Cette année encore ce jeudi 24 novembre 2022, l’Amicale du pays d’Aix et de la Sainte Baume, forte d’une vingtaine de membres, s’est rassemblée afin d’honorer et de marquer un devoir de mémoire envers le brigadier-chef (er) Czeslaw, Francissek, Kopanczyk, brûlé vif lors du terrible incendie de la Sainte Victoire du 28 aout 1989 qui traversa le Domaine Danjou et ravagea 5000 hectares.
Cette cérémonie émouvante était présidée par le Lieutenant-Colonel Olivier Madonna, directeur de l’IILE en présence de pensionnaires, du lieutenant-colonel Daniel Bouchez, et d’une délégation des Anciens combattants de Bouc-Bel-Air Messieurs Charles Azra et André Guichot.
Le Président, Jean-Claude Pierron, maitre de la cérémonie, dans son discours rappelait l’épisode tragique de ce terrible incendie devant un témoin, présent au domaine de Vède lors de cet évènement : l’ancien caporal-chef (er) Jean Cazabonne.
Rapidement sous la présidence du Major (er) Giovanni Carosia, le premier président de notre Amicale, décida d’ériger une stèle à l’emplacement même où son corps fut retrouvé par les légionnaires venus en renfort d’Aubagne. La direction du domaine mis en place une citerne de réserve d’eau sur les hauteurs baptisée au nom du disparu et d’éviter ainsi, d’une manière concrète que cette disparition reste ignorée dans le bilan que fait de cette catastrophe les médias ainsi en est-il encore aujourd’hui…
Par la suite, en raison des difficultés d’accès et de l’isolement de cette première stèle érigée sur un terrain privé, l’Amicale proposa au directeur de l’IILE de construire un monument funéraire sobre sous forme d’un cénotaphe plus adapté au recueillements et aux éventuelles cérémonies du souvenir.
C’est ainsi que ce jeudi 24 novembre, nous entourions de notre présence ce deuxième lieu de recueillement mis en place à l’orée de la forêt, pour effectuer deux dépôts de gerbe exécutés par le Directeur de l’IILE qu’accompagnait notre vice-Présidente, madame Anne-Marie Tisselank et un autre déposé par l’autre vice-président José Herrera et le pensionnaire Andran Toth.
Un simple pot était proposé à notre siège social ; il était suivi d’un déjeuner au restaurant du domaine qui clôturait cette importante manifestation.
A l’issue: "nul doute n’était permis, chacune et chacun étaient particulièrement fiers et sereins d’avoir honorer de leur « empreinte-souvenir » une nouvelle fois ce digne légionnaire qui par l’action volontaire de leur sens du devoir ne saurait sortir de la mémoire des vivants !"
JCP