La convivialité et l’amitié fraternelle étaient au rendez-vous ce jeudi 24 octobre 2013 à Puyloubier pour ce que chacun appelait “la journée des directeurs”.
Organisée par l’Amicale des Anciens Légionnaires du pays d’Aix et de la Sainte Baume, le directeur en titre le lieutenant-colonel Daniel Bouchez accompagné du lieutenant-colonel (er) Maurice Clerc accueillaient dès 08 heures, six anciens directeurs qui avaient répondu à l’appel de ce rassemblement hors du commun.
Journée qui s’annonçait chargée et qui commençait par un recueillement au carré Légion de l’Institution des Invalides de la Légion Etrangère où chaque ancien directeur pouvait avec nostalgie mettre un visage sur les nombreux noms inscrits sur les tombes des pensionnaires inhumés en ce haut lieu de mémoire légionnaire.
Deux inaugurations marquaient cette journée ensoleillée : celle d’une place du “village” de Rousset avec la présence d’un piquet d’honneur et de la Musique de la Légion étrangère. La place prenait le nom de Lionel Hart, roussettin d’adoption qui était décédé des suites de ses blessures au Tonkin dans un combat contre les célèbres pavillons noirs en 1885. Après un déjeuner convivial, les directeurs devaient inaugurer un petit monument discret qui marquait le souvenir du pensionnaire l’ancien brigadier-chef Kopanczyk, victime de l’incendie qui dévasta le domaine capitaine Danjou en 1989.
L’après-midi était consacré à une séance de travail au siège même de l’amicale, manière très fructueuse de compléter par une information des plus intéressante cette “journée des directeurs” qui devait se terminer dans la soirée par un repas champêtre d’où s’échappaient « des effluves » de bonne humeur qu’agrémentait la joie partagée d’être réunis conformément aux souhaits de l’organisateur, notre grand ancien Maurice Clerc, aidé par de solides gaillards, pour la réussite de cette magnifique rencontre.
Nul doute possible, il est bel et bien bon de vivre le moment présent quand ces instants sont de purs bonheurs et la visite empreinte de nostalgique aux pensionnaires était le point fort de ces retrouvailles. De quoi affirmer fermement que ce temple de la solidarité légionnaire reste la référence sans laquelle notre esprit de famille n’aurait aucun sens.
Christian Morisot - Communication FSALE