4 novembre 1956 : dans le secteur autonome de Tébessa, trois compagnies du 2e R.E.P. abordent le djebel El-Mezerna, qui domine l’oued el-Hallail. Le djebel est tenu par des tireurs judicieusement postés dans des anfractuosités de rochers. Le lieutenant Brehier est blessé à la nuque mais il continue son action, pousse sa section de la 3e compagnie au plus près des résistances et réussit à atteindre ses objectifs mettant l’adversaire en fuite. Mais, pour enlever le site, il faudrait du monde, des appuis. Le régiment ce jour-là n’est ni en force, ni suffisamment rodé. Impossible de conclure avant la nuit. Il faudra revenir pour effacer ce mauvais souvenir : un tué et des blessés dont le lieutenant Brehier, l’adjudant-chef Martin, sérieusement touché à la tête, le chef de bataillon Georges Masselot, légèrement touché.
6 novembre 1956 : dans le secteur de Tlemcen, trois bataillons du 5e R.E.I., engagés dans une opération ‘’a priori’’, effectuent un retournement de manœuvre pour accrocher deux sections rebelles avec un assaut donné à la mechta par la 10e compagnie, héliportée ; cet assaut restera un modèle du genre puisque 35 fellagha sont tués, 9 prisonniers, 29 armes récupérées dont 5 mitraillettes Thomson, pour un seul légionnaire blessé.
7 novembre 1956 : dans l’oued Thalimer, la section d’escorte du chef de corps du 5e R.E.I. livre un dur combat, dans des conditions très difficiles, contre quatre sections rebelles. Bien que la supériorité en nombre et en armement des rebelles soit écrasante, la section fait face avec une telle résolution et un tel courage que l’ennemi, subissant des pertes en personnel et en armes, n’insiste pas.
7 novembre 1956 : la 2e C.S.P.L.E. accroche une bande rebelle dans les djebels Kralfoun et El Caïd. Au cours de cette action, la bande du général Si Ziane est taillée en pièces et son chef abattu ainsi que son adjoint Si Larbi. Au cours de cet accrochage, la 2e C.S.P.L.E. perd l’adjudant M., chef du 2e peloton, sous-officier de valeur dont la perte est cruellement par tous ses hommes et la compagnie toute entière.
14 novembre 1956 : au sud-est de Tlemcen, dans le ravin de Si-Ameur, deux sections rebelles sont anéanties en quelques heures par le 5e R.E.I. Accrochées par le 3e Bataillon, encerclées par le 1er Bataillon, elles laissent sur le terrain : 25 morts, 9 prisonniers et un impressionnant armement : un mortier, une mitrailleuse, deux F.M., 18 fusils, 4 P.M. et un P.A. 6 blessés légers chez les légionnaires.
17 novembre 1956 : le 2e R.E.I. de la Légion Etrangère perd le capitaine Albert Millien du 1er Bataillon sur le Ras-Beni-Smir dans le Sud Oranais.
21 novembre 1956 : au cours de l’opération dans l’oued de Bou-Lekrouch, dans le secteur de Philippeville, la section du lieutenant Claude Bréhier de la 3e compagnie du 2e R.E.P., avec 18 légionnaires, encercle et donne l’assaut résolument à une bande de 30 rebelles et la détruit ; le bilan du 2e R.E.P. est de 30 H.L.L. tués et 33 armes récupérées. Une chevrotine blesse légèrement au menton le lieutenant Brehier.
27 & 28 novembre 1956 : bataille du djebel Anoual.
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De violents accrochages opposent le 18e R.C.P., le 2e R.E.P. et le 8e R.P.C. à 150 djounoud bien armés venant de Tunisie, dans la région du djebel Anoual ; les camions du 8e R.P.C. tombent dans une embuscade à 10 kilomètres au sud de Tébessa ; le bilan du 8e R.P.C. est de 11 H.L.L. tués et leur armement récupéré ; le 8e R.P.C. déplore la perte de l’adjudant Marius Chipotel et du caporal Bengaly ; les pertes du 18e R.C.P. sont de 9 paras tués ; parmi les nombreux blessés, 12 paras du 18e R.C.P. et le sergent Lachaplain du 8e R.P.C. ; le bilan total de l’opération est de 59 H.L.L. tués et 7 H.L.L. prisonniers.
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Le 28, dès 6 heures 30, à peine débarquées des camions, les compagnies du 2e R.E.P. gravissent les pentes boisées de l’Anoual. Très vite, la pétarade éclate de partout. Les unités sont en contact d’un adversaire solidement nanti d’armes automatiques. Dans ce terrain relativement clair, un appui d’artillerie serait le bienvenu. Mais la batterie de 105 en soutien a tout juste de quoi régler sin tir. Pour passer à l’efficacité, il faudra attendre des jours meilleurs ! Dans le ciel, T6 et P47 n’ont guère que leurs mitrailleuses de bord. Pour ce premier gros combat du régiment, bien des éléments restent à régler à tous niveaux. Coordination des mouvements, appui feu, évacuation des blessés. Le bilan de la journée n’est toutefois pas négatif pour le 2e R.E.P. ; 18 rebelles tués, 2 prisonniers, 13 fusils de guerre, un P.M., un P.A. Les pertes amies sont de 2 tués et 7 blessés.
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Chérif Mahmoud juge prudent dans la nuit de regagner la Tunisie. Le bal de Tébessa est ouvert. Il se prolongera toute l’année 1957.
29 novembre 1956 : le 5e R.E.I. avec ses trois bataillons porte ses coups dans le sous-secteur, voisin, de Sebdou ; dans le fond de la Tafna, dans le secteur de Sebdou, le 5e R.E.I. met à mal une section rebelle : 15 fellagha tués, 16 armes récupérées.
30 novembre 1956 : au cours de l’opération du 2e R.E.P. dans le djebel Zitouna, le mauvais temps empêche l’utilisation des hélicoptères. En avant donc pour grimper à pied. L’expérience montre qu’il en est mieux ainsi. Le Zitouna est occupé. Le régiment s’est hissé sur les hauts (500 mètres de dénivelée) et tiraille un peu partout. L’ennemi connaît les lieux et profite habilement de la végétation pour se camoufler. Déjà un jeune légionnaire est tué. Le colonel de Vismes arrive à son tour. Sans les Bananes, l’opération a pris du retard. A la tombée du jour, la compagnie Marce se heurte à une résistance dans le fond du chabet. Le caporal Walter Haas tombe aux premières rafales. Le sergent Antonioli est grièvement blessé. Il y a des camarades à venger : 18 H.L.L. sont tués et leur armement est récupéré.
Jean Balazuc P.P.P.P.
Sources
Debout la Légion du commandant Charles Hora – Pensée Moderne – 1971.
La Guerre d’Algérie – Soldats du Djebel de François Porteu de la Morandière – S.P.L. 1979.
Un para en Algérie de Georges Fleury – Grasset – 2000.
Le 14e R.C.P. les paras oubliés de Patrick-Charles Renaud – Editions Prentera – 1989.
Debout les Paras – Union Nationale des Parachutistes.
Le Journal des Combattants.
Histoire des Parachutistes Français de B.P.L. Paul Gaujat – S.P.L. – 1975.
Képi Blanc
Site Mémoire des Hommes du S.G.A.
Légionnaires parachutistes de Pierre Dufour – Editions du Fer à marquer -1989.
Histoire de la Légion de 1831 à nos jours du capitaine Pierre Montagnon –Pygmalion – 1999.
Antonioli, sergent légionnaire parachutiste au 2e R.E.P. en Algérie ; grièvement blessé le 30.11.1956 sur le djebel Zitouna, à 25 km au nord de Tébessa ; longtemps resté entre la vie et la mort.
Bengaly, caporal parachutiste sénégalais au 8e R.P.C. en 1956, tué au combat sur le djebel Anoual, le 27.11.1956.
Bréhier Claude Maurice Charles, né le 21.12.1929 ; saint-cyrien de la promotion Général Frère 1948-1950 ; ancien du G.C.M.A. d’Indochine ; pendant des mois, il a vécu des heures passionnantes chez les Méos ; lieutenant légionnaire parachutiste, affecté au 2e B.E.P ; en 1955 ; chef de section de la 3e compagnie du 2e R.E.P. au 01.12.1955 ; il se distingue le 04.11.1956 sur le djebel Mezeraa, dans la région de Tébessa, puis le 21 novembre dans l’oued de Bou-Lekrouch, dans le secteur de Philippeville ; Chevalier de la Légion d’Honneur le 16.03.1957 ; mortellement blessé le 29.03.1957 sur le djebel Kiffène, dans les Aurès.
Chérif Mahmoud, né le 17.12.1912 ou 1914 à Chéria dans le secteur de Tébessa ; fils de propriétaires terriens ; fils d’un légionnaire autrichien marié à une fille de Musulman ; ancien lieutenant de spahis : campagnes d’Italie, de France et d’Allemagne ; croix de guerre 1939-1945, chevalier de la Légion d’Honneur ; démissionnaire en juin 1945, il rejoint l’U.D.M.A. ; petit, râblé, des yeux rusés, il est fort comme un Turc ; au maquis en 1956, nommé capitaine, il dirige un commando puis la zone VI des Nementcha de la wilaya I ; blessé, après la mort de Mostefa Ben Boulaïd en 03.1956 ; il dirige l’attaque sur Tébessa avec 400 hommes bien armés, les 25 & 26.11.1956, mais son commando doit retourner en Tunisie après l’intervention des paras de la 25e D.P. ; il prend le commandement de la wilaya I des Aurès en 03.1957 ; colonel ; chef de la base de Thélepte en Tunisie ; élu membre du C.C.E. en 1957, complice dans l’assassinat d’Abane Ramdane, il est responsable des finances du F.L.N. puis ministre de l’Armement et du Ravitaillement du premier G.P.R.A. ; il bloque le complot des colonels en 11.1958 ; il est éliminé du C.N.R.A. et du G.P.R.A. en 01.1960 lors du 2e congrès du C.N.R.A. Décédé à Alger en 1987.
Chipotel Marius, Antillais, adjudant parachutiste ; né le 03.03.1923 en Guadeloupe ; en août 1944, il est incorporé au Groupe d’Artillerie des Antilles en Martinique ; en février 1946, il est muté en Guyane ; en juillet 1947, il débarque au Havre et, en août, il obtient son brevet de parachutiste à Pau ; caporal-chef an avril 1948 ; affecté au 5e B.C.C.P., il débarque à Saïgon le 25.06.1948 ; sergent le 01.07.1948, cité à l’ordre du régiment pour sa participation à la réduction d’une embuscade rebelle près du village de Phuoc-Thaï, dans la nuit du 11 au 12.09.1948, avec la croix de guerre des T.O.E. ; cité une 2e fois pour son action au Col des Nuages le 24.01.1959 ; son séjour s’achève en juillet 1950 ; il est affecté au 2e B.C.C.P. ; janvier 1952, retour en Indochine, juillet 1952, nommé sergent-chef, chef de section au 3e B.P.C. ; le 25 août 1952, il se conduit admirablement face aux rebelles Vinh-Xuong ; cité une 3e fois, à l’ordre de l’armée ; en octobre 1952, le 3e B.P.C. saute sur Na-San ; le 01.12.1952, il permet la reprise de la cote 753 ; le 13.12.1952, il est cité une nouvelle fois à l’ordre de l’armée et il reçoit la M.M. ; il rentre en métropole en décembre 1954 ; adjudant le 01.04.1956, affecté au 8e R.P.C. ; il débarque à Oran le 17.06.1956 ; chef de la 3e section de la 2e compagnie du 8e R.P.C. en 1956, il meurt des suites d’une blessure à la cuisse, lors de l’accrochage avec une bande de rebelles, sur le djebel Anoual, dans le secteur de Tébessa, le 27.11.1956 ; chevalier de la Légion d’Honneur et croix de la V.M. avec palme, à titre posthume ; parrain de la 152e promotion de l’E.N.S.O.A. 1993. Une stèle est dressée à Douville en Guadeloupe.
Haas Walter, né le 27.07.1931 ; caporal légionnaire parachutiste au 2e R.E.P. en Algérie ; marathonien du régiment ; tué au combat le 30.11.1956 dans le djebel Zitouna, à 25 km au nord de Tébessa.
Marce Georges, enfant de la Drôme ; à 20 ans, patriote, il monte au maquis et se retrouve parmi les F.T.P. ; lieutenant légionnaire parachutiste, chef de section à la 3e compagnie du 1er B.E.P. lors du désastre de Cao-Bang en septembre-octobre 1950 ; un des trois officiers et des 23 rescapés du 1er B.E.P. ; affecté au 3e B.E.P. à Sétif puis en Indochine au 30.05.1954 ; affecté au 2e B.E.P. au 01.06.1954 ; le 01.11.1955, en quittant Saïgon, il affirme : ‘’Le coup de l’Indo, on ne nous le fera plus’’ ; lieutenant commandant de la 7e compagnie du 2e B.E.P. ; adjoint au commandant de la 2e compagnie du 2e R.E.P. le 01.12.1955 ; puis capitaine, commandant de la 2e compagnie du 2e R.E.P. de mars 1956 à août 1958 ; sur les Beni-Sbihi en avril 1958 ; commandant de la C.C.S. du 18e R.C.P. de mars à avril 1961. Le 18e R.C.P. est dissous après le putsch. Affecté au 81e R.I.A. à Djidjelli, il participe au 2e trimestre 1962 à l’évacuation de harkis et de leurs familles. Membre du C.S.P.F. Décédé.
Martin Bernard, adjudant-chef légionnaire parachutiste, chef de section à la 4e compagnie du 1er B.E.P. à Diên-Biên-Phu ; décoré par un ministre de la Médaille Militaire le 08.02.1954 ; le 05.03.1954, lui-même blessé, il met à l’abri le capitaine Cabiro, son commandant de compagnie, grièvement blessé. Il reçoit pour cette action une citation à l’ordre de l’armée. Affecté au 2e R.E.P. en Algérie ; blessé sérieusement à la tête le 04.11.1956 sur le djebel El Mezeraa.
Masselot Georges, né le 23.04.1911 à Maktar en Tunisie ; Pied-Noir d’une famille de Bougie en Kabylie ; après une formation à La Flèche, il entre à l’E.S.M. de Saint-Cyr en 1930, promotion Maréchal Joffre ; affecté dans un R.T.A., il rejoint la Légion Etrangère au 1er R.E.I. en 1936 ; avec le 12e R.E.I. sur l’Aisne en mai 1940 ; grièvement blessé le 13.06.1940 ; 4e R.E.I. ; 4e D.B.L.E. ; capitaine le 01.10.1942 : F.F.L. avec le I/R.E.I.M. ; un roc ; blessé le 13.05.1943 ; campagne de France avec le R.M.L.E. de la 5e D.B. ; commandant la 9e compagnie du III/R.M.L.E. qui s’illustre à Jebsheim en janvier 1945 ; le 01.01.1946, il part pour l’Indochine avec le 3e R.E.I., l’ancien R.M.L.E. ; deux années d’accrochages avec le Vietminh ; B.P. en 1948, il attend un commandement dans un B.E.P. ; lors de son second séjour, capitaine, il commande le I/5e R.E.I., le régiment du Tonkin ; agressif dans l’attaque, opiniâtre dans la défensive, il a fait de son bataillon l’un des plus beaux du corps expéditionnaire ; ancien d’Hoa-Binh, il est le héros de la première phase de repli d’Hoa Binh le 22.02.1952 ; chef de bataillon en 1953, il est affecté en second au 3e B.E.P. à Sétif ; commandant le 2e B.E.P. reconstitué en intégrant le 3e B.E.P. et la base arrière du 2e B.E.P. le 1er juin 1954 ; arrivé d’Indochine en Algérie le 18.11.1955 ; second au 2e R.E.P. ; blessé le 04.11.1956 sur le djebel El Mezeraa ; commandant le 2e R.E.P. par intérim de février à avril 1958 ; une 3e blessure dans l’oued Hallaïl ; en juin 1958, n’acceptant pas la nomination du colonel Lefort à la tête du 2e R.E.P., il doit quitter une unité où il servait depuis un peu plus de quatre ans : la Légion est sa vie mais les vingt années de Légion se terminent pour lui ; il a tout sacrifié pour demeurer en ses rangs et se battre ; son fils Philippe est tué au champ d’honneur en Algérie ; après un commandement brillant comme adjoint opérationnel dans le secteur de Djelfa, lieutenant-colonel parachutiste, commandant le 18e R.C.P., régiment d’appelés, de février 1960 à avril 1961 ; il hésite à Alger en décembre 1960 à franchir le pas ; son régiment intervient avec fermeté face aux émeutiers du F.L.N. en décembre 1960 à Alger ; il engage son régiment dans le putsch d’avril 1961 ; il a servi durant 25 ans dont 22 en période de guerre ; condamné à huit ans de détention criminelle le 28.06.1961 par le Haut Tribunal Militaire le 28.06.1961, il est détenu à Tulle ; libéré le 14.07.1965 amnistié en 1966 ; 15 fois cité dont 10 fois à l’ordre de l’armée, 3 fois blessé, commandeur de la Légion d’Honneur ; un des pionniers de l’U.N.P. ; président-adjoint du colonel Jacques Romain-Desfossés ; par la suite membre du Comité d’Honneur de l’U.N.P. ; décédé le 01.06.2002 dans le Sud-Ouest ; un seigneur s’en est allé.
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Madame, infirmière de la Croix Rouge lors de la 2e Guerre mondiale puis en Indochine ; assistante sociale en Indochine pendant 3 ans ½, notamment au 2e B.E.P. ; puis en Algérie, au 2e R.E.P. et au 18e R.C.P. ; 1ère Classe d’honneur de la Légion Etrangère ; Croix de Guerre des T.O.E. ; décédée en septembre 2007.
Millien Albert, né le 08.09.1921 ; originaire de Châtillon-en-Bazois dans la Nièvre ; capitaine légionnaire au 1er bataillon du 2e R.E.I. ; mort pour la France le 17.11.1956 sur le Ras-Beni-Smir dans le Sud Oranais.
Si Larbi, adjoint responsable militaire au M’Zab ; tué au combat près d’Aïn-Rich, le 08.11.1956, par la 2e C.S.P.L.E.
Ziane Achour dit Si Ziane, responsable militaire des Ouled-Naïl et du M’Zab, âgé de 37 ans ; tué au combat le 08.11.1956 par la 2e C.S.P.L.E. près d’Aïn-Rich.
de Vismes Alfred, né le 19.08.1911 à Gray en Haute-Saône ; saint-cyrien de la promotion du Tafilalet 1931-1933 ; sous-lieutenant au 4e Spahis Tunisiens ; lieutenant au 1er R.E.C. au Maroc en novembre 1937 puis au 2e R.E.C. en juillet 1939 ; capitaine en 1940 ; campagnes de Sicile, Italie et France ; commandant en décembre 1944 ; chef de bataillon parachutiste, chef de corps du I/1er R.C.P. de la demi brigade de marche parachutiste, en Indochine, en 1947-1948 : lieutenant-colonel, chef de corps du 18e R I.P.C. le 27.07.1955 ; chef de corps du 2e R.E.P. du 1er décembre 1955 au 6 avril 1958 ; commandant le secteur opérationnel des Aurès à Khenchela ; sur le djebel Zitouna le 30.11.1956. Patron des parachutistes de la B.E.T.A.P. de Pau, il commande un des principaux régiments de l’opération Résurrection du coup d’état militaire gaulliste de mai 1958 ; commandant la B.E.T.A.P. à Pau lors du putsch d’avril 1961, il reste alité pendant les quatre jours. Colonel adjoint à la Zone Est Saharien à Ouargla le 17.07.1961 ; commandant la 2e brigade à Ouargla en juillet 1962 ; général en 1967 ; il prend sa retraite en 1967. Commandeur de la Légion d’Honneur avec Croix de Guerre des T.O.E. avec cinq palmes et Croix de la V.M. avec deux palmes. Décédé le 14.01.1975.