Travail de fin de CT1 AETTA du sergent PEITRAS CARLOS, pour le calendrier 1983 de sa section.

Le cycle de Beau de Rochas ou cycle à quatre temps est un cycle thermodynamique théorique. Son principal intérêt pratique réside dans le fait que les moteurs à explosion à allumage commandé, généralement des moteurs à essence tel ceux utilisés dans les automobiles, ont un cycle thermodynamique pratique qui peut être représenté de manière approchée par le cycle de Beau de Rochas. Son principe a été défini par Beau de Rochas en 1862 puis mis en œuvre avec succès par Étienne Lenoir (1883).
Nikolaus Otto décrit originellement en 1876, la course du piston en un mouvement de haut en bas dans un cylindre. Le brevet d'Otto a été infirmé en 1886 après qu'on a découvert que Alphonse Beau de Rochas avait déjà décrit en 1862 le principe du cycle à quatre temps dans une brochure à diffusion privée, mais dont, cependant, il avait déposé le brevet. 

La carrière d’un légionnaire présentée à la manière de Beau de Rochas:


Tout commence par une admission qui est suivie d’un temps de compression et  une inévitable explosion.
Alors se produit machinalement le dernier temps d’une expulsion de tout ce qu’il avait emmagasiné et commence pour lui une détente avant de reprendre mécaniquement le cycle d’admission…

Tout arrogant arrive ainsi et dit: "faites moi le plein", plus tard un pilote pose son dos sur la siège, il met la clé qui entraine le démarreur, il rugit et sent des douleurs dans le ventre.
la toute élégante essence coule vers le décanteur, aspirée par la pompe et arrive au carburateur dosée par les gicleurs et tombe dans le moteur qui la reçoit tout content dans la chambre de combution.
Le carburant, inflammé par une étincelle, donne un coup du piston, qui entraîne la bielle qui actionne le vilebrequin pour donner a l’arbre à canne, au volant moteur et aux organes annexes, un mouvement qui permet l’aspiration de la pompe à essence, de la pompe à huile, du distributeur et permet l’ouverture et la fermeture des soupapes bref : « faite moi le plein ! »:

Le piston:

Travailleur, dans son rôle de recevoir la poussée pour donner aux organes annexes en complicité avec la bielle qui le retiens par son pied il se sent brûlé à la gorge des segments, refroidi par un geste gentil du circuit comme tout ouvrier diriger par le cylindre
il reçoit des coups sur la tête venant de l’explosion comme tout bon citoyen, participe à l’admission, compression et échappement
même s'il possède un nom masculin il n'en porte pas moins des jupes tout en étant bosselé...

Le cylindre:

Directeur de quatre entreprises différentes ayant une même mission de résister aux changement de pression et à la chaleur. Bien usiné pour pas calciné, il est parfois même chôme et possède des chambres avec ascenseur, des fenêtres qui lui transmettent le froid et chaud, il porte des chemises parfois humides. 

Quand il arrive à la retraite en forme de conicité, ovalisation ou excentration il se place d'office à la retraite et laisse la place à une nouvelle génération...

Souvenir du major (er) Cristobal Ponce y Navarro.