Les médecins militaires sont des officiers soumis au statut général des militaires français et au décret n^o 2008-933 du 12 septembre 2008 portant statut particulier des praticiens des armées. Ils suivent la même formation que les médecins civils (diplôme d'État de docteur en médecine) et sont soumis à des règles de déontologie propres aux praticiens des armées (décret n^o 2008-967 du 16 septembre 2008).

Le médecin-général François-Marie Grimaldi, conseiller-santé auprès de la FSALE, nous adresse les dossiers "médecins morts en Indochine". Nous afficherons son travail de mémoire sous formes d’articles à suivre :

Pour débuter nous présentons l’introduction et le premier d’entre eux :

Conclusion:

Dans la galerie du cloître de l’ancienne abbaye royale du Val-de-Grâce à Paris, aujourd’hui École du Val-de-Grâce, plusieurs plaques mémorielles sont apposées.

L’une d’elles rappelle ce que le Duc d’Orléans, fils aîné de Louis-Philippe, disait en avril 1842 à propos des médecins qui l’avaient accompagné en Algérie : « Voilà nos médecins : ce sont des savants et des soldats ! ». Ferdinand-Philippe d’Orléans devait se tuer accidentellement trois mois plus tard.

« More majorum ».

« A la manière de leurs anciens » les médecins comme l’ensemble des personnels du Service de santé se doivent en permanence d’allier la compétence des « savants » ou du moins des sachants, au courage des « soldats », leurs camarades, leurs frères d’armes.

Ces huit médecins, comme tant d’autres en Indochine ou ailleurs, à l’époque comme aujourd’hui, sont allés « sur mer et au-delà des mers, toujours au service des Hommes »^[1], là « où la Patrie et l’Humanité [les appelaient]… [Ils y] sont morts martyrs de ce dévouement intrépide et magnanime qui est le véritable acte de foi des hommes de notre état »^[2]

Remerciements

Aux familles Gateau-Faure et Grémillet-Vilmain,

au MGI(2s) Marc Morillon du Musée des TDM,

à l’Amicale Santé Navale et d’Outre-mer (Asnom),

au Colonel(H) du CTSSA Pierre-Jean Linon, historien de la médecine militaire,

au Service des archives médicales hospitalières des armées de Limoges (Samha),

à Madame Magali Faussemagne, bibliothécaire des Écoles militaires de santé de Lyon-Bron,

au Chef de bataillon Hugues Roy du Centre de documentation de la Légion étrangère et au Magazine Képi Blanc.

ANNEXES

Classification par ordre alphabétique

Classification par ancienneté avec École d’origine et d’application

Classification par unité

^[1] Devise de « Santé navale » jusqu’en 2011, reprise et intégrée dans celle de l’ École de santé des armées de Lyon Bron : "Sur mer et au-delà des mers, pour la Patrie et l'Humanité, toujours au service des Hommes".

^[2] Tiré de la harangue du Baron Percy.1811.

FIN