Nous recevons très peu de nouvelles des activités de nos Amicales, probablement suite à l’effet confinement mais ce n’est pas suffisant comme explication, certaines continuant d’alimenter en articles le site de leurs actualités. C’est le cas de l’amicale d’Aubagne qui donne régulièrement une information au point de créer quelques jalousies incompréhensibles parfaitement injustifiées et aujourd'hui,  celle de Puyloubier qui mérite particulièrement notre attention:

Aujourd’hui, nous mettons les feux des projecteurs sur l’Amicale de Puyloubier, d’Aix et de la Sainte Baume, un petit « clin d’œil » s’impose pour annoncer une "renaissance" tant l'Amicale se trouvait fort dépourvue le temps venu où rien n’allait plus au point de voir disparaître les valeurs fondamentales qui font la spécificité de notre communauté d’Anciens légionnaires. Il fallait mettre en urgence de l’ordre et laver « plus blanc que blanc » une Amicale qui dans un passé récent représentait encore aux yeux de tous, une référence. Pensez donc : siège social – Puyloubier, qui dit mieux ? le kilomètre zéro de la solidarité légionnaire ! Nul ne pouvait ignorer que cette association d’Anciens légionnaires avait pour vocation, inscrite dans ses statuts, qu’elle était là avant tout pour le bien être des pensionnaires de l’Institution des Invalides avec lesquels elle partageait le domaine « capitaine Jean Danjou ».

Et c’est ainsi que chemin faisant, quelques grandes personnes inprégnées de générosité et de fidélité, entreprirent de faire renaître de ses cendres cette Amicale moribonde qui subissait en plus quelques rejets incompréhensibles de personnes mal intentionnées qui devraient plutôt coopérer pour un bonne cause, simple contat sans langue de bois  (un chat est un chat !).

Toute première action, l’investissement personnel du lieutenant-colonel (er) Jean-Claude Pierron qui ne pouvait laisser les choses « filer » sans contrôles et ne rien faire, ainsi, il entreprit de réunir tous les administrateurs, tous conscients de l’importance de l’enjeu engagé.

C’est ainsi qu'un bureau pouvait à nouveau voir le jour et être présenté sur le dernier bulletin d’information de l’Amicale « 7 flammes ».

Aujourd’hui, nous pouvons avec un réel espoir dire :  Relance d’activités – « le retour » !

Pour mémoire, j’ai toujours été admiratif de l’implication du général (à l’époque) Koenig dont le discours lors de l’inauguration de l’IILE, en 1954, ne peut n’être encore aujourd'hui qu'un vain mot :


« La Légion étrangère… on ne présente pas la Légion étrangère. Désormais, sa renommée est solidement établie dans tous les pays du monde, de même qu’elle est parvenue jusque dans les coins les plus reculés de notre France.

C’est qu’elle est une mère aux fils innombrables, étrangers pour la plupart, Français de vieille souche pour quelques-uns. Les uns et les autres, rentrés au pays après de longues années de service – ou survivants des guerres au cours desquelles ils ont servi volontairement la France – aiment à se retrouver pour raconter ses hauts faits et s’exalter à leur récit. Les solitaires n’échappent pas à cette loi et se remémorent les jours, les mois, les années passées dans l’extraordinaire creuset, il leur suffit de puiser dans le palmarés impressionnant de ses régiments et formations divers, fameux entre les plus fameux.

Au cours des années – elle atteindra bientôt vingt-cinq lustres – la Légion s’est façonné une mystique et une tradition. Les siens, Officiers, Sous-officiers ou Légionnaires, obéissent à l’une et se plient à l’autre, « Honneur et Fidélité » lit-on sur ses drapeaux et étendards. L’honneur de la Légion, celui du Service : Service des armes d’abord – elle est partout où la France se bat – mais aussi Service des tâches pacifiques quand les armes se taisent : constructions de pistes, de rotes, de ponts, de postes… La Fidélité de la Légion, c’est la fidélité aux couleurs de la France, au drapeau ou à l’étendard du régiment, au fanion du Bataillon de la Compagnie ou de l’Escadron, à la grenade à sept flammes.

Le culte de cet Honneur et le sens de cette Fidélité ont imposé à la Légion la pratique de toutes vertus militaires. Il faut toutefois mettre l’accent sur l’une d’entre elles qui lui est spécifique : la solidité. »

Il ne saurait y avoir de "solidité dans la division", l’expression sacrée de cette affirmation est la solidarité et le domaine capitaine Danjou de par son Institution et son Amicale, sont les dignes héritiers de cette manière de penser !

Haut les Coeurs !

CM