Comme chaque 5 décembre l’Amicale est présente à l’invitation de Monsieur Jean-Louis Canal, maire  de Rousset pour rendre hommage au Sergent Lionel HART décédé le 9 octobre 1885 au Tonkin à l’âge de 20  ans après une longue agonie des suites d’une fièvre pernicieuse.

Engagé le jour même de ses 19 ans sa carrière à la Légion sera brève mais glorieuse puisque sa conduite au combat lui permettra en à peine 2 ans d’être sergent et titulaire de la médaillé militaire. Né à l’île Maurice anciennement française, après des études brillantes à Aix en Provence, sa famille s’étant installée au château de Rousset, il envisageait de préparer Saint-Cyr mais ses origines britanniques ne lui permettaient pas. Français de cœur, c’est donc vers la Légion que ce fils de bonne famille entrera dans la carrière. On n’en croit pas ses yeux quand le fils de la châtelaine de Rousset franchit l’entrée du fort Saint-Jean à Marseille. Un livre tiré des lettres adressées à sa mère relate sa vie et son engagement. La ville de Rousset a fait ériger au pied du château un buste en bronze réalisé par l’Institution des Invalides de la Légion Etrangère.  L’Amicale a œuvré avec monsieur Philippe Pignon adjoint au Maire et membre de notre amicale pour sortir de l’ombre ce héros méconnu. C’est ainsi que chaque 5 décembre date à laquelle la ville de Rousset appris officiellement le décès de Lionel Hart, le Président de l’Amicale a le privilège de prendre la parole et de déposer une gerbe. Cette année bien qu’en petit comité en raison des contraintes sanitaires, il n’a toutefois pas été dérogé à cet hommage.

Comme ce jour est également l’hommage aux morts de la Guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie, le Lieutenant-Colonel Gilles Normand, Directeur de l'IILE a lu le message de madame Geneviève Darrieusecq, Ministre chargée de la mémoire et des Anciens Combattants.

Après un résumé de la vie Lionel HART par monsieur Philippe Pignon, ancien aspirant de la Légion; un dépôt de gerbes clôtura la cérémonie.

A l’issue un vœux fût formulé : Celui de voir une promotion de sous-officiers porter le nom de « Lionel HART ».

J.C P