattu. Le général Jean Noiret remet sur son cercueil la cravate de commandeur de la Légion d’Honneur.
Chapouilly, général commandant la 3e DINA pendant la bataille de France en juin 1940.
Clément, chef de bataillon ; chef de corps du 11e R.E.I. du 10 au 19 juin 1940, pendant les combats de Saint-Germain-sur-Meuse, sur la Meuse, le Camerone du 11e R.E.I. Chef de bataillon du 1er R.E.I.M. à Pont-de-Fahs en avril 1943.
Condé, général à la 2e armée ; il remet son drapeau au 11e R.E.I. le 30.04.1940.
Cuzin, colonel, membre de l’état-major du groupement du général Dubuisson ; il signe l’acte de capitulation sans conditions le 22.06.1940.
Dubuisson, général sexagénaire, rappelé de la retraite à 63 ans pour commander un groupement en mai 1940 ; au soir du 20 juin, son groupement est encerclé au sud de Toul ; officier général le plus ancien, il accepte la capitulation le 22.06.1940.
Gaulthier Louis Antoine, né en 1898 ; alors qu’il est en Corniche, il est mobilisé en 1917 et il est affecté au 4e Zouaves ; caporal, sergent, aspirant à la fin de la guerre ; nommé sous-lieutenant au 01.02.1919 au 1er R.E., il reste à la Légion quasiment toute sa carrière. Il sert alors en Algérie puis au Maroc au 4e R.E.I. : un des grands anciens du 4e Etranger ; capitaine ; le 23.03.1932, il quitte le Maroc et la Légion en mai 1939 pour le 91e R.I. Dès février 1940, il retrouve la Légion en recevant le commandement du 3e bataillon du 11e R.E.I. pendant les combats de mai et juin 1940 ; promu chef de bataillon le 11.06.1940, il s’évade après la reddition de son corps d’armée et parvient à rejoindre Sidi-Bel-Abbès. Il rejoint le 2e R.E.I. au Maroc en 1941. En 1943, il rejoint le R.M.L.E. ; lieutenant-colonel le 25.12.1943 ; à la mort du colonel Tritschler, commandant à titre provisoire le R.M.L.E. à compter du 11 novembre 1944 à mars 1945 ; colonel le 25.06.1945 au 21e R.I. ; en décembre 1945, il prend le commandement du D.C.R.E. à Sidi-Bel-Abbès ; chef de corps du 1er Etranger à Sidi-Bel-Abbès en 1946-1950. Il n’est pas favorable aux parachutistes dans la Légion Etrangère, en 1948. Il quitte définitivement la Légion le 02.06.1950. Il termine sa carrière militaire comme général de brigade le 01.07.1955. Le 17.09.1966, il est élu président de la F.S.A.L.E. Il quitte la présidence en décembre 1969 ; Commandeur de la Légion d’Honneur, Croix de Guerre 1914-1918, Croix de Guerre 1939-1945, Croix de Guerre des T.O.E. avec 11 citations. Décédé en mars 1970 à Toulon.
Guderian Heinz, né le 17 juin 1888 à Kulm (à l'époque dans l'Empire allemand, aujourd'hui en Pologne) ; général allemand, commandant une division de Panzers en mai 1940 pendant la bataille de France ; Surnommé « Heinz le Rapide » (Schneller Heinz), il est l'un des concepteurs de l'arme blindée allemande. Il a appliqué la doctrine de la guerre éclair (en allemand : Blitzkrieg), incluant l'utilisation intensive des chars d’assaut, lors des invasions de la France (1940) et de l’Union soviétique (1941). Tombé en disgrâce auprès de Hitler après son échec lors de la bataille de Moscou à la fin 1941, il est rappelé comme inspecteur de l'arme blindée en 1943, puis comme responsable du front de l'Est de juillet 1944 à mars 1945. Prisonnier de guerre des Américains de 1945 à 1948, il est libéré sans être inculpé de crimes de guerre. Après sa libération, il devient un des conseillers pour l’organisation des forces blindées de la nouvelle armée de l'Allemagne de l'Ouest, la Bundeswehr, créée en 1955 un an après sa mort et membre à part entière de l‘Alliance atlantique ; mort le 14 mai 1954 à Schwangau en Bavière,
Lancon, colonel, chef de corps du 9e R.T.M., intégré à la 6e D.I.N.A. pendant la bataille de France en mai-juin 1940.
Maire, capitaine de la Légion Etrangère ; affecté au 2e Tirailleurs au début de la Guerre ; puis au R.M.L.E. pendant la Grande Guerre ; le 27.03.1918, après l’attaque au sud de Villers-Bretonneux, son chef de bataillon et trois capitaines, commandants de compagnies, sont tués ; il remplace son chef de bataillon ; commandant le 3e Bataillon du R.M.L.E. le 14.07.1918 lors de la brèche dans la ligne Hindenburg ; il a une superbe attitude au feu : sa poitrine est couverte de décorations ; sa popularité chez les légionnaires est considérable ; capitaine adjoint au chef du 3e Bataillon du R.M.L.E. au Maroc en 1919-1920 ; chef du 2e bataillon du 3e R.E.I. dans les années 1930 ; célèbre colonel de la Légion Etrangère ; il gagne ses galons à la pointe de son épée ; chef de corps du 1er Etranger à Sidi-Bel-Abbès en 1934 ; il reprend du service en 1939 : chef de corps du 11e R.E.I. en novembre et décembre 1939 ; la veille de Noël, vu son âge, il doit laisser la place au colonel Robert ; décédé le 06.10.1948.
Officiers du 11e R.E.I., qui, à la fin de la bataille de France, après la capitulation du groupement du général Dubuisson, s’évadent et partent tout droit en direction de Sidi-Bel-Abbès : chefs de bataillon Gaulthier et Robitaille, capitaine Trimaille, lieutenants Beaumont, Binoche, Sigmann ainsi que des sous-officiers, chefs de section, Brushcaus, Liebuda et Sigenthale.
Robitaille, chef de bataillon, chef d’état-major du chef de corps du 11e R.E.I. pendant la bataille de France en juin 1940 : après la capitulation du groupement du général Dubuisson, il s’évade et part tout droit en direction de Sidi-Bel-Abbès ; commandant le III/1er R.E.I. à Sidi-Bel-Abbès en 1940-1941 ; commandant le III/6e R.E.I. au Liban lors des combats de juin 1941.
von Schobert Eugen, né le 13.03.1883 à Wurtzbourg ; général allemand, commandant le 7e Corps d’Armée pendant l’invasion de la Belgique, du Luxembourg et de la France en mai-juin 1940 ; il est nommé chevalier de la Croix de Fer ; commandant la 11e Armée pendant l’opération Barbarossa ; le 12.09.1941 en Ukraine, son avion d’observation est abattu ; il est tué ainsi que le pilote.
Thouvenin, colonel, chef de corps du 21e R.T.A., intégré à la 6e D.I.N.A. pendant la bataille de France en mai-juin 1940.
de Verdilhac, général commandant la 6e D.I.N.A. en avril 1940, puis la 2e Armée dans la Meuse en mai 1940. Chef de la délégation des Forces Françaises de Vichy à Saint-Jean d’Acre les 12 & 13 juillet 1941.