Une grande cérémonie a réuni environ 500 personnes lundi 4 juillet, pour le centenaire de la libération par la Légion étrangère.

Cent ans après, la Légion étrangère, qui a libéré Belloy-en-Santerre, est loin d’être oubliée. Trois jours après les commémorations de la bataille de la Somme, l’intercommunalité de Haute-Picardie, le Souvenir français et l’association Santerre 2014-2018 ont eux aussi vu les choses en grand lundi 4 juillet, pour l’anniversaire célébré dans leur secteur.

Une plaque en l’honneur de la Légion étrangère a été dévoilée à côté du monument aux morts, par le général Jean Morin, commandant de la Légion, et Stéphane Demilly, député, dont l’arrière-grand-père, Paul Hannecart, est décédé à Belloy le 8 septembre 1916.

Un peu plus de deux mois avant, le 4 juillet 1916, la Légion étrangère reprenait la commune aux Allemands, au prix de lourdes pertes humaines, avec 800 hommes tués. Parmi eux, le poète Alan Seeger, dont le destin restera fortement lié à celui de la commune. «  Ses parents nous ont offert des cloches pour l’église, mais aussi des pommiers  », relate Bernard Lictevout, le maire de la commune. C’est pour cette raison qu’un jeune pommier a été planté, lundi, par la nièce du poète, Peggy Seeger.

Parmi les hommes ayant libéré Belloy, se trouvaient également de nombreux Catalans. Le poète et journaliste Camil Campanyà trouva lui aussi la mort lors de la libération de Belloy. Une plaque en son honneur a également été dévoilée lundi, entre deux prestations de la Musique de la Légion étrangère.

Afin que ces commémorations ne restent pas un coup d’épée dans l’eau, il est encore possible d’apprécier l’exposition sur la libération de Belloy-en-Santerre, à la salle des fêtes. L’installation permet d’être incollable sur la Légion étrangère et les combattants qui y ont œuvré pendant la Grande Guerre.

SOURCE : LE COURRIER PICARD