Dans le domaine des ressources humaines, cette courte phrase érigée par le philosophe Jean Bodin, auteur de cette pensée est souvent utilisée, exploitée. L'homme devrait être au centre des préoccupations de la société en générale. Il ne l'est pas suffisamment aujourd'hui. Mais pour réussir une apologie de cette phrase appliquée au sein de notre société, il me faut  faire abstraction de mes opinions sur le spectacle que nous offre la morosité générale actuelle dont souffre les français. Un vilain mal-être s’installe et donne le sentiment collectif de décomposition de notre société, engrenage d’un mécanisme dont le mouvement s’inspire et s’imprègne des grandes évolutions sociales avec une surcharge imposée par une pandémie lourde et inquiétante et qui fait peur par manque de projection sur un avenir immédiat.

Nous sommes dans un « monde marchandise » que renforce,    l'aliénation de l'image  télévisée ainsi que  l'endoctrinement d'une presse que renforce l’idée d’enfermement imposée par un pouvoir politique qui prend trop de décisions d’urgences discutables.  L’information et la communication dominent avec un manque flagrant d’objectivité et il n’est que de regarder d’un œil neutre les explications au sujet de nos problèmes de santé concernant le "Covid" pour dire que tout est dit mais aussi son contraire et que tous les problèmes présentés n’ont malheureusement pas, trop souvent, de solutions satisfaisantes. Pour confirmer un des épisodes de ce mal être,  nos policiers sont confrontés à une image négative au point qu’il suffit que quatre d’entre eux  arrivent à faire basculer l’indispensable sérénité qui s’impose quant à prendre les décisions qui engagent leur avenir et par effet buvard, le nôtre.

Rassurez-vous, je me garde de faire, avec ces propos, un article politique, je me contente de faire part d’un sentiment partagé par bon nombre d’entre nous. Trop n’en faut ! Quand même !

Mais enfin ? Où allons-nous ?

Mon propos serait mal venu s’il se contentait que ne parler que de ce qui ne va pas,  « discutailler », cela ne sert à rien ! cependant, je ne saurais, naïvement, me réduire à subir le «didakt» des grands penseurs libéraux, hommes élus, apôtres de notre société !

J’écoutais dernièrement un écrivain pessimiste, désagréable à souhait, qui disait : « avec son cortège de chômage et de précarité, accentué par une crise de santé mondiale, les hommes d’aujourd’hui ont réussi l’exploit de faire le grand mal du monde moderne ».

Je me garde bien de développer le mot « moderne ». Cependant je suis certain que la Légion peut assurément servir d’exemple dans bien des domaines et notre Fédération, par bonheur et opportunité acquise par volonté, n’est pas obligatoire muette… Nous savons  depuis longtemps et avant d’autres, que le lien social, la solidarité  se construisent par le bas de l’échelle sociale et, de ce fait même, si nous pouvons parler de famille, c’est que nous nous sommes intéressés, en priorité, aux plus déminus d’entre nous. Notre force vient des légionnaires eux-mêmes. Nos amicales sont de fidèles et honorables exemples de ce que peut faire une association, avec un programme de modernité, conséquence de contacts permanents et réglementés entre Membres inscrits, Bénévoles et Amis sympathisants…

En clair, l’homme peut être une source extraordinaire de développement si la valeur et le respect de l’humain deviennent les ressorts des moyens mis en œuvre à son  profit. Bientôt Noël et les fêtes de fin et de début d’années, elles seront ce qui nous ne méritons pas qu’elles soient, mais nous avons appris à nos dépends qu’il ne nous faut surtout pas oublier que la Légion nous a appris à nous adapter aux pires des situations et d’attendre patiemment le moment de rebondir, de repartir d’un bon pied avec détermination et volonté. La grandeur de la Légion est avant tout d'unir des hommes, il n'est de plus véritable et honorable challenge que celui de définir et d'appliquer les relations humaines d'hommes de bonne volonté.

CM et bien d’autres…