La FSALE, représentant les anciens légionnaires, ne pouvait ignorer et ne pas être présente à  cette cérémonie d’hommage national aux Harkis et autres membres des formations supplétives aux Invalides ce mercredi 25 septembre.

 

Un peu d’histoire:

Au sens stricte, les Harkis étaient des soldats supplétifs “Français-musulmans” issus des campagnes algériennes entre 1954 et 1962.

Après l’indépendance, les exactions se généralisent en Algérie. Des violences indescriptibles frappent les Harkis et leurs familles. Un bilan précis de cette période demeure encore impossible à établir aujourd’hui. Durant les premiers mois de l’indépendance algérienne, plusieurs dizaines de milliers d’Harkis sont tués et dépossédés de leurs biens ou encore emprisonnés. Heureusement, 60 000 à 100 000 gagneront la métropole française par leurs propres moyens ou avec l’aide d’anciens officiers. Ces réfugiés pour la plupart seront “hébergés” dans des camps aménagés à la hâte. 41 000 Harkis passeront par ces camps. Une ordonnance datée du 21 juillet 1962, leur retire la nationalité française...

Aujourd’hui, les Harkis et leurs descendants vivant en France selon les estimations les plus probables peuvent être évaluées au nombre de 400 000.

 

25 septembre 15heures30:

Face à un soleil accablant, les Harkis et leur famille étaient regroupés dans la cour d’honneur des Invalides “subissant” la lecture d’un discours inaudible et interminable fait d’une voix monocorde par le ministre délégué auprès du ministre de la défense chargé des anciens combattants, monsieur Kader Arif.

Celui qui regarde un crime sans le dénoncer est plus coupable que celui qui le commet” ... Fort de ce dicton et surtout sans aucun besoin de polémiquer, j’ose quand même une question: “Ces anciens, dont tous ont au minimum 75 ans, méritaient-ils un tel traitement pour que leur soit exprimer toute la considération dont ils faisaient l’objet en ces lieux prestigieux ?”

COMMUNICATION FSALE